La Bresse (Vosges)

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Pour les articles homonymes, voir Bresse (homonymie).

La Bresse
La Bresse (Vosges)
Le centre vu du Brabant
Blason de La Bresse
Blason
La Bresse (Vosges)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes des Hautes Vosges
Maire
Mandat
Maryvonne Crouvezier
2020-2026
Code postal 88250
Code commune 88075
Démographie
Gentilé Bressauds, Bressaudes
Population
municipale
4 041 hab. (2021 en diminution de 4,76 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Population
agglomération
10 424 hab.[1] (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 00′ 14″ nord, 6° 52′ 26″ est
Altitude 635 m
Min. 580 m
Max. 1 363 m
Superficie 57,94 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Bresse
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Bresse
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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La Bresse
Géolocalisation sur la carte : France
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La Bresse
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La Bresse
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La Bresse
Liens
Site web labresse.fr
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La Bresse Écouter (/la bʁɛs/) est une commune de montagne située dans le Nord-Est de la France, dans le département des Vosges, région Grand Est.

C'est le bureau centralisateur du canton de la Bresse.

Elle est réputée pour ses activités de montagne et ses stations de sports d'hiver, en particulier celle de La Bresse-Hohneck, la plus grande et plus haute station de ski du Nord-Est de la France, son point le plus élevé se trouvant à 1 350 m d'altitude.

Ses habitants sont appelés les Bressauds Écouter et les Bressaudes Écouter.

Géographie

Localisation

Localisation dans le département.
Situation géographique de La Bresse.
Légende.
Légende.

La commune est située au cœur du massif des Vosges, à 635 m d'altitude, dans la partie haute de la vallée de la Moselotte, à 57 kilomètres d'Épinal, à 14 kilomètres de Gérardmer par le col de Grosse Pierre et à 54 kilomètres de Colmar par le col de la Schlucht.

Elle est reliée à la vallée de la Thur et Mulhouse, à 63 kilomètres, par le col de Bramont (956 mètres). Son ban communal, très vaste, est limitrophe du département du Haut-Rhin, en Alsace.

Communes limitrophes

On note que Basse-sur-le-Rupt est en contact avec La Bresse en un seul point, situé sur la borne dite Pierre des Quatre Communes.

La Bresse est bordée à l'est par Metzeral, au sud-est par Wildenstein, au sud par Cornimont, à l'ouest par Rochesson, au nord-ouest par Gérardmer, au nord par Xonrupt-Longemer et au nord-est par Stosswihr.

Intercommunalité

La Bresse est le centre principal d'une agglomération de quatorze communes et 24 848 habitants, l'aire urbaine de La Bresse. Elle fait partie de la Communauté de communes des Hautes Vosges.

Voies de communications et transports

Voies routières

  • D34 en direction de Le Syndicat, Saint-Amé[2].
  • Route nationale 417 (D417) en direction de Remiremont.

Transports en commun

Aéroports à proximité
Nom Destinations Distance
Aéroport de Bâle-Mulhouse-Fribourg[4] France
Europe
Afrique
88 km
Aéroport de Colmar-Houssen France
Europe
70 km
Transports aériens

Les aéroports les plus proches sont :

En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).

Lignes SNCF
Gare de Remiremont.

Géologie et relief

Le territoire de la commune est situé en montagne et repose entièrement sur un socle de granite polymorphique à gros grains du massif des Vosges, issu lui-même du massif hercynien de l’ère primaire et sur de nombreux dépôts morainiques arrachés à ce socle par les glaciers. Ce socle s’est fracturé en se rehaussant lors du plissement alpin. Les grès alluvionnaires qui le recouvraient ont glissé sur le granite au-delà des limites de la commune en direction de Rochesson. Ce grès a été abondamment utilisé dans la construction avant la maîtrise de la taille du granite beaucoup plus dur.

Les quatre ou six glaciations successives de l’ère quaternaire ont vigoureusement érodé ces reliefs pourtant très résistants en y creusant les vallées en « Y » de Vologne et du Chajoux se rejoignant au centre-ville de La Bresse, préfigurant le lit de la Moselotte s'écoulant vers Cornimont.

Les derniers glaciers ont fondu il y a environ 6 000 ans en laissant de nombreuses moraines frontales bien visibles dans la vallée du Chajoux et quelques lacs comme le lac des Corbeaux et le lac de Blanchemer. La roche du Chastelat est un des rares exemples de verrou constitué de roche moutonnée[6].

On note près du lac de Lispach la présence d'une ancienne mine de cuivre abandonnée car trop pauvre pour être exploitée.

Le point culminant de la commune est le Hohneck, à 1 363 mètres d'altitude, également point culminant départemental ; le plus bas est à 580 mètres, à la sortie de la Moselotte.

La Bresse est la plus grande commune forestière des Vosges avec plus de 3 000 hectares de forêt communale, quelques parcelles privées, mais aucune forêt domaniale[7].

Sismicité

La commune est située dans une zone de sismicité modérée[8],[9].

Hydrographie et eaux souterraines

Fontaine de la Duchesse (source de la Moselotte).
Bassin versant de La Moselotte.
La Moselotte à La Bresse.

