Riccardo Gualino

Cet article est une ébauche concernant un producteur de cinéma et une personnalité italienne.

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Riccardo Gualino
Biographie
Naissance
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BiellaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
, ou Voir et modifier les données sur Wikidata
FlorenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Sanctuaire d'OropaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Turin, Rome, FlorenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Période d'activité
Conjoint
Cesarina Gurgo Salice (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Riccardo Gualino Collection (1910-1930) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Riccardo Gualino, né le à Biella et mort le (à 85 ans) à Florence, est un entrepreneur, un collectionneur d'art, un écrivain et un producteur de cinéma italien. Il est surtout connu pour avoir créé et développé la SNIA Viscosa et dirigé la société de production Lux Film.

Biographie

Originaire d'une famille d'orfèvres implantée à Biella, Riccardo Gualino commence sa carrière dans le commerce du bois et commandite divers sites d'exploitation forestière en Roumanie. Avant 1914, il s'associe au financier suisse Werner Abegg pour former l'Unione Italiana Cementi (Union des ciments italiens) basé à Casale Monferrato.

En 1917, il fonde à Turin la SNIA (Società di Navigazione Italo Americana), en prenant le contrôle d'une partie des importations italiennes de charbon en provenance des États-Unis. Devenue la SNIA Viscosa en 1920, rachetant peu à peu la plupart des fabricants de soie artificielle de la Péninsule, Gualino réinvestit une grande partie de son capital à travers des montages financiers de plus en plus complexes, des holdings, qui interviennent dans la FIAT (dont il fut un temps le vice-président) mais aussi à l'étranger, par exemple en France, via la banque Albert Oustric. La SNIA Viscosa fut la première entreprise italienne à dépasser le milliard de lires.

En 1923 il propose aux producteurs turinois de chocolat en difficulté de s'unir dans une société, reproduisant les choix qui l'ont conduit à instituer l'UNICEM lors des années précédentes, et fonde l'Unione Nazionale Italiana Cioccolato e Affini (UNICA)[1] à laquelle adhèrent Michele Talmone, la Moriondo&Gariglio, la Cioccolato Bonatti, la Gallettine & Dora Biscuits et d'autres petits producteurs locaux. L'établissement de l'UNICA est érigé à Turin le long du cours Francia et avec ses 100 000 mètres carrés de superficie[2] est parmi les plus vastes d'Italie et possède des caractéristiques d'avant-garde au profit des conditions ouvrières : des pavillons lumineux et aérés, un laboratoire de chimie expérimentale, un département spécifique pour la production d'emballages, un standard téléphonique et une grande cantine pour plus de 1 800 employés[3].

En 1925, il entame une activité de mécénat, en rachetant et rénovant le futur théâtre de Turin. En 1928, il se fait construire un hôtel particulier à Turin par l'architecte Gino Levi-Montalcini, le « palazzo Gualino ».

Quand la crise de 1929 éclate, Riccardo Gualino se retrouve très exposé face à la spéculation financière et se voit impliqué dans diverses affaires. Publiquement opposé au fascisme, il ne reçoit aucune aide de la part du gouvernement de Mussolini. Accusé de banqueroute frauduleuse (notamment en France via l'affaire Oustric)[4], il est assigné à résidence surveillée sur Lipari en 1931, puis, l'année suivante, à Cava de' Tirreni. Il publie alors une partie de ses mémoires[5].

Il continue cependant d'exercer un contrôle indirect sur ses activités via son chargé d'affaires, Mario Palombi, implanté en France, qui dirige et développe la holding industrielle de chimie Rumianca et la société de production Lux Film. Après 1943, il tente de se remettre aux affaires et au mécénat.

Riccardo Gualino est considéré par les producteurs Carlo Ponti et Dino De Laurentiis comme un maître.

Publications

  • Domus animae : Poesie, Bologne, Bologna, Nicola Zanichelli, 1904.
  • Uragani : Romanzo, Palerme, R. Sandron, 1933.
  • Pioniere d'Africa, Milan, Fratelli Treves, 1938.
  • Solitudine, Rome, G. Darsena, 1945.
  • Testimonianze per un teatro, Turin, s.e., 1987 (posthume).

Notes et références

  • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Riccardo Gualino » (voir la liste des auteurs).
  1. Caponetti, 2018, p. 157-158.
  2. « Venchi Unica », sur museotorino.it
  3. Caponetti, 2018, p. 234.
  4. M. Privat, 1932.
  5. Frammenti di vita, A. Mondadori, 1931.

Voir aussi

Bibliographie

  • Maurice Privat, Oustric et Cie, Paris, Les Documents secrets, 1932.
  • (it)Pier Francesco Gasparetto, Sogni e soldi : vita di Riccardo Gualino, Turin, N. Aragno, 2007.
  • (it) Giorgio Caponetti, Il grande Gualino. Vita e avventure di un uomo del Novecento, Turin, UTET, (ISBN 978-88-511-6226-9, BNF 45733179, Service bibliothécaire national BIA0043651)

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
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