Piânkhy

Piânkhy
Image illustrative de l’article Piânkhy
Statuette de la déesse Bastet, inscrite, au dos, du nom du roi nubien Piânkhy.
Décès v. 713 avant notre ère
Période Troisième Période intermédiaire
Dynastie XXVe dynastie
Fonction Pharaon d'Égypte et roi de Napata
Prédécesseur Kachta
Dates de fonction v. 743 à 713 AEC[1]
v. 747 à 716 AEC[2]
v. 752 à 721 AEC
Successeur Chabataka
Famille
Père Kachta
Mère Pabatjma
Conjoint Tabira
Deuxième conjoint Abar
Enfants avec le 2e conjoint ♂ Taharqa
Troisième conjoint Peksater
Enfants avec le 3e conjoint ♂ Chabataka
Chepenoupet II
♀ Arty
♀ Naparayé
♀ Takahatenamon
♀ Qalhata
♀ Tabekenamon
♂ Khaliout
♂ Har
Quatrième conjoint Kensa
Fratrie Amenardis Ire
Abar
Peksater
Chabaka
Sépulture
Type Pyramide nubienne
Emplacement KU 17, nécropole d' El-Kourrou
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Détail de la stèle des victoires de Piânkhy (au centre, partiellement détruit)

Piânkhy, ou Piye, selon les lectures de son nom, est roi de Napata et pharaon (de la XXVe dynastie -Troisième Période intermédiaire-, dite koushite) de 741 à 713 AEC[1]. Il est le fils de son prédécesseur Kachta et le père de deux de ses successeurs, Chabataka puis Taharqa.

Il meurt vers 713 AEC, après avoir pratiquement terminé la réunification de l'Égypte. Il est inhumé dans la nécropole d'El-Kourrou, dans une sépulture construite selon le modèle égyptien, sur laquelle se trouve une pyramide (référencée KU 17).

Il est l'ordonnateur de la stèle des victoires de Piânkhy conservé au musée du Caire.

Stèle des Victoires

Généalogie

Il est probablement le fils de Kachta et peut-être de Pabatjma, son épouse Peksater étant également sa sœur[3].

Il épouse sa cousine Tabira, la fille d’Alara, puis sa sœur Abar, sa demi-sœur Peksater, Kensa (ou Khewa), Néferoukakaschta et Aqaluqa[3].

Il a plusieurs enfants, dont la mère n'est pas toujours identifiée :

La princesse Moutirdis, prophétesse en chef des déesses Hathor et Mout à Thèbes, et fille d'un roi Menkheperrê selon la stèle C100 du Louvre ; si Robert George Morkot associe ce nom à Piânkhy, faisant de lui le père de la princesse[10], il est aujourd'hui plutôt admis que ce nom de Menkheperrê renvoie au roi Menkhéperrê Iny, faisant de lui le père de la princesse[11].

Longueur du règne

On a longtemps pensé que la date la plus élevée connue de Piânkhy était celle de « l'An 24 III Akhet jour 10 » mentionnée dans la Petite stèle de Dakhla (Ashmolean Museum n° 1894) du temple de Mout el-Kharab dans l'oasis de Dakhla[12], mais des reliefs du grand temple du Gebel Barkal représentent Piânkhy célébrant une fête-Sed. De telles fêtes étaient traditionnellement célébrées lors de la trentième année d'un roi. On ne sait pas si les reliefs représentent des événements historiques ou s'ils ont été préparés à l'avance pour la fête, auquel cas Piânkhy aurait pu mourir avant sa trentième année royale. Piânkhy est également attesté par deux papyrus datés de l'an 21 et 22 de son règne où il est nommé pharaon « Piânkhy Sa-Aset Méryamon » qui est sans aucun doute le nom de ce roi[13].