Cours d'eau et plans d’eau sur ou traversant la commune[10],[11] :

Ruisseaux[18] :

Blanchemer,
du Pheny,
de Lambexaire,
de Basse des Rus,
le Chitelet,
de Xoulces,
de Creusegoutte,
le Menaurupt,
des Bas Rus,
de Noire Goutte,
des Faignes Sous Vologne,
de la Goutte de Machey,
Goute du Regit,
des Faignes Fories,
Le ruisseau de Chajoux,

Gouttes[19] :

de Champy,
de la Rouge Faigne,
de la Vieille Montagne,
de l'Etang de la Cuve,
de Reucy,
de Saichy,
de Sechemer,
des Écorces.
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de la Bresse.

Climat

Pour des articles plus généraux, voir Climat du Grand Est et Climat des Vosges.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 882 mm, avec 14,8 jours de précipitations en janvier et 11,5 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gérardmer », sur la commune de Gérardmer à 7 km à vol d'oiseau[22], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 797,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[23],[24].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[25]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].

Urbanisme

Typologie

Centre-ville de La Bresse

La Bresse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[27],[28],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de la Bresse, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[30] et 10 424 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[31],[32]. La commune est en outre hors attraction des villes[33],[34].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15 %), prairies (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (5,6 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers de la Bresse

Liste des quartiers et lieux-dits de la Bresse
Nom du quartier Particularité
Centre-ville Quartier résidentiel, commerces, mairie, collèges, cinéma, supermarché, église, cimetière
La Basse des Feignes Moyenne montagne, agriculture, ancienne piste de ski, carrières de granite, chalets de tourisme
Le Bas Industrie (ancienne usine textile reconvertie), artisanat, restaurants
Les Baraques Quartier résidentiel, fond de vallée
Les Bastelles Zone agricole, zone industrielle
Belle Hutte Quartier résidentiel de tourisme, commerces, ski, nature, forêt
Bellevue Quartier résidentiel dominant légèrement la vallée et exposé favorablement au sud-ouest
Blanchemer Zone inhabitée, nature, lac glaciaire, zone de randonnée d'altitude, usine hydroélectrique
Les Bouchaux Zone agricole d'altitude peu peuplée exposée au nord et peu ensoleillée, habitat dispersé de fermes, chemin de croix, calvaire
Les Boudières Quartier résidentiel, collège public, bibliothèque
Le Brabant Zone agricole d'altitude, pistes de ski de fond et alpin, départ de randonnées, col limitrophe avec Cornimont, chapelle, restaurants, départ de parapentes, départ de randonnées d'altitude
Brâmont Zone agricole, habitat dispersé d'anciennes fermes, forêt, col limitrophe avec l'Alsace
La Brayotte Zone agricole d'altitude isolée, forêt, site géologique du Moutier des Fées, monument aux morts, anciennes carrières de granite
Les Bruches
Le Brûleux Quartier résidentiel
Le Cerceneux
Le Chajoux Vallée agricole, zone résidentielle, usines textiles, étangs, lac, tourbières, pistes de ski (fond et descente), tremplin de ski, ruisseau Le Chajoux
Les Champions Quartier résidentiel, petit commerce, gymnase, stade
Les Champs Claudon Ancienne zone agricole isolée et habitat dispersé d'anciennes fermes, forêt
Le Chastelat Zone agricole, quartier résidentiel d'altitude, monument religieux, site géologique (roche)
Le Chémeneau Zone agricole d'altitude et habitat dispersé d'anciennes fermes, monument de la guerre
La Clairie Quartier résidentiel, piscine, patinoire, salle plyvalente, cimetière excentré. Autrefois, présence d'une usine textile.
Le Couchetat du Haut Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes, carrières de granite
Le Couchetat du Bas
La Courbe Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes
Le Daval Quartier résidentiel de fond de vallée, industrie (ancienne usine textile), artisanat, grandes surfaces
Le Droit Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes, quartier résidentiel d'altitude, vue sur les crêtes des Vosges, exposition sud, tourbières d'altitude, carrières de granite, forêt
Les Écorces Zone industrielle et artisanale, camping
Le Fraiteux
Les Grands Viaux Usine textile, quartier résidentiel
Grosse Pierre Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes, anciennes carrières de granit, zone sportive (motocross et montée fantastique en moto, ski de fond, vtt, randonnée), col limitrophe avec Gérardmer
Les Huttes Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes, quartier résidentiel d'altitude, exposition sud
Lambexaire Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes
Le Lierna Lotissement résidentiel, zone agricole, ruisseau du Lierna qui a servi d'expérimentation à Joseph Remy, inventeur de la pisciculture
La Louvière
La Lunelle Lotissement résidentiel récent
La Méreuille Ancienne zone agricole d'altitude isolée et habitat dispersé de fermes en ruines (métairies), forêt, zone limitrophe avec Rochesson
Le Metty Quartier résidentiel et zone de colonie de vacances
Machais Zone d'altitude inhabitée, nature, tourbière, zone de randonnée d'altitude
Moyenmont Quartier résidentiel
Niachamp Zone industrielle et d'artisanat, déchèterie
Le Neuf Pré Zone résidentielle, ancienne école primaire
Le Nol Zone agricole de fond de vallée, industrie
La pâtis Coli
Les Planches Zone agricole de fermes dispersées, camping et habitations
Le Pont de Brâmont Zone agricole de fond de vallée et habitat dispersé de fermes, industrie (ancienne usine textile reconvertie), pied de col
Le Planot Paris Quartier résidentiel de fond de vallée, stade, anciennes fermes
Le Pré Jacquot Zone agricole d'altitude, départ de randonnées d'altitude
Le Pré de l'Orme Zone agricole d'altitude, quartier résidentiel d'altitude, monument de la guerre, ancienne usine textile
Le Saichy Zone agricole de fond de vallée
Le Raindé Zone agricole d'altitude et habitat dispersé de fermes, ferme-auberge, carrières de granite, ancienne pistes de ski de descente
Réchigoutte Quartier autrefois industriel (scierie communale, tissage) devenu essentiellement résidentiel, centrale hydroélectrique
Le Reucy Ancienne zone agricole et habitat dispersé d'anciennes fermes
La Rigue Zone agricole d'altitude et habitat dispersé d'anciennes fermes, quartier résidentiel d'altitude exposé au sud
Les Rives Quartier résidentiel escarpé exposé au Sud
La Roche Zone agricole d'altitude et habitat dispersé d'anciennes fermes, quartier résidentiel d'altitude exposé au sud
Le Rouan Quartier résidentiel, zone agricole
La Sausse Quartier résidentiel, zone agricole
Sèchemer Zone inhabitée d'altitude, étang de Sèchemer qui a servi de bassin d'expérimentation à Joseph Remy, inventeur de la pisciculture, zone de randonnées d'altitude
Les Tannes
La Ténine Zone agricole de fond de vallée, étangs qui ont servi de bassin d'expérimentation à Joseph Remy, inventeur de la pisciculture, forêt, pistes de ski de fond et de biathlon
La Truche
La Verbruche Première usine hydroélectrique au tout début du XXe siècle
Vologne Vallée, rivière la Moselotte autrefois appelée La Vologne zone agricole de fermes dispersées, pistes de ski de descente, téleskis, télésièges, zone résidentielle locale et touristique, village de chalets en bois, feigne et tourbière, restaurants fermes-auberges, col limitrophe avec Xonrupt-Longemer
 

