Osorkon II

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Osorkon II
Image illustrative de l’article Osorkon II
Profil d'Osorkon II coiffé de la couronne blanche - Relief provenant de Bubastis - Musée du Louvre
Décès vers 830 AEC
Période Troisième Période intermédiaire
Dynastie XXIIe dynastie
Fonction roi
Prédécesseur Takélot Ier ?
Sheshonq II ?
Sheshonq IIb ?
Dates de fonction vers 865 à 830 AEC[1]
Successeur Takélot II(en Haute-Égypte)
Sheshonq III(en Basse-Égypte)
Famille
Grand-père paternel Osorkon Ier
Grand-mère paternelle Tashedkhonsou
Père Takélot Ier
Mère Kapes
Conjoint Karoma II Mérytmout
Enfant(s) ♂ Sheshonq (grand prêtre de Ptah)
♂ Hornakht
♀ Karomama (Karomama Mérytmout ?)
♀ Tashaâkhéper
♀ Taiirmer
Deuxième conjoint Djedmoutiouesânkh
Enfants avec le 2e conjoint Nimlot II (grand prêtre d'Amon)
Troisième conjoint Isetemhekhébyt
Enfants avec le 3e conjoint ♀ Tjesbastperet
Enfants avec le 4e conjoint ♀ Tanytsepeh
Sheshonq III ?
Ioupout Ier ?
Fratrie Sheshonq II ?
Sheshonq IIb ?
Sépulture
Nom Tombe NRT I
Type Tombeau
Emplacement Nécropole royale de Tanis
Date de découverte
Découvreur Pierre Montet
Objets Sarcophage externe en granit
momie à l'état d'ossements
débris de bijoux et parures funéraires
vases canopes en albâtre
ouchebti
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Osorkon II est un roi de la XXIIe dynastie, vers 865 à 830 avant l'ère commune, dont la capitale est à Boubastis et Tanis, dans le nord-est du delta du Nil[2].

La période allant de la fin du règne de son grand-père Osorkon Ier à son avènement est mal connue et trois rois a minima ont régné pendant cette période : le père d'Osorkon II, Takélot Ier, et les obscurs rois Sheshonq II et Sheshonq IIb. Ainsi, son prédécesseur est inconnu : il s'agit peut-être de son père ou bien l'un des deux obscurs Sheshonq[3]. De plus, à son avènement, un roi nommé Horsaïset Ier régnait probablement à Thèbes.

La fin de son règne est aussi mouvementée, car son propre petit-fils, Takélot II, se proclame roi à Thèbes avant même la fin de son règne tandis que Sheshonq III, dont le lien de parenté avec Osorkon II est inconnu, monte sur le trône à la mort d'Osorkon et ne règne que sur la Basse-Égypte[4]. Ces évènements mèneront à une longue guerre civile qui affaiblira la dynastie.

Généalogie

Osorkon II est le fils de Takélot Ier et de la reine Kapes[5].

Osorkon II a plusieurs épouses :

  • Karoma II (ou Karomama), qui semble être la reine principale[6], avec qui il a :
    • Sheshonq, grand prêtre de Ptah à Memphis[6],
    • Hornakht, décédé vers douze ans et dont le titre de grand prêtre d'Amon de Tanis était probablement honorifique ou peut-être prospectif[6],
    • une fille nommée Karomama comme sa mère et qui est probablement identique à la divine adoratrice d'Amon Karomama Mérytmout[6],
    • une fille Tashaâkhéper,
    • une fille Taiirmer,
  • Djedmoutiouesânkh[6], avec qui il a :
  • Isetemkhébyt[6], avec qui il a :

Osorkon II est également peut-être le père d'autres enfants :

  • Tanytsepeh, fille de roi et épouse de Djedptahiouefânkh, fils de Nimlot II, la chronologie semble confirmer un tel lien,
  • le roi Sheshonq III, successeur d'Osorkon II en Basse-Égypte, il pourrait être son fils ou plus probablement son petit-fils mais un tel lien n'est pas assuré[7], l'une de ses épouses est en tout cas une arrière-petite-fille du roi, fille de Takélot,
  • le roi Ioupout Ier, il fait probablement partie de la famille royale mais son lien avec Osorkon II est complètement inconnu, il règne à Thèbes en même temps que Pétoubastis Ier[8].