Kenneth Kitchen a suggéré un règne de 31 ans pour Piânkhy, en se basant sur la stèle de donation de l'an 8 d'un roi Shepsesrê Tefnakht. Si ce roi a pendant longtemps été considéré comme étant le prince Tefnakht de Saïs que Piânkhy a combattu[13],[14], cette identification n'est plus aussi assurée et plusieurs chercheurs (Olivier Perdu[15],[16], Kim Ryholt[17] et Frédéric Payraudeau[14]) pensent qu'il s'agit de Tefnakht II, père de Nékao Ier et ayant vécu quelques décennies plus tard sous le règne de Taharqa.

Kenneth Kitchen avance également qu'un bandage fragmentaire provenant de Thèbes occidentale porte la date obscure de Snéferrê Piânkhy. Les traces visibles indiquent « l'an 20 du règne », un écusson et une trace (cette dernière compatible avec un « 10 »), et un signe peu profond, peut-être un t. Kenneth Kitchen analyse ceci comme étant une date supérieure à l'année 20 de Piânkhy, et très probablement l'année 30[13].

Règne

Bien que son pêre Kachta soit attesté à Éléphantine et ait contrôlé la Thébaïde, il est possible qu'un roi thébain nommé Menkhéperrê Iny ait contrôlé Thèbes à la fin du règne de Kachta ou au début de celui de Piânkhy, à moins qu'il ne soit à placer à la fin du règne de Piânkhy[18].

Toujours est-il qu'en l'an 3 de son règne, il règne sur la Haute-Égypte, comme l'affirme une stèle de l'an 3 située au Gebel Barkal. Deux fragments d'une stèle de l'an 4 indique également la participation du roi à la fête d'Opet à Thèbes. Cette même stèle de l'an 4 parle également d'une armée du Nord, indiquant déjà des troubles avec la Basse-Égypte. Il s'agit peut-être déjà de l'armée de Tefnakht[19]. Dans l'hypothèse où son père Kachta n'a jamais atteint Thèbes, c'est peut-être Piânkhy qui nomme sa sœur Amenardis Ire comme héritière de la divine adoratrice d'Amon Chepenoupet Ire[3].

Le grand évènement du règne est la guerre mené contre les armées du Nord, menées par le chef de Saïs Tefnakht. En effet, face à l'expansion koushite et à l'alliance de certains dirigeants du nord (les rois Peftjaouaouibastet d'Héracléopolis et Nimlot III d'Hermopolis et le chef Akanosh de Sebennytos) avec Piânkhy, le chef Tefnakht organise une coalition de rois (Osorkon IV de Bubastis-Tanis et Ioupout II de Léontopolis) et de chefs (Sheshonq de Bousiris, Djedamoniouefânkh de Mendès, Patjenfy de Per-Sopdou (il ne semble toutefois pas participer aux opérations militaires) et Bakennefy d'Athribis à travers ses troupes (lui-même ne semble pas participer aux opérations militaires)[20].

Le conflit commence par l'encerclement d'Héracléopolis, alliée de Piânkhy, par la prise de plusieurs villes autour. Au cours de l'opération, Nimlot III d'Hermopolis change de camp et rejoint la coalition. Il s'ensuit le siège de la ville elle-même par les armées coalisées. À ce moment-là, Piânkhy lance son armée (d'abord une partie stationnée à Thèbes, puis une autre stationnée en Nubie) qui affronte victorieusement une partie des armées coalisées entre Hermopolis et Thèbes. À la suite de la défaite de la coalition, Nimlot III repart d'Héracléopolis pour défendre sa ville. Une partie de l'armée de Piânkhy part en direction d'Hermopolis pour l'assiéger tandis que la seconde part en direction d'Héracléopolis dont le siège est levé à la suite d'une bataille sanglante, le reste de l'armée coalisée se réfugiant à Memphis[21].

Piânkhy rejoint ensuite en personne son armée à Hermopolis qui tombe. Après la prise de toutes les villes aux mains des coalisés entre Hermopolis et Memphis (tuant au passage l'un des fils de Tefnakht), l'armée de Piânkhy livre bataille à Memphis où l'essentiel de l'armée de la coalition s'est réfugié. Après la défaite de la coalition et la fuite de Tefnakht à Saïs, Piânkhy soumet un à un tous les rois et chefs du nord[22].