Toponymie

Étymologie de Vologne

Vologne, une partie du village actuel de la Bresse, est un hameau initialement créé par des Alsaciens dans le fond est de la vallée dont l'appellation est d'origine germanique. Appelée successivement Walle (1404), Wolle (1426), Wall (1486), Woll (XVIe siècle), Wohl (XIXe siècle)[36], Vologne désigne à la fois la rivière « La Vologne » (ancien nom de la Moselotte jusqu'à la fin du Moyen Âge, à ne pas confondre avec la rivière La Vologne qui traverse notamment Gérardmer et Laveline-devant-Bruyères), la vallée de « Vologne » et le hameau « Vologne » situé à l'est de La Bresse et limitrophe avec l'Alsace.

Étymologie de La Bresse

Un autre hameau a été créé plus à l'ouest, à l'emplacement actuel du centre-ville, appelé La Bresse, ainsi qu'un autre hameau appelé La Petite Bresse, situé au lieudit actuel Les Champions. En 1593, on trouve la dénomination La Bresse en Vosges[37] et La Bresse en Vôge[38].

Plusieurs théories existent sur l'étymologie de La Bresse :

  • Dom Augustin Calmet évoque le vocable gaulois Brussia signifiant « bois », « broussailles », qui a donné divers toponymes comme Brixia, Brexia et Brissia
  • une autre théorie suppose que La Bresse tire son nom de la géographie locale à la jonction de deux vallées, Vologne et le Chajoux, qui « embrassent[39] » la montagne de Moyenmont, au pied de laquelle les rivières La Vologne et le Chajoux se rejoignent pour former la Moselotte. Cette particularité géologique a été reprise dans le blason communal sous la forme d'un Y.

Selon le chanoine Jean Hingre[40], on disait jadis Lai Brasse en patois.

Remarque : on trouve aussi les toponymes La Bresse dans le département des Vosges pour deux écarts des communes de Docelles et Jussarupt[41].

Histoire

La première voie monastique

Christianisée à partir du VIIe siècle, la haute vallée de la Moselotte fut d'abord empruntée comme simple chemin dans d'épaisses forêts pour relier les monastères de Remiremont et de Munster. Une légende affirme que Charlemagne serait venu chasser à Cornimont. Peu à peu se sont installées de petites colonies de pasteurs-défricheurs qui ont occupé et mis en valeur de nouveaux sites. Les Munstériens et ceux du Val d'Airy venus d'Alsace ont loué à l'autorité ducale les grands pâturages d'altitude.

Les premiers hameaux : Vologne, la Bresse et la Petite Bresse

Une communauté alsacienne s'est installée en fond de vallée de la Bresse, non loin des sommets, pour former un premier hameau qu'ils ont appelé Walle puis Wolle puis Wohl, plus tard francisé en Vologne.

Ferme dans la vallée du Chajoux.

Deux autres hameaux sont créés au Moyen Âge : la Bresse, située à l'emplacement de l'actuel centre-ville, et la petite Bresse, située au confluent des deux vallées Chajoux et Vologne, les deux en position surélevée par rapport à la zone des rivières marécageuses sauvages. Au fil des siècles, le peuplement de plus en plus intense et la construction de maisons ont fait que Vologne, la Bresse et la Petite Bresse ont fusionné en un seul village étiré le long de la vallée. Les zones les plus en altitude, situées dans des terrains très pentus et de travail agricole pénible colonisent peu à peu les deux versants de la vallée jusqu'aux limites de la forêt d'altitude, formant un habitat dispersé de grosses fermes isolées entourées de vastes pâturages (voir ci-contre la photo d'une ferme du Chajoux).