Règne

« Triade d'Osorkon II » (Musée du Louvre), or, lapis-lazuli, verre, 9 × 6 cm.

Osorkon nous est rendu célèbre en particulier par la splendide statuette d'or et de lapis-lazuli, dite « triade d'Osorkon II », qui se trouve au Musée du Louvre.

Elle représente au centre le dieu Osiris, accroupi sur un socle-pilier ; à sa gauche, debout et effectuant de la main un geste de protection, Isis ; de l'autre côté, et avec le geste symétrique, leur fils Horus. Une inscription comporte la titulature du roi, et des propos d'Osiris lui accordant ses bienfaits.

Son règne est marqué, au début, par deux orientations contraires. Un début de règne contesté notamment au sud, à Thèbes, puis une seconde partie de règne qui voit le redressement du pouvoir royal. À la fin de son règne, son pouvoir est à nouveau contesté par son propre petit-fils, le roi Takélot II.

Début de règne

Les circonstances de son avènement ne sont pas connues car la période allant de la fin du règne de son grand-père Osorkon Ier à son propre avènement est obscure. Trois rois a minima ont régné dans un ordre incertain : son père Takélot Ier et les obscurs rois Sheshonq II et Sheshonq IIb. L'un de ces obscurs rois Sheshonq pouvait être un frère aîné d'Osorkon II tandis que l'autre pourrait être un frère de Takélot Ier, ces deux rois seraient peut-être morts sans fils comme successeur[3].

De plus, lors de son accession au trône, il semble qu'un roi était déjà maître de la Haute-Égypte : Horsaïset Ier, peut-être fils de Sheshonq, et donc potentiel cousin d'Osorkon II. Toujours est-il qu'il n'est pas attesté à Thèbes avant l'an XII de son règne, peut-être après la mort d'Horsaïset Ier. Toutefois, il est possible, bien que jugé moins probable, qu'Horsaïset Ier ait été roi plus tardivement dans le règne d'Osorkon II et que son petit-fils Takélot II se soit proclamé roi peu après la mort d'Horsaïset Ier[9].

Politique intérieure

Imitant la politique de ses glorieux ancêtres, à commencer par celle du fondateur de la dynastie, Sheshonq Ier, il place ses fils aux postes clés du pays. À Memphis, il installe son fils Sheshonq, dont la lignée fera souche à la tête du pontificat memphite. Il nomme également son fils Nimlot général d'Héracléopolis et grand prêtre d'Hérishef, puis (peut-être après la mort d'Horsaïset Ier) grand prêtre d'Amon à Thèbes, ce dernier laissant sa charge à Héracléopolis à son propre fils Takélot II. Une fois Nimlot décédé, Takélot prendra sa charge à Thèbes et c'est Djedptahiouefânkh, second fils de Nimlot, qui prendra sa charge à Héracléopolis. Ces deux princes, petits-fils d'Osorkon II, feront souche respectivement à Thèbes et à Héracléopolis[6].

Activité constructrice

Scène de la fête-Sed d'Osorkon II, représentée sur les murs du grand temple de Bastet, à Boubastis.
Osorkon II faisant une offrande au dieu Sokaris, suivi de la déesse Hathor - Relief provenant de Memphis - Musée du Caire.

Le roi est également un grand bâtisseur. Il embellit le temple de Bastet, dans sa ville de Boubastis où il fait bâtir, à l'entrée du grand temple de Bastet, un édifice jubilaire en prévision de la fête-Sed. Ce portail monumental tout en granit est orné d'une colonnade à chapiteaux hathoriques colossaux, dont certains exemplaires sont visibles dans les grandes collections égyptologiques. L'étude des reliefs a révélé une haute maîtrise du bas-relief sur granit, et le programme iconographique des scènes rituelles représentées remonte au moins à la XVIIIe dynastie[note 1].

À Tanis, un second pylône est ajouté devant le temple d'Amon, un bâtiment à colonnes palmiformes est connu à l'est du temple, mais il ne s'agit peut-être pas de son emplacement d'origine, enfin Osorkon II fait déplacer à Tanis énormément de statues et de blocs provenant de Pi-Ramsès que Ramsès II avait lui-même récupéré de constructions de antérieures datant du Moyen Empire. Il intervient également dans la nécropole royale en réaménageant un tombeau préexistant à son profit en y inhumant son fils Hornakht, mort à l'âge de huit ans, et en y réinhumant son père Takélot Ier. De plus, le réaménagement de la nécropole qui voit le déplacement des momies de Siamon, Psousennès II et Sheshonq IIa dans la tombe de Psousennès Ier.