Détail de la stèle de Piânkhy montrant celui-ci recevant l'hommage des rois (à droite) et chefs (à gauche) du Delta

Ainsi, à Memphis se présentent pour se soumettre le roi Ioupout II et les chefs Akanosh et Padiaset (qui a succédé à son père Bakennefy d'Athribis), puis à Héiopolis le roi Osorkon IV. Piânkhy intervient ensuite à Athribis où il reçoit à nouveau la soumission des rois et chefs précédents ainsi que des chefs Djedamoniouefânkh de Mendès et son fils Ânkhhor d'Hermopolis Parva, de Pmouï de Bousiris (qui a succédé à son père Sheshonq), de Patjenfy de Per-Sopdou ainsi que de gouverneurs de moindre importance[23].

Ruines du temple du Gebel Barkal.

Tefnakht est le seul membre de la coalition à ne pas venir se soumettre devant Piânkhy. Il envoie même un message à Piânkhy où il annonce reconnaître le pouvoir du roi koushite si ce dernier ne vient pas le poursuivre jusqu'à Saïs. Tefnakht se soumet à distance malgré tout et envoie des cadeaux à Piânkhy. Il est notable de remarquer que Tefnakht est le seul dirigeant du nord à ne pas être représenté sur la stèle de la victoire de Piânkhy de l'an 21 (soit 723 av. J.-C.)[24].

Le règne de Piânkhy se caractérise par une politique pragmatique, laissant les princes du delta diriger leurs villes plus ou moins librement. Son programme religieux sera très important. Une fois le nord complètement sous son contrôle, il rentre définitivement à Napata, pour y vivre ses dernières années de règne. Cette absence va favoriser de nouvelles agitations dans le delta. Piânkhy développe sa capitale, et agrandit le temple de la « Montagne Pure », consacré jadis à Amon, qui devient une réplique de celui de Karnak. Un reposoir à barque au nom du roi est installé dans l'une des cours du temple. Une chapelle comportant également des blocs (peut être réemployés) à son nom. Il est également le commanditaire de la construction d'un palais à Napata. Un obélisque au nom du roi a été retrouvé à Kadakol, témoignage de l'aménagement d'un sanctuaire dans ce secteur[25].

Sépulture

La pyramide de Piânkhy, à El-Kourrou.

La tombe de Piânkhy, référencée KU 17, se trouvait à côté de la plus grande pyramide du cimetière, désignée Ku.1, à El-Kourrou, près de Gebel Barkal, dans ce qui est aujourd'hui le nord du Soudan. En descendant un escalier de dix-neuf marches ouvert à l'est, la chambre funéraire est creusée dans le socle rocheux sous la forme d'une tranchée ouverte et recouverte d'un toit de maçonnerie en encorbellement. Son corps avait été placé sur un lit qui reposait au milieu de la chambre sur un banc de pierre dont les quatre coins avaient été coupés pour recevoir les pieds du lit, de sorte que la plate-forme du lit reposait directement sur le banc. Des restes du mobilier funéraire (ménat et ouchebti) atteste le nom du propriétaire de la tombe et confirme au passage la pleine adoption des pratiques funéraires égyptiennes par les rois koushites. Plus loin, au bord du cimetière, ses quatre chevaux préférés avaient été enterrés. Cet emplacement sera également occupé par les tombes de plusieurs membres ultérieurs de la dynastie[26].

Titulature

Piânkhy
Voir ce modèle.
Première variante
 
G5
S29R4
X1 Q3
N17
N17
I9
Codage
G5 [ S29 R4:X1*Q3 N17:N17:I9 ]
Translittération (Unicode)
Ḥr Sḥtp(w) tȝ.wy=f(y)
Translittération (ASCII)
Hr sHtp-tAwi.f(i)
Transcription
Hor Séheteptaouyf
Traduction
Horus Celui qui satisfait les Deux Terres
Voir ce modèle.
Deuxième variante
 