La colonisation intensive

Le peuplement progressif de la vallée de la Moselotte, depuis Vagney jusqu'à la Bresse, et des vallées adjacentes (Gerbamont, Sapois, Rochesson, Basse-sur-le-Rupt, Ventron), s'est effectué au gré des aléas climatiques, des épidémiques et des guerres, avec des campagnes successives de défrichement, jusqu'au déboisement presque complet des vallées au XIXe siècle, pour la conversion des forêts en terrains agricoles. Peu à peu, le commerce interrégional entre l'Alsace et la Lorraine s'est installé, rendu compliqué par le passage des convois de chevaux chargés de marchandises dans des chemins montagneux escarpés et dangereux, notamment au passage d'altitude des crêtes (sommets) à proximité du Rothenbachkopf, à une époque où les voies facilitées des cols n'existaient pas encore, c'est-à-dire avant 1842 qui vit l'ouverture d'une voie carrossable au col de la Schlucht.

L'Ancien régime

Sous l'Ancien Régime lorrain, La Bresse appartient au bailliage de Vôge. Son église, dédiée à saint Laurent, dépend du doyenné de Remiremont. La cure est à la collation de l’abbesse de Remiremont.

À partir de 1766, mais en pratique après l' annexion du duché de Lorraine, La Bresse dépend du bailliage de Remiremont et son église du diocèse de Saint-Dié érigé en 1777.

La Bresse et ses droits particuliers de justice

Pendant la période lorraine ducale, La Bresse jouissait d'un droit coutumier spécifique définissant la justice municipale et les modes d'élection des représentants de la communauté villageoise avec une rotation d'un an[42].

Le plaid général, dénommé localement plaid banal[43] était convoqué, présidé et tenu par le receveur et le contrôleur d'Arches au mois de mars[44]. Arches était avant l'annexion de la Lorraine ducale au royaume de France le siège d'une prévôté qui recouvrait, dans le bailliage de Vôge, la majeure partie du massif vosgien jusqu'aux crêtes, à l'ouest des deux autres prévôtés montagnardes de Bruyères et de Saint-Dié, cette dernière relevant du bailliage de Saint-Dié. Les deux officiers de la prévôté représentent le ministère public devant la cour de justice seigneuriale[45] en l'occurrence la justice municipale de La Bresse ; il s'agit donc d'une justice déléguée exercée au nom du duc par des magistrats professionnels comme les prévôts ou à défaut ses subalternes comme les receveurs[46],[Note 3] ou contrôleurs[47] qui cumulent les fonctions en représentant le souverain pour la justice et l'administration[48]. La veille du plaid banal, le mayeur (forme régionale du mot « maire »), convoque tous les habitants de la seigneurie en soirée au lieu où l'on tient habituellement justice. Ce lieu s'appelait Champ du Tilleul, en patois local le Champtel, car le banc en pierre où l'on rendait la justice ordinaire tous les samedis se trouvait à l'abri d'un tilleul. Aujourd'hui, il existe encore la place du Champtel au centre de La Bresse[49].

Le mayeur sortant fait faire lecture de tous les rapports de police qu'il présentera le lendemain aux représentants du pouvoir ducal. Il s'adresse d'abord exclusivement aux huit jurés de la ville pour leur faire lire les rapports, y ajouter quelque chose si besoin est, et obtenir leur assentiment quant à l'exactitude des contenus et de la forme. Dans l'affirmative, le mayeur et les jurés se retournent vers l'assemblée es concitoyens, procède à l'appel pour connaître les absents éventuels. Afin de ne commettre aucune erreur dans une région où les degrés de parenté sont extrêmement imbriqués, on désigne chaque personne par son nom patronymique et son surnom. Pour les personnes qui n'auraient pas comparu, il fallait payer cinq sols d'amende[50].

Le mayeur lit à voix haute les rapports de police (article trois) à l'assemblée pour que, si quelque chose a été omis, quelqu'un puisse encore intervenir, exprimer ses griefs ou rompre un silence qui serait nuisible ou favorable à l'accusé. Si personne ne se manifeste, le texte lu sera considéré comme définitif.

Alors que les officiers du duc de Lorraine sont assis, les habitants doivent s'approcher pour constater qu'on leur remet les rapports. On en fait cette fois une lecture plus solennelle. C'est également au plaid banal que l'on procède à l'élection des représentants de la communauté aux offices de mayeur, doyen, jurés et forestiers. La population doit proposer les noms de trois personnes pour devenir le nouveau mayeur de La Bresse. En cas de désaccord, il faut en proposer trois autres, et si les six premiers candidats proposés ne font toujours pas consensus, il faut en proposer trois autres encore. Dans le pire des cas, les officiers du duc doivent donc nommer le mayeur parmi 3, 6 ou 9 candidats[51].

Les habitants de La Bresse choisissent également par la même occasion trois personnes parmi lesquelles les officiers ducaux nommeront celui qui aura la charge de doyen[52]. On donne une petite bûche de bois au mayeur et au doyen, signe de leur nouvelle fonction et on les fait prêter serment sur les Saints Évangiles par devant les officiers du duc[53].

Puis on procède à l'élection des huit nouveaux jurés. Les officiers, le mayeur et le doyen désignent quatre jurés et les habitants les quatre restants. Les jurés, nommés ailleurs échevins, reçoivent également une petite bûche, symbole de leur fonction juridique. Ils prêtent serment sur la bible et jurent de rester impartiaux et de juger en conscience[53]. les jurés seront assistés par un lieutenant qui est également nommé pendant le plaid banal ; il prête serment devant les jurés[54].