À Léontopolis, un colosse du Moyen Empire regravé et des blocs inscrits laissent supposer une intervention dans le temple principal de la ville. De plus, la tombe de la reine Kama, de style très proche des tombeaux de la nécropole royale de Tanis, pourrait laisser penser qu'il s'agit de la dernière demeure de l'épouse principale d'Osorkon II, la reine Karomama II[10]. Il intervient aussi à Memphis, où il fait enterrer son fils Sheshonq.

Le roi est aussi connu en Haute-Égypte, mais plus faiblement : des vases votifs au nom du roi ont été trouvés à Abydos, tandis qu'à Thèbes, les attestations se résument à un décret en faveur du temple d'Amon inscrit sur un mur dans la cour du VIe pylône et trois chapelles à Karnak-Nord, dont l'une était dédiée à Osiris Oup-ished et à Horus-fils-d'Isis, et une deuxième à Osiris Khnem-Maât, dans laquelle Osorkon II est associée à la divine adoratrice (et probablement sa fille) Karomama Mérytmout[11]. Il fait aussi restaurer le temple de Khnoum d’Éléphantine, où une stèle de donations évoque l'action d'un fils royal de Koush au nom perdu[12].

Politique extérieure

Un fragment de statue assise d'Osorkon II retrouvée à Byblos témoigne probablement de la continuité des cadeaux diplomatiques aux rois de Byblos faits par les prédécesseurs d'Osorkon II. De plus, une jarre au nom d'Osorkon II et trouvée dans le palais des Omrides à Samarie prouve les échanges commerciaux entre l'Égypte et le Levant, Levant qui s'est de plus en plus développé depuis l'époque du règne d'Osorkon Ier. Enfin, alors que la menace assyrienne des rois Assurnasirpal II et son fils Salmanazar III commence à se faire sentir au Levant et à la suite de la conquête du nord de la Syrie par ces mêmes Assyriens, une coalition composée des royaumes de Hamath, de Damas et d'Israël se met en place et est rejoint par l'Égypte pour laquelle elle envoie seulement mille soldats, Osorkon ne prenant peut-être pas la mesure de la menace assyrienne. La bataille a lieu à Qarqar, sur l'Oronte, et se solde par une défaite assyrienne. L'Égypte reste par la suite spectatrice de ce qu'il se passe au Levant pour plusieurs décennies[13].

Fin de règne

La date certaine la plus élevée du règne d'Osorkon II est l'an XXIII, mais non seulement une inscription nilométrique à Karnak datée d'un an XXIX lui appartient très probablement, mais aussi un bloc portant une inscription de sa fête-Sed autrefois daté d'un an XXII daterait en fait d'un an XXX, ce qui correspondrait d'ailleurs bien mieux à la teneur de l'inscription qu'il porte. Dans certaines familles de l'élite, trois générations se sont succédé à certains postes, ce qui pousse à rallonger son règne[5]. Enfin, il semble qu'aucun de ses fils ne soit vivant à la fin de son règne : en effet, les postes clés du pays sont tous occupés par ses petits-fils (Takélot à Memphis, Djedptahiouefânkh à Héracléopolis et Takélot II à Thèbes) tandis que ses successeurs sont également de la génération de ses petits-fils (à nouveau Takélot II à Thèbes et Sheshonq III en Basse-Égypte, qui épouse une fille de Takélot)[4]. Certains donnent à son règne une durée de quatre à cinq décennies[5], bien que Frédéric Payraudeau lui compte seulement trente-six ans de règne[1].

À Memphis, Sheshonq meurt, et Osorkon le fait enterrer à l'ouest du temple de Ptah, dans une tombe surmontée d'une chapelle le représentant officiant devant les dieux. C'est alors Takélot, petit-fils d'Osorkon, qui succède à son père à la fonction de pontife du clergé memphite. Ce dernier avait pour épouse la propre fille d'Osorkon, Tjesbastperet, qui elle aussi décède avant la fin du règne de son père. Avec son épouse Isetemkhébyt, Osorkon offre alors quatre vases canopes pour le viatique funéraire de leur fille, qui a probablement été enterrée dans la région de Memphis[note 2].