G5
E1N17
N17
I9
Codage
G5 [ E1 N17:N17:I9 ]
Translittération (Unicode)
Ḥr Kȝ tȝ.wy=f(y)
Translittération (ASCII)
Hr kA-tAwi.f(i)
Transcription
Hor Kataouyf
Traduction
Horus Le taureau des Deux Terres
Voir ce modèle.
Troisième variante
 
G5
E1
D40
N28
D36
G17N35
Q3
N35AO39
O49
Codage
G5 [ E1:D40 N28:D36 G17 N35:Q3 N35A O39:O49 ]
Translittération (Unicode)
Ḥr Kȝ nḫt ḫˁi-m-npt
Translittération (ASCII)
Hr kA-nxt xai-m-npt
Transcription
Hor Kanakhtkhâemnepet
Traduction
Horus Le taureau fort qui apparaît à Napata
Voir ce modèle.
Quatrième variante
 
G5
E1
D40
N28G17R19X1
O49
Codage
G5 [ E1:D40 N28 G17 R19 X1:O49 ]
Translittération (Unicode)
Ḥr Kȝ nḫt ḫˁi-m-wȝs.t
Translittération (ASCII)
Hr kA-nxt xai-m-wAs.t
Transcription
Hor Kanakhtkhâemouaset
Traduction
Horus Le taureau fort qui apparaît en Thèbes
Voir ce modèle.
 
G16
S38N29
I6
G17X1
O49
Codage
G16 S38 N29:I6 G17 X1:O49
Translittération (Unicode)
Nb.ty Ḥḳȝ km.t
Translittération (ASCII)
nb.ty HqA km.t
Transcription
Nebty Héqa-kémet
Traduction
Les deux Maîtresses Le souverain d'Égypte
Voir ce modèle.
 
G8
D45
N28
S42F9F9S34D2
V30
A1N35
U3
I9
W19N27
X1
A41
Codage
G8 D45:N28 S42 F9 F9 S34 D2:V30 A1 N35:U3:I9 W19 N27:X1 A41
Translittération (Unicode)
Bjk-Nbw ou Ḥr (ny) nbw Ḏsr-ḫˁ.w sḫm-pḥt.y ȝnḫ ḥr-nb n mȝ.f mi ȝḫty
Translittération (ASCII)
bik-nbw Dsr-xa.w sxm-pHt.i anx Hr-nb n mA.f AHty
Transcription
Bik-Nébou Djeser khâou, sekhem pehty, ankh her-neb en maef mi akhty
Traduction
Le faucon d'or Sacré d'apparitions, puissant et fort
Voir ce modèle.
Premier nom
 
M23
X1
L2
X1
début du cartouche
N5F12U1Aa11
D36
X1
(Le hiéroglyphe représentant le dieu apparaît en tête, par antéposition honorifique)
Codage
M23:X1 L2:X1 ( N5 F12 U1 Aa11:D36:X1 )
Translittération (Unicode)
Nsw(t)-bjt(j) Wsr-mȝˁ.t-Rˁ
Translittération (ASCII)
nswt-biti wsr-mAa.t-ra
Transcription
Nesout-bity Ousermaâtrâ
Traduction
Roi de Haute et Basse-Égypte Puissante est la Maât de Rê
Voir ce modèle.
Second nom
 
M23
X1
L2
X1
début du cartouche
N5S29F35I9
D21
(Le hiéroglyphe représentant le dieu apparaît en tête, par antéposition honorifique)
Codage
M23:X1 L2:X1 ( N5 S29 F35 I9:D21 )
Translittération (Unicode)
Nsw(t)-bjt(j) Snfr-Rˁ
Translittération (ASCII)
nswt-biti snfr-ra
Transcription
Nesout-bity Snéferrâ
Traduction
Roi de Haute et Basse-Égypte Celui que Râ a rendu parfait
Voir ce modèle.
Première variante
 
G39N5
Z1
début du cartouche
Q3S34M17M17
Codage
G39 N5:Z1 ( Q3 S34 M17 M17 )
Translittération (Unicode)
Sȝ-Rˁ Pˁnḫy
Translittération (ASCII)
sA-ra p(A)-anxy
Transcription
Sa-Râ Piânkhy
Traduction
Fils de Rê Piânkhy
Voir ce modèle.
Seconde variante
 