Dès que les créations, les nominations et les prestations de serment ont été effectués, le plaid banal est tenu pour rendre la justice, percevoir les amendes et entendre les appels[55]. En outre, le mayeur fait élire pour un an les deux banvards par leurs prédécesseurs. Le banvard est le nom local du garde-forestier, mot d'emprunt à l'alémanique helvético-alsacien[56].

La Bresse est restée une communauté à petite justice de ban forestier indépendante jusqu'au où l'Assemblée vota l'abolition de tous les privilèges. Or, les Bressauds étaient bénéficiaires de privilèges. La proclamation de l'égalité de tous et pour toutes les institutions devant la loi a mis un terme à l'administration indépendante du ban. De 1790 à l’an X, La Bresse, avec l'autonomie d'une simple commune, a fait partie du canton de Cornimont.

Le désir d'indépendance des bressauds est immortalisé par leur devise « Plutôt pauvre que valet ».

La Seconde Guerre mondiale

Le centre de La Bresse détruit à l'issue du pilonnage d'artillerie.

Durant l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, la région est un foyer de résistance.

Lors de la Libération, La Bresse connait un sort particulièrement malheureux. Le , elle reçoit les premiers obus de l'artillerie alliée, destinés à chasser les Allemands. Pendant six semaines, le pilonnage d'artillerie est incessant. Chaque jour, une dizaine de maisons brûlent. Au total, ce sont 146 000 obus qui vont être déversés sur la localité, si bien que la ville est détruite à 80 %.

Le , les Allemands ordonnent à la population de quitter la ville pour midi. À l'heure dite, le cortège, conduit par le curé âgé de 80 ans, prend le chemin menant au lac des Corbeaux sous la neige qui tombe et à la nuit, il s'égare dans la forêt. Certains tombent épuisés dans la neige. Le lendemain, le convoi ayant perdu vivres, couvertures et charrettes, descend dans la vallée de Xoulces où les villageois restent cantonnés huit jours en pleine zone de combat. Finalement, le , les Allemands craignant une épidémie, les autorisent à franchir les lignes. Accueillis par les soldats français, les 2 900 Bressauds rescapés sont évacués vers le département de la Haute-Marne.

  • L'église Saint-Laurent est épargnée.
    L'église Saint-Laurent est épargnée.
  • Vue générale de La Bresse.
    Vue générale de La Bresse.
  • Vue générale vers la vallée de la Vologne.
    Vue générale vers la vallée de la Vologne.

Folklore

Une tradition orale, non vérifiable, voudrait qu'une rivalité d'un autre âge existât entre Gérômois et Bressauds et que quelques échauffourées eussent lieu au col de Grosse Pierre alimentant ainsi la légende d'une « Guerre des Hauts ».

Époque moderne : vallée agricole, industrielle et touristique

Longtemps vouée à l'agriculture vivrière, à l'industrie du bois, du granit et du coton[57], La Bresse est aujourd'hui l'une des principales stations de sports d'hiver des Vosges[58], la première en nombre de pistes.

Politique et administration

Découpage territorial

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Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges et rattachée à l'arrondissement d'Épinal[59].

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 mai 1953 Eugène Lemaire (1888-1968)[60]
Petit fils de Joseph Lemaire[61]
  Comptable dans l'industrie textile
mai 1953 mars 1959 Louis Auguste Steimer (1904-1991)[62]   Entrepreneur dans l'industrie textile
mars 1959 mars 1965 Jean Mougel (1919-2004)   Professeur de français, grec et latin
mars 1965 mars 1977 René Gonand   PDG de la SOPLEC (entreprise de menuiserie-serrurerie)
mars 1977 mars 2014 Guy Vaxelaire PS Technicien TDF
Conseiller général du canton de Saulxures-sur-Moselotte
(1979 → 1985 puis 1992 → 2014)
mars 2014 novembre 2019 Hubert Arnould (°1948) DVD Directeur commercial retraité, démissionnaire pour raison de santé
novembre 2019 En cours Maryvonne Crouvezier (°1952) DVD  
Liste des maires de 1611 à 1945

Avant la Révolution, soit de 1611 à 1789, le mandat durait un an, il y avait donc un maire par année
Source : Données et surnoms patois tirés des archives papier de la mairie de la Bresse, d'après un manuscrit de Paul Didierlaurent
[63]