Dès la génération suivante, ses héritiers vont se disputer le pouvoir entre lignées différentes, et plusieurs rois vont régner en même temps. Takélot II, alors grand prêtre d'Amon, se proclame roi avant même la fin du règne d'Osorkon II, vers 834 avant l'ère commune[4]. Sheshonq III, membre de la famille royale et probable petit-fils d'Osorkon II, lui succède à Tanis-Boubastis, à ce qui correspond à l'an V de Takélot II[4]. Ceci mènera à une guerre civile, particulièrement en Haute-Égypte où un autre camp, incarné par le roi Pétoubastis Ier, contestera le trône à Takélot II puis à son fils le futur Osorkon III[14].

Sépulture

Vue restituée de la tombe d'Osorkon II, et de son fils Hornakht - Nécropole royale de Tanis

Osorkon est enterré à Tanis, dans la nécropole royale, où son tombeau, numéroté NRT I, a été retrouvé pillé[15], par la mission Montet, le [16].

Il comprenait deux caveaux, dont la décoration et les textes indiquent clairement qu'ils ont été commandés par le roi. L'un d'eux est utilisé par son père Takélot Ier[15] ; le second, pour lui-même, est bâti en granit. À la mort de son jeune fils Hornakht, Osorkon fait agrandir son propre caveau, afin d'ensevelir le prince grand prêtre de Tanis, dont le sarcophage a été retrouvé partiellement pillé[6].

Titulature

Osorkon II
Voir ce modèle.
 
G5
E1
D40
C10U6
Codage
G5 [ E1:D40 C10 U6 ]
Translittération (Unicode)
Ḥr Kȝ-nḫt mr(y)-Mȝˁ.t
Translittération (ASCII)
Hr kA-nxt mr(y)-mAa.t
Transcription
Hor Kanakht Mérymaât
Traduction
Horus Taureau victorieux, Aimé de Maât
Voir ce modèle.
 
G16
F36Q3
N37
Z9
N17
N33A
W19H8
Z1
Q1
X1
S23D46
I9
S42S6Aa15
R4
Codage
G16 F36 Q3:N37:Z9 N17:N33A W19 H8:Z1 Q1:X1 S23 D46:I9 S42 S6 Aa15:R4
Translittération (Unicode)
Nb.ty Smȝ p(s)š.ty mj sȝ-ȝs.t dmḏ=f sḫm.ty m ḥtp
Translittération (ASCII)
nb.ty smA p(s)S.ty mi sA-As.t dmD=f sxm.ty m Htp
Transcription
Nebty Séma-Péseshty mi sa-Aset demedjef sekhemty em hetep
Traduction
Les deux Maîtresses Celui qui réunit le territoire comme le fils d'Isis, Il rassemblera la Pschent dans la paix
Voir ce modèle.
 
G8
G36
D21
F9 F9 V28A24Y5
N35
X1G1Z4T14N33
N33
N33
Codage
G8 G36:D21 F9*F9 V28 A24 Y5:N35 X1 G1 Z4 T14 N33:N33:N33
Translittération (Unicode)
Ḥr(ny)-nbw Wsr-pḥ.ty ḥw(w) mnty.w
Translittération (ASCII)
bik-nbw wsr-pH.ty Hw(w) mnty.w
Transcription
Bik-nébou Ouserpehty Hou Mentyou
Traduction
Le faucon d'or Celui dont la force est puissante, Celui qui a frappé les Bédouins
Voir ce modèle.
Première variante
 
M23
X1
L2
X1
début du cartouche
N5F12H6N5
U21
N35
(L'hiéroglyphe représentant le dieu apparaît en tête par antéposition honorifique)
Codage
M23:X1 L2:X1 ( N5 F12 H6 N5:U21:N35 )
Translittération (Unicode)
Nsw(t)-bjt(j) Wsr-Mȝˁ.t-Rˁ Stp(w)-n-Rˁ
Translittération (ASCII)
nswt-biti wsr-mAa.t-ra stp(w)-n-ra
Transcription
Nesout-bity Ousermaâtrâ Setepenrâ
Traduction
Roi de Haute et Basse-Égypte La Maât de Rê est puissante, Élu de Rê
Voir ce modèle.
Seconde variante
 