G39N5
Z1
début du cartouche
M17Y5
N35
N36
Q3S34M17M17
Codage
G39 N5:Z1 ( M17 Y5:N35:N36 Q3 S34 M17 M17 )
Translittération (Unicode)
Sȝ-Rˁ Pˁnḫy-mry-imn
Translittération (ASCII)
sA-ra p(A)-anxy-mry-imn
Transcription
Sa-Râ Piânkhy-Méryamon
Traduction
Fils de Rê Piânkhy, aimé d'Amon

Notes et références

  1. a et b Payraudeau 2020, p. 557.
  2. Peter A. Clayton, Chronicle of the Pharaohs : the Reign-by-Reign Record of the Rulers and Dynasties of Ancient Egypt, Thames & Hudson, p. 190, 2006, (ISBN 0-500-28628-0)
  3. a b c d e f g h et i Payraudeau 2020, p. 174.
  4. Payraudeau 2020, p. 186.
  5. a b c d e f et g Dodson et Hilton 2004.
  6. Payraudeau 2020, p. 564.
  7. a et b Payraudeau 2020, p. 220.
  8. Dodson et Hilton 2004, p. 237.
  9. Morkot 2000, p. 205.
  10. Morkot 2000.
  11. Payraudeau 2020, p. 163.
  12. Jac. J. Janssen, « The Smaller Dâkhla Stela (Ashmolean Museum No. 1894. 107 b) », The Journal of Egyptian Archaeology, vol. 54,‎ , p. 165–172 (ISSN 0307-5133, DOI 10.2307/3855921, JSTOR 3855921)
  13. a b et c Kenneth Kitchen, The Third Intermediate Period in Egypt (1100–650 BC). 3rd ed. (1996) Warminster: Aris & Phillips S123
  14. a et b Payraudeau 2020, p. 208-209.
  15. Olivier Perdu, « De Stéphinatès à Néchao ou les débuts de la XXVIe dynastie », Compte-rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (CRAIBL) 2002, pp. 1215–1244
  16. Olivier Perdu, « La Chefferie de Sébennytos de Piankhy à Psammétique Ier », RdE 55 (2004), pp. 95–111
  17. Kim Ryholt, « New Ligh on the Legendary King Nechepsos of Egypt », The Journal of Egyptian Archaeology,‎ 97, 2011, p. 61-72
  18. Payraudeau 2020, p. 162-163.
  19. Payraudeau 2020, p. 176-177.
  20. Payraudeau 2020, p. 177-178.
  21. Payraudeau 2020, p. 178-179.
  22. Payraudeau 2020, p. 179.
  23. Payraudeau 2020, p. 179-180.
  24. Payraudeau 2020, p. 180.
  25. Payraudeau 2020, p. 181.
  26. Payraudeau 2020, p. 181-182.

Bibliographie

  • Frédéric Payraudeau, L'Égypte et la Vallée du Nil : Les époques tardives, t. 3, Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio », , 624 p. (ISBN 978-2130591368)
  • Christian Jacq, Le pharaon noir, éditions Pocket
    Roman sur l'histoire de Piânkhy
  • Rudolf Fischer : Die schwarzen Pharaonen, Bergisch Gladbach, Lübbe, 1980.
  • Hans Goedicke : Pi(ankh)y in Egypt : a study of the Pi(ankh)y Stela, Md.: Halgo, Baltimore, 1998.
  • Robert George Morkot : The black Pharaohs, Egypt's Nubian rulers, Rubicon Press, Londres, 1999 et 2000.
  • Anthony John Spalinger : The military background of the campaign of Piye (Piankhy), Studien zur Altägyptischen Kultur 7, Hamburg, 1979
  • Aidan Dodson et Dyan Hilton, The Complete Royal Families of Ancient Egypt [détail des éditions]
  • Robert G. Morkot, The Black Pharaohs: Egypt's Nubian Rulers, The Rubicon Press, (ISBN 0-948695-24-2)