Période Identité Étiquette Qualité
1611   Claude MANSUY    
1620   Laurent ARNOULD    
vers 1645   Luc HANS[64]    
1660   HUMBERTCLAUDE    
1665   Nicolas Laurent VAXELAIRE   Honnête, Maistre Bourgeois de la Bresse, Cordonnier, juré[65]
1686   Georges LAURENT    
1687   Nicolas AUBERT    
1688   Jean Florentin RICHARD    
1689   Brice ARNOULD    
1690   Dominique Jean CLAUDEL    
1691   Georges AUBERT    
1692   Nicolas HANS    
1693   Hilaire PERRIN    
1694   Claude LAURENT    
1695   Nicolas Simon PERRIN    
1696   Jacques PERRIN    
1697   François ABEL    
1698   Joseph PETITJEAN    
1699   Nicolas FLEURETTE    
1700   Laurent ARNOULD    
1701   Nicolas Paul REMY    
1702   ?    
1703   Léonard ARNOULD    
1704   Jean PIERREL    
1705   Pierre Le VAXELAIRE    
1706   Laurent Brice DEMANGE    
1707   ?    
1708   ?    
1709   Claude Blaise CLAUDON    
1710   Dominique CLAUDON    
1711   Jean CLAUDON    
1712   Joseph LAURENT    
1713   Joseph PERRIN    
1714   Nicolas RICHARD    
1715   Jean Claude PERRIN    
1716   ?    
1717   Claude RICHARD    
1718   Joseph HANS    
1719   Sébastien ARNOULD    
1720   Nicolas ROCHATTE    
1721   Claude REMY    
1722   Jean CLAUDON    
1723   Paul REMY    
1724   Jean Nicolas PERRIN    
1725   Dominique CLAUDEL    
1726   Jacques Nicolas PIERRON    
1727   Jacques Nicolas PERRIN    
1728   Pierre PERRIN    
1729   Laurent PERRIN    
1730   Jacques REMY    
1731   Claude HUMBERTCLAUDE    
1732   Charles CLAUDEL    
1734   Laurent Léonard ARNOULD    
1735   Joseph ARNOULD    
1736   Bastien LAURENT    
1737   Joseph Jean PERRIN    
1738   Claude DEMANGE    
1739   Sébastien AMET    
1740   Claude CLEMENT    
1741   Nicolas MARION    
1742   Brice HUMBERTCLAUDE    
1743   Laurent Léonard ARNOULD    
1744   Laurent Noël DEMANGE    
1745   Jean Colas DIDIERLAURENT    
1746   Jean Nicolas MARION    
1747   Laurent Simon PERRIN    
1748   Mathias Jean DEMANGE    
1749   Joseph PIERRAT    
1750   Sébastien PERRIN    
1751   Nicolas Dominique CLAUDEL    
1752   Nicolas Jacques PERRIN    
1753   Joseph RICHARD    
1754   Mathieu DEMANGE    
1755   Laurent Nicolas PERRIN    
1756   Claude Nicolas PERRIN    
1757   Jean Claude DEMANGE    
1758   François CLAUDE    
1759   Claude REMY    
1760   Sébastien Claude CLEMENT    
1761   Sébastien ROCHATTE    
1762   Nicolas Romaric PERRIN    
1763   Jean Claude LE VAXELAIRE    
1764   François PERRIN    
1765   Noël LE VAXELAIRE    
1766   Joseph CLAUDON    
1767   Joseph CLAUDEL    
1768   Nicolas HANS    
1769   Laurent LE VAXELAIRE    
1770   Jean Claude ABEL    
1771   Etienne ARNOULD    
1772   Claude PERRIN    
1773   Nicolas Charles CLAUDEL    
1774   ?    
1775   Jean Philippe PERRIN    
1776   Nicolas AUBERT    
1777   Georges RICHARD    
1778   Nicolas ? Etienne REMY    
1779   MANSUY ? CLEMENT    
1780   ?    
1781   ?    
1782   Jean Claude REMY    
1783   Dominique FLEURETTE    
1784   Claude CLEMENT    
1785   Nicolas PERRIN    
1786   Nicolas HANS    
1787   Sébastien CLAUDEL    
1788   Nicolas CLAUDEL    
1789   François CLAUDEL    
1790   ?    
Période Identité Étiquette Qualité
1790   ?    
20 octobre 1791   Jean-François PERRIN   Surnom patois : « França das Heuttes »
17 novembre 1795 (26 brumaire an IV)   Laurent AUBERT   Surnom patois : « Yeuyant Colas »
17 février 1797 (29 pluviôse an V)   Joseph CHALON   Surnom patois : « Jeuget H'halon »
30 mars 1798 (10 germinal an VI)   Joseph ROCHATTE   Surnom patois : « Quigé »
7 août 1800 (19 thermidor an VIII)   Joseph ROCHATTE   Surnom patois : « Quigé »
29 mai 1802 (9 prairial an X)   Jean-Joseph REMY   Surnom patois : « Jean Jeuget Pol »
6 novembre 1802 (15 brumaire an XI)   Jean-Nicolas CLÉMENT   Surnom patois : « Pétière »
2 novembre 1811   Étienne AUBERT   Surnom patois : « Tiané Colas »
2 décembre 1813   Laurent AUBERT   Surnom patois : « Yeuyant Colas »
3 septembre 1815   Jean-Georges DIDIER-LAURENT   Surnom patois : « Jean-Geoge Geogi-Geoge »
4 juillet 1823   Jean-Nicolas CLAUDEL   Surnom patois : « Lé p'tit Colas Biase »
19 décembre 1826   Laurent REMY[66]   Surnom patois : « Laurent Jozon »
Marcaire. Père de Joseph Remy[67],[68],[69],
inventeur de la reproduction artificielle des truites
2 avril 1830   Jean Joseph DIDIER-LAURENT   Surnom patois : « Jeuget Jean Geoge »
Fromager
13 septembre 1830   François CLAUDEL   Surnom patois : « Françouais Yoyo »
Marchand
1er juin 1833   Valentin ABEL   Surnom patois : « Valentin Ménaine »
Boulanger, cultivateur, manufacturier textile[60].
14 avril 1848   Paul ABEL   Surnom patois : « Popol Poli »
Fromager, cultivateur
13 août 1848   Jean Joseph LEDUC   Surnom patois : « Jeuget Jean di Duc »
Fromager, fabricant de calicots, entrepreneur de coupe
16 juin 1855   Jean-Nicolas CLAUDEL   Surnom patois : « Colon Zazan »
Marchand
    Jean-Claude PERRIN   Surnom patois : « Chancha »
Maire par intérim
13 août 1858   Victor VALENTIN   Surnom patois : « Victor Lolot »
Filateur et fabricant
25 novembre 1865   Jean-Nicolas REMY   Surnom patois : « Jean Babeth »
Cultivateur
26 avril 1868   Louis Mansuy ARNOULD   Surnom patois : « Louis dé lè Grosse Tine »
Directeur de tissage
13 octobre 1870   Joseph LEMAIRE (1818-1898)[70]   Surnom patois : « Dédet Minique Tantêt »
Négociant
8 octobre 1876   Sébastien MOUGEL   Surnom patois : « Boih'tiet Laurent dé lè Heutte »
Marchand
30 mars 1879   Laurent LEDUC   Surnom patois : « Yeuyant Geujet Jean »
Manufacturier
31 mai 1885   Louis Philippe Albert CLAUDEL   Surnom patois : « Albert Colon Zazan »
Négociant, né à la Bresse le 30 juillet 1846[71],[72] et mort à la Bresse le 14 octobre 1926[73]
14 mai 1912   Jean DIDIER-LAURENT   Surnom patois : « Jean Aigate Hhimont »
1928 1944 Jean BODENREIDER   Dit « Boden », déporté en Allemagne en novembre 1944
1944 1945 Camille MOUGEL   Surnom patois : « Camille Victor Mimi », président de la délégation spéciale
 