M23
X1
L2
X1
début du cartouche
N5F12H6M17Y5
N35
U21
N35
(L'hiéroglyphe représentant le dieu apparaît en tête par antéposition honorifique)
Codage
M23:X1 L2:X1 ( N5 F12 H6 M17 Y5:N35 U21:N35 )
Translittération (Unicode)
Nsw(t)-bjt(j) Wsr-Mȝˁ.t-Rˁ Stp(w)-n-Jmn
Translittération (ASCII)
nswt-biti wsr-mAat-ra stp-n-imn
Transcription
Nesout-bity Ousermaâtrâ Setepenamon
Traduction
Roi de Haute et Basse-Égypte La Maât de Rê est puissante, Élu d'Amon
Voir ce modèle.
Première variante
 
G39N5
Z1
début du cartouche
V4Aa18M17D21
V31
N35
Codage
G39 N5:Z1 ( V4 Aa18 M17 D21:V31:N35 )
Translittération (Unicode)
Sȝ-Rˁ Wsrkn
Translittération (ASCII)
sA-ra wsrkn
Transcription
Sa-Râ Osorkon
Traduction
Fils de Rê Osorkon
Voir ce modèle.
Deuxième variante
 
G39N5
Z1
début du cartouche
M17Y5
N35
N36
V4Aa18M17D21
V31
N35
Cartouche d'Osorkon II figurant dans sa tombe à Tanis
Codage
G39 N5:Z1 ( M17 Y5:N35:N36 V4 Aa18 M17 D21:V31:N35 )
Translittération (Unicode)
Sȝ-Rˁ Wsrkn mr(y)-Jmn
Translittération (ASCII)
sA-ra wsrkn mr(y)-imn
Transcription
Sa-Râ Osorkon Méryamon
Traduction
Fils de Rê Osorkon, Aimé d'Amon
Voir ce modèle.
Troisième variante
 
G39N5
Z1
début du cartouche
M17Y5
N35
N36
W2H8
Z1
V4Aa18M17D21
V31
N35
Cartouche d'Osorkon II figurant dans sa tombe à Tanis
Codage
G39 N5:Z1 ( M17 Y5:N35:N36 W2 H8:Z1 V4 Aa18 M17 D21:V31:N35 )
Translittération (Unicode)
Sȝ-Rˁ Wsrkn sȝ-Bȝst.t mr(y)-Jmn
Translittération (ASCII)
sA-ra wsrkn sA-bAst.t mr(y)-imn
Transcription
Sa-Râ Osorkon Sabastet Méryamon
Traduction
Fils de Rê Osorkon, Fils de Bastet, Aimé d'Amon

Notes et références

Notes

  1. notamment les scènes du même événement représentées au temple de Soleb, fondation jubilaire d'Amenhotep III.
  2. Pour une copie des textes qu'ils portent, cf. K. R. Lepsius Abt. III. Bl. 255 fig, e, f, g et h.

Références

  1. a et b Payraudeau 2020, p. 555.
  2. Payraudeau 2020, p. 117-127.
  3. a et b Payraudeau 2020, p. 112-114.
  4. a b c et d Payraudeau 2020, p. 125-127.
  5. a b et c Payraudeau 2020, p. 118.
  6. a b c d e f g h i et j Payraudeau 2020, p. 119.
  7. Payraudeau 2020, p. 131.
  8. Payraudeau 2020, p. 136.
  9. Payraudeau 2020, p. 115-117.
  10. Payraudeau 2020, p. 124.
  11. Payraudeau 2020, p. 124-125.
  12. Payraudeau 2020, p. 125.
  13. Payraudeau 2020, p. 120-121.
  14. Payraudeau 2020, p. 129-137.
  15. a et b Payraudeau 2020, p. 112-113.
  16. Montet 1998, Lettre no 16.

Bibliographie

  • Nicolas Grimal, Histoire de l'Égypte ancienne [détail des éditions], « Les Libyens » ;
  • Pierre Montet, Lettres de Tanis – La découverte des trésors royaux - Présentées et commentées par Camille Montet-Beaucour et Jean Yoyotte, Editions du Rocher,  ;
  • Gerard Broekman, « The Reign of Takeloth II, a Controversial Matter », Göttinger Miszellen 205,‎  ;
  • Frédéric Payraudeau, L'Égypte et la Vallée du Nil : Les époques tardives, t. 3, Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio », , 624 p. (ISBN 978-2130591368).

