Werner Knab

Werner Knab
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Biographie
Naissance
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Frankenthal (Palatinat rhénan, royaume de Bavière, Empire allemand)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 36 ans)
WeißenfelsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Juriste, membre de la GestapoVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
GestapoVoir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Membre de
SchutzstaffelVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
ObersturmbannführerVoir et modifier les données sur Wikidata
Condamné pour
Distinction
Croix de fer de 1re classeVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Werner Knab, né à Frankenthal le et probablement mort en , est un responsable allemand de la Sicherheitsdienst, la police politique de la SS, avec le grade de Obersturmbannführer.

Biographie

Membre de la Gestapo depuis 1935, il participa à l'Einsatzgruppe C de 1941 à 1943 sur le front de l'Est, puis fut nommé Leiter (chef) de la Gestapo (Abteilung IV) à Kiev. Il a également été chef de la Gestapo à Oslo après l'invasion de la Norvège (avril-).

Il fut ensuite transféré en France, où il était responsable du dixième Einsatz Kommando basé à Lyon, sous-divisé en deux branches qui ont pour patrons respectifs l'Hauptsturmführer Klaus Barbie et August Moritz. De à , il est Kommandeur der Sicherheitspolizei und des SD. il est cité, avec son grade et sa fonction, dans l’organigramme publié par le journal clandestin Spartakus () du groupe des Révolutionnaires communistes allemands et autrichiens (RKD) exilés en France[1]. Sa proximité avec l'accusé est évoquée lors du procès de Paul Touvier[2].

Disparu à la fin de la guerre, peut-être mort en février ou mars 1945 lors d'un raid aérien, il a été condamné à mort par un tribunal militaire à Lyon en 1954.

Notes et références

  1. Cécile Denis, Continuités et divergences dans la presse clandestine de résistants allemands et autrichiens en France pendant la Seconde Guerre mondiale : KPD, KPÖ, Revolutionäre Kommunisten et trotskystes, (thèse de doctorat réalisée sous la direction d’Hélène Camarade, soutenue publiquement le 10 décembre 2018 à l’université Bordeaux-Montaigne) (lire en ligne)
  2. « Touvier : demande de peine maximale sans aucune circonstance atténuante », L'Humanité, (consulté le ).

Liens externes

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