Nikkō bugyō

Les Nikkō bugyō (日光奉行?) sont des fonctionnaires du shogunat Tokugawa à l'époque d'Edo au Japon. Les nominations à ce poste éminent sont généralement réservées aux fudai daimyo[1]. L'interprétation classique de ce titre japonais est « commissaire » ou « surveillant » ou « gouverneur ».

Nikkō abrite le mausolée du shogun Tokugawa Ieyasu (Nikkō Tōshō-gū) et celui de son petit-fils Iemitsu (Iemitsu-byō Taiyū-in), ainsi que le Futarasan-jinja, qui date de 767 et le Rinnō-ji, fondé en 782. Le Nikkō Tōshō-gū, achevé en 1617, devient une attraction majeure de visiteurs dans la région pendant l'époque d'Edo. Un certain nombre de nouvelles routes sont construites durant cette période pour faciliter l'accès à Nikkō en provenance des régions environnantes.

Ce titre du bakufu désigne un fonctionnaire responsable de l'administration de la zone qui englobe le complexe de temple de la montagne Tōshō-gū à Nikkō. Le nombre de titulaires simultanés du titre varie avec le temps.

Ville shogunale

Durant cette période, un certain nombre de zones urbaines — dont Edo, Kyoto, Nagasaki, Nara, Nikkō et Osaka — sont considérées particulièrement importantes, et certaines sont désignées « ville shogunale ». Le nombre de ces villes shogunales passe de trois à onze sous l'administration Tokugawa[2].

Liste de Nikkō bugyō

  • Kan'o Haruhide (-1746)[3] simultanément kanjō-bugyō (1737-1753)[pas clair].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Nikkō bugyō » (voir la liste des auteurs).
  1. William G. Beasley, Select Documents on Japanese Foreign Policy, 1853-1868, 1955, p. 324.
  2. William Cullen, A History of Japan, 1582-1941: Internal and External Worlds, 2003, p. 159.
  3. Timon Screech, Secret Memoirs of the Shoguns: Isaac Titsingh and Japan, 1779-1822, 2006, p. 241, note 69.

Voir aussi

Bibliographie

  • William G. Beasley, Select Documents on Japanese Foreign Policy, 1853-1868, Londres, Oxford University Press, (réimpr. RoutledgeCurzon, Londres, 2001) (ISBN 0-19-713508-0 et 978-0-19-713508-2, lire en ligne).
  • Louis Cullen, A History of Japan, 1582-1941 : Internal and External Worlds, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-82155-X et 0-521-52918-2, lire en ligne).
  • Timon Screech, Secret Memoirs of the Shoguns : Isaac Titsingh and Japan, 1779-1822, Londres, RoutledgeCurzon, , 265 p. (ISBN 0-7007-1720-X).

Article connexe

v · m
Officiels du shogunat Tokugawa
Shoguns
Tairō
Rōjū
Wakadoshiyori
Kyoto shoshidai
Bugyō
Metsuke
  • Yagyū Munenori (1632–1636)
  • Mizuno Morinobu (en) (1632–1636)
  • Akiyama Masashige (en) (1632–1640)
  • Inoue Masashige (1632–1658)
  • Kagazume Tadazumi (en) (1640–1650)
  • Nakane Masamori (en) (1650)
  • Hōjō Ujinaga (en) (1655–1670)
  • Ōoka Tadatane (en) (1670)
  • Nakayama Naomori (en) (1684)
  • Sengoku Hisanao (en) (1695–1719)
  • Shōda Yasutoshi (en) (1699–1701)
  • Sakakibara Tadayuki (en) (1836–1837)
  • Atobe Yoshisuke (1839–1841, 1855–1856)
  • Tōyama Kagemoto (1844)
  • Ido Hiromichi (en) (1853–1855)
  • Tsutsui Masanori (en) (1854–1857)
  • Ōkubo Tadahiro (en) (1862)
  • Matsudaira Yasuhide (1864)
  • Nagai Naoyuki (1864–1865, 1865–1867)
  • Yamaoka Tesshū (1868)
  • Oda Nobushige (en) (1868)
Kyoto shugoshoku
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