Voir aussi

  • Osorkon II sur Commons
v · m
Période prédynastique
Dynastie zéro
Période thinite
Ire dynastie
IIe dynastie
Ancien Empire
IIIe dynastie
IVe dynastie
Ve dynastie
VIe dynastie
Première Période intermédiaire
VIIe et VIIIe dynasties
IXe et Xe dynasties
XIe dynastie thébaine (1re partie)
  • Montouhotep Ier
  • Antef Ier
  • Antef II
  • Antef III
Moyen Empire
XIe dynastie thébaine (2e partie)
  • Montouhotep II
  • Montouhotep III
  • Montouhotep IV
XIIe dynastie
  • Amenemhat Ier
  • Sésostris Ier
  • Amenemhat II
  • Sésostris II
  • Sésostris III
  • Amenemhat III
  • Amenemhat IV
  • Néférousobek
Deuxième Période intermédiaire
XIIIe dynastie
Rois non classés
XIVe dynastie
XVe dynastie hyksôs
XVIe dynastie thébaine
Dynastie d'Abydos (ou XVIe dynastie)
XVIIe dynastie thébaine
Nouvel Empire
XVIIIe dynastie
XIXe dynastie ramesside
XXe dynastie ramesside
  • Sethnakht
  • Ramsès III
  • Ramsès IV
  • Ramsès V
  • Ramsès VI
  • Ramsès VII
  • Ramsès VIII
  • Ramsès IX
  • Ramsès X
  • Ramsès XI
Troisième Période intermédiaire
XXIe dynastie de Tanis
Dynastie des grands prêtres d'Amon à Thèbes
(parallèle à la XXIe dynastie)
XXIIe dynastie de Bubastis-Tanis
  • Sheshonq Ier
  • Osorkon Ier
  • Sheshonq II
  • Sheshonq IIb
  • Takélot Ier
  • Osorkon II
  • Sheshonq III
  • Sheshonq IIIa
  • Pamy Ier
  • Sheshonq V
XXIIe dynastie
(branches parallèles)
Grands prêtres d'Amon à Thèbes
(parallèle à la XXIIe dynastie)
  • Ioupout
  • Sheshonq
  • Iouwelot
  • Nesbanebdjed III
  • ...dou...
  • Nimlot II
  • Horsaïset II
  • Takélot
  • Osorkon
XXIIIe dynastie de Tanis
  • Pétoubastis II
  • Osorkon IV
  • Néferkarê Pamy II
  • Gemenefkhonsoubak
  • Sékhemkarê
  • Pétoubastis
XXIVe dynastie saïte
XXVe dynastie koushite
XXVIe dynastie saïte (1re partie)
Basse Époque
XXVIe dynastie saïte (2de partie)
  • Psammétique Ier
  • Nékao II
  • Psammétique II
  • Apriès
  • Amasis
  • Psammétique III
XXVIIe dynastie perse
  • Cambyse II
  • Bardiya
  • Darius Ier
  • Xerxès Ier
  • Artaxerxès Ier
  • Xerxès II
  • Sogdianos
  • Darius II
  • Artaxerxès II
XXVIIIe dynastie
XXIXe dynastie
XXXe dynastie
  • Nectanébo Ier
  • Téos
  • Nectanébo II
XXXIe dynastie perse
  • Artaxerxès III
  • Arsès
  • Darius III
Période grecque
Dynastie macédonienne
(parfois appelée XXXIIe dynastie)
Dynastie lagide
(parfois appelée XXXIIIe dynastie)
  • Ptolémée Ier Sôter
  • Ptolémée II Philadelphe
  • Ptolémée III Évergète
  • Ptolémée IV Philopator
  • Ptolémée V Épiphane
  • Ptolémée VI Philométor
  • Ptolémée VII Néos Philopator
  • Ptolémée VIII Évergète Tryphon (Physcon)
  • Ptolémée IX Sôter
  • Ptolémée X Alexandre
  • Ptolémée XI Alexandre
  • Ptolémée XII Néos Dionysos
  • Bérénice IV
  • Bon article Cléopâtre VII Théa Philopator
  • Ptolémée XIII Théos Philopator
  • Ptolémée XIV Philopator
  • Ptolémée XV Césarion
Suivent les périodes romaine et byzantine de l'Égypte.
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