Pierre Rissient


Cet article est une ébauche concernant un réalisateur français et un scénariste français.

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Pierre Rissient
Pierre Rissient (à gauche), Jacqueline Ury, future « grande dame de la gastronomie » et Michel Mourlet, lors du déjeuner historique de Présence du Cinéma en l'honneur de Vittorio Cottafavi, le 17 décembre 1961.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
10e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Étienne Baptiste RissientVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Réalisateur, acteur, théoricien du cinéma, producteur de cinéma, scénariste, producteur associé, réalisateurVoir et modifier les données sur Wikidata

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Pierre Rissient, né le à Paris et mort le [1] dans la même ville, est un réalisateur, scénariste et producteur associé français. Il a exercé les fonctions d'attaché de presse et de conseiller artistique.

Biographie

Dès le milieu des années 1950, Pierre Rissient est une figure connue des ciné-clubs français. Il est, d'autre part, l'un des fondateurs du cercle des cinéphiles du cinéma Mac Mahon à Paris dont il assure alors la programmation[2]. Inventeur du célèbre « carré d'as » du Mac Mahon, il confie la présidence du Cercle d'abord à Joseph Losey, puis à Michel Déon. Grand admirateur du cinéma américain, il fait partie des premiers avec Patrick Brion, Jacques Lourcelles et Bertrand Tavernier à déceler l'importance de Jacques Tourneur, il défend avec passion des réalisateurs black listés comme Joseph Losey et Jules Dassin ou le scénariste Dalton Trumbo.

Il devient ensuite assistant réalisateur auprès de Jean-Luc Godard pour À bout de souffle (1960) puis de Michel Deville pour À cause, à cause d'une femme (1963). Il réalise en 1961 deux courts métrages, La Passe de Trois (dialogues de Michel Déon) et Les Genoux d'Ariane (dialogues d'Alain Archambault). Il a collaboré activement à la revue de Michel Mourlet, Présence du Cinéma (numéros 10, 14, 15 et 17). En 1965, il publie Joseph Losey, première monographie du cinéaste, aux Éditions universitaires. Attaché de presse avec Bertrand Tavernier, il aura été durant plus d'une quarantaine d'années conseiller artistique du festival de Cannes.

Grand découvreur de talents et l'un des introducteurs en Occident du cinéma asiatique, Pierre Rissient a été honoré de la médaille d'or Fellini par l'UNESCO en 2002. L'éminent critique américain Todd McCarthy lui a consacré un film, Pierre Rissient, homme de cinéma (2007). Il figure dans le générique de fin de La Mule, film de Clint Eastwood, dans l'hommage que ce dernier rend à cet ami disparu[3].

Filmographie

Réalisateur

Producteur associé

Acteur

Publication

  • 1966 Losey, Editions Universitaires, Classiques du cinéma

Notes et références

  1. (en) « Pierre Rissient, Influential Cannes Film Scout, Dies at 81 », sur Variety, .
  2. Michel Mourlet, L'Écran éblouissant. Voyages en cinéphilie 1958-2010, PUF, 2015. Dans la préface de cet ouvrage, Marc Cerisuelo dit de Pierre Rissient qu'il est « un jeune cinéphile omni-compétent au goût très sûr » et que, « avant d'imposer le cinéma asiatique en Occident », il est « un extraordinaire connaisseur du cinéma américain. »
  3. Le Point n° 2420 du 17 janvier 2019 ; page 84

Liens externes

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  • Jérémie Couston et Jacques Morice, « Pierre Rissient, le cinéphile au regard d'or », Télérama, 6 mai 2018
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