Mihiragula

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Cet article est une ébauche concernant l’histoire et le monde indien.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Mihiragula
portrait d'après la monnaie
Fonction
Empereur
Alkhon
-
Toramana II (en)
Biographie
Décès
Vers ou vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Père

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Mihiragula ou Mihirakula (écriture gupta: , Mi-hi-ra-ku-la ; signifiant en persan : « conçu par Mithra », Sanskrit : Mihirakula, translittération chinoise, 摩酰逻矩罗, móxīluójǔluó ; également, chinois : 大族王 ; pinyin : dàzú wáng, japonais : 大族王, Daizoku-o) est un souverain des Huns dit Alkhon.

Il est Fils de Tora-māṇa[1]. Il arrive au pouvoir vers 502.

Il dirige son empire depuis sa capitale, Sagala, correspondant à l'actuelle Sialkot, au Pakistan[2].

Monnaie de Mihiragula.

En 520, il rencontre le moine bouddhiste chinois Song Yun[1]

Mihiragula est décrit dans le Voyage en Occident de Xuanzang (VIIe siècle) comme un bon dirigeant qui étend son pouvoir sur les royaumes environnants. Il est cité comme adorateur du dieu hindou Shiva dans une inscription du temple du soleil situé dans le territoire de Gwâlior (Inscription de Gwailor (en)). D'après la Rājataranginī (en), c'est un tyran d’une grande cruauté. En 528, il est vaincu près de Mandsaur par une coalition de royaumes indiens dirigée par Yashovarman (en), roi de Mâlvâ (voir Pilier de Mandasor (en)).


Il se réfugie alors au Cachemire, dont il disparaît vers 542. Les Alkhon, ainsi que les Huns Hephtalites, retirés au Cachemire et au Panjâb, finissent par être assimilés, tout comme ceux qui sont restés en Inde centrale.

Carte de son Empire


La défaite des Huns Hephthalites, illustration de 1915.

Notes et références

  1. a et b (en) Hans Bakkker, 24Th Gonda Lecture (lire en ligne)
  2. Bakker 2014, p. 113.

Liens externes

  • (en) The History of the White Huns, Eva Aradi, .
  • (en) Hans Bakker, The World of the Skandapurāṇa, Brill, (ISBN 9789004277144, lire en ligne)
  • icône décorative Portail du monde indien