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[75].

En 2021, la commune comptait 4 041 habitants[Note 4], en diminution de 4,76 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
2 2102 3362 4662 4972 8833 0243 0853 2953 743
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
4 0053 7293 8433 9373 9644 0764 1464 5604 787
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
5 0765 6555 2115 1945 2135 2073 0204 7184 980
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
5 2905 3955 3695 1914 9284 7284 7004 3554 154
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2021 - - - - - - - -
4 041--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[76] puis Insee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique

Santé

Professionnels et établissements de santé[78] :

Cultes

Politique environnementale

Électricité

Créée en 1934 pour exploiter le barrage du lac des Corbeaux, la régie municipale d'électricité[80] ou RME – 10 employés actuellement – est chargée par la municipalité de La Bresse de l'entretien et du développement des équipements de production et de distribution de l'électricité produite aujourd'hui par six groupes hydroélectriques à savoir[81] :

Bien que l'ensemble de ses équipements ne fournisse qu'environ 15 %[85] de la consommation globale de la ville (industrie, particuliers, commune), la RME est chargée de la distribution et de la facturation de la totalité du besoin en achetant à Électricité de France (EDF) le complément nécessaire.
Aujourd'hui la production est assistée par ordinateur afin d'optimiser l'utilisation de l'eau disponible en fonction du prix de l'électricité. C'est justement cette eau disponible qui limite la production locale d'électricité et non la puissance installée des turbines qui avoisine les 3 870 kW.
Par décision du conseil municipal, la taxe locale sur l'électricité n'est pas appliquée aux habitants de La Bresse, contrairement à la pratique d'EDF quand elle distribue et facture elle-même l'électricité.

Budget et fiscalité 2011-2022

Les comptes 2011 - 2022 de la commune s'établissent comme suit[86] :

Évolution budgétaire en milliers d’€uros
Postes 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Produits de fonctionnement 8 023  7 629  8 441  8 550  8 358  7 224  8 433  8 328  8 443  8 150  9 638  20 064 
Charges de fonctionnement 5 942  6 152  9 541  6 417  7 032  6 952  7 538  7 751  7 738  7 288  8 657  18 006 
Total des ressources d'investissement 2 140  5 889  6 646  3 545  4 299  3 479  4 544  3 579  2 617  1 944  2 298  2 442 
Emplois d’investissement 3 126  5 000  7 210  3 101  4 104  4 986  3 021  3 236  2 981  2 734  3 176  2 296 
Dette 2 202  3 009  2 685  2 240  1 908  3 378  2 953  3 697  4 044  3 551  3 120  1 958 
Source : Ministère de l’Économie et des Finances : Finances locales 2022 sur la base Alize du Ministère des Finances.
Éléments de fiscalité locale 2022
Recettes fiscales en milliers d’€ en € par habitant Moyenne
de la strate démographique
(3500 à 5000 hab.)
Taxe d’habitation (y compris THLV) : taux voté : 21,00 % 651 000  152  33 
Taxe foncière sur les propriétés bâties : taux voté : 40,05 % 2 780 000  647  468 
Taxe foncière sur les propriétés non bâties : taux voté : 30,42 % 36 000  14 
Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : taux voté : 0,00 %
Cotisation foncière des entreprises : taux voté : 0,00 %
Source : Ministère de l’Économie et des Finances[87] :

Montant total des dettes dues par la commune au  : 1 958 000  pour 4 293 habitants, soit 456  par habitant (moyenne de la strate démographique à même date : 726 ).

Chiffres clés : Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible par unité de consommation : 22 260 [88].

Jumelages

La ville de La Bresse est jumelée avec :

  • Drapeau du Mali Ménaka (Mali), communauté targuie du Mali[89].
  • Depuis plusieurs années, des échanges d'amitié sont entretenus avec la ville allemande de Pforzheim qui avait accueilli des déportés bressauds pendant la Seconde Guerre mondiale[90].
  • Depuis 2010[91], des échanges se lient avec Durbuy (Belgique), principalement autour des festivals de sculpture de ces deux communes.