Lien externe

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v · m
Période prédynastique
Dynastie zéro
Période thinite
Ire dynastie
IIe dynastie
Ancien Empire
IIIe dynastie
IVe dynastie
Ve dynastie
VIe dynastie
Première Période intermédiaire
VIIe et VIIIe dynasties
IXe et Xe dynasties
XIe dynastie thébaine (1re partie)
  • Montouhotep Ier
  • Antef Ier
  • Antef II
  • Antef III
Moyen Empire
XIe dynastie thébaine (2e partie)
  • Montouhotep II
  • Montouhotep III
  • Montouhotep IV
XIIe dynastie
  • Amenemhat Ier
  • Sésostris Ier
  • Amenemhat II
  • Sésostris II
  • Sésostris III
  • Amenemhat III
  • Amenemhat IV
  • Néférousobek
Deuxième Période intermédiaire
XIIIe dynastie
Rois non classés
XIVe dynastie
XVe dynastie hyksôs
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XVIIe dynastie thébaine
Nouvel Empire
XVIIIe dynastie
XIXe dynastie ramesside
XXe dynastie ramesside
  • Sethnakht
  • Ramsès III
  • Ramsès IV
  • Ramsès V
  • Ramsès VI
  • Ramsès VII
  • Ramsès VIII
  • Ramsès IX
  • Ramsès X
  • Ramsès XI
Troisième Période intermédiaire
XXIe dynastie de Tanis
Dynastie des grands prêtres d'Amon à Thèbes
(parallèle à la XXIe dynastie)
XXIIe dynastie de Bubastis-Tanis
  • Sheshonq Ier
  • Osorkon Ier
  • Sheshonq II
  • Sheshonq IIb
  • Takélot Ier
  • Osorkon II
  • Sheshonq III
  • Sheshonq IIIa
  • Pamy Ier
  • Sheshonq V
XXIIe dynastie
(branches parallèles)
Grands prêtres d'Amon à Thèbes
(parallèle à la XXIIe dynastie)
  • Ioupout
  • Sheshonq
  • Iouwelot
  • Nesbanebdjed III
  • ...dou...
  • Nimlot II
  • Horsaïset II
  • Takélot
  • Osorkon
XXIIIe dynastie de Tanis
  • Pétoubastis II
  • Osorkon IV
  • Néferkarê Pamy II
  • Gemenefkhonsoubak
  • Sékhemkarê
  • Pétoubastis
XXIVe dynastie saïte
XXVe dynastie koushite
XXVIe dynastie saïte (1re partie)
Basse Époque
XXVIe dynastie saïte (2de partie)
  • Psammétique Ier
  • Nékao II
  • Psammétique II
  • Apriès
  • Amasis
  • Psammétique III
XXVIIe dynastie perse
  • Cambyse II
  • Bardiya
  • Darius Ier
  • Xerxès Ier
  • Artaxerxès Ier
  • Xerxès II
  • Sogdianos
  • Darius II
  • Artaxerxès II
XXVIIIe dynastie
XXIXe dynastie
XXXe dynastie
  • Nectanébo Ier
  • Téos
  • Nectanébo II
XXXIe dynastie perse
  • Artaxerxès III
  • Arsès
  • Darius III
Période grecque
Dynastie macédonienne
(parfois appelée XXXIIe dynastie)
Dynastie lagide
(parfois appelée XXXIIIe dynastie)
  • Ptolémée Ier Sôter
  • Ptolémée II Philadelphe
  • Ptolémée III Évergète
  • Ptolémée IV Philopator
  • Ptolémée V Épiphane
  • Ptolémée VI Philométor
  • Ptolémée VII Néos Philopator
  • Ptolémée VIII Évergète Tryphon (Physcon)
  • Ptolémée IX Sôter
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  • Ptolémée XI Alexandre
  • Ptolémée XII Néos Dionysos
  • Bérénice IV
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  • Ptolémée XV Césarion
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