Enseignement

Plusieurs établissements se partagent l’enseignement de la maternelle à la classe de troisième sur le modèle école élémentaire en France et collège en France sur le territoire de la commune. Tous assurent le ramassage scolaire et un service de restauration pour le déjeuner :

  • l’école primaire publique, regroupée depuis la rentrée 2014 sur un seul site ;
  • l’école et collège Saint-Laurent, établissement privé sous contrat, offrant en plus une option d’internat à 45 collégiens habitant dans la région[92].

Sports

Une seule association, créée en 1907, regroupe la quasi-totalité des disciplines sportives : La Bressaude, avec 17 sections regroupant 1 150 licenciés : athlétisme, badminton, basket-ball, cercle nautique, escalade, football, golf, gymnastique, moto, pétanque, roue verte, ski, tennis, tennis de table, tir, triathlon et vol libre.

La commune a reçu en 1996 le Challenge de la ville la plus sportive de France décernée par le journal L'Équipe dans la catégorie des villes de moins de 30 000 habitants.

Manifestations culturelles et festivités

Plusieurs manifestations ont lieu chaque année :

  • Janvier : Festival Accords des montagnes, festival d'accordéon ;
  • Mai : Festival international de sculpture Camille Claudel (semaine de l'Ascension)[93] ;
  • Juillet : Festival de Scrabble ;
  • Juillet : La montée impossible, épreuve originale de hill climbing ;
  • Octobre : Muddy Run (ex-Strong Man Fisherman) ;
  • Octobre : concert décentralisé du Festival Nancy Jazz Pulsations ;
  • Octobre : Fête des cucurbitacés en octobre ;
  • Concerts avec l'association Rock Altitude (Simon Philips, Betraying the Martyrs...) ;
  • Expositions, conférences, animations à la Maison de La Bresse.

Depuis plus de 40 ans, de nombreuses compétitions sportives internationales ont été organisées à La Bresse, notamment[94] :

  • 1981, 82, 83, 86 : Coupe du monde de ski de fond hommes et dames ;
  • 1985 : Coupe du monde de ski de fond dames ;
  • 1987 : Championnat du monde de course d’orientation ;
  • 1987 : 1re Course F.I.S. de ski alpin ;
  • 1988 : Finale Coupe d’Europe de ski alpin ;
  • 1989 : Coupe d’Europe de ski alpin hommes ;
  • 1991 : Coupe d’Europe de biathlon ;
  • De 1992 à 1996 : Trophée Andros ;
  • 1992 : Coupe d’Europe de biathlon ;
  • 1992 : Coupe d’Europe de ski alpin hommes ;
  • 1996 : Coupe du monde de snowboard ;
  • 1997 : Coupe du monde de Trial Moto ;
  • 1997, 2000, 2007 : Ville-étape de la Grande Boucle féminine ;
  • 1998 : Départ de la Grande Boucle féminine ;
  • 1999 : Coupe du Monde de parapente ;
  • 2000 : Ville-étape de la Grande Boucle féminine ;
  • 2001 : Trial Moto des Nations ;
  • 2002 : Championnat du Monde de Pêche à la Mouche ;
  • 2009, 2011 : Coupe du Monde de descente VTT ;
  • 2010, 2011, 2012 : Strongman Run ;
  • 2012 : Championnat du Monde de Trial Moto ;
  • 2012 : Coupe du Monde de crosscountry VTT ;
  • 2013 : Coupe du Monde de rollerski ;
  • 2013, 2014 : Muddy Run.

Économie

Entreprises et commerces

Ancien métier à tisser dans le magasin « Tissus Gisèle ».

Depuis la crise de l'industrie textile, du bâtiment et de la plasturgie dans la deuxième partie du XXe siècle, l'emploi s'est considérablement modifié sur le territoire de la commune en devenant plus diffus et plus artisanal.

Les huit premiers employeurs sont :

  1. Les Zelles (fenêtres aluminium et PVC) : entreprise créée en 1946 avec 480 employés (total société) au [95] 310 employés sur la commune[96] ;
  2. Commune de La Bresse : 195 employés au [97] ;
  3. Labellemontagne (groupe) : 250 employés en 2015 et 120 moniteurs de ski affiliés à l'École du ski français (ESF)[98] ;
  4. Tissus Gisèle : 96 employés[99] ;
  5. Graniterie Petitjean SAS : 87 employés au [100] ;
  6. Initial BTB Eurogant : 75 employés[101] ;
  7. Chalets et Maisons Bois Poirot : 49 employés au [102].
  8. Bol d'Air, société de sports, de loisirs et de tourisme : 55 emplois saisonniers correspondant à une trentaine d'emplois à temps plein à l'année[103].

En 2009, des emplois représentent 41 % des 2 425 emplois[104] recensés sur le territoire de la commune, le reste étant réparti dans de nombreuses entreprises de moins de 30 salariés.

L'économie touristique et les équipements d'accueil et de loisirs

Halles des congrès-Piscine-Office de tourime.

Outre son domaine skiable, la commune dispose d'importants sites d'accueil touristique. La Bresse est en effet une destination touristique « 4 saisons » reconnue et labellisée « Station touristique / Commune touristique ». Elle dispose d’infrastructures d’accueil diversifiées et de nombreux équipements sportifs et de loisirs pour l’été et l’hiver : complexe piscine-loisirs, Espace Loisirs-Patinoire, Le Domaine nordique, Le "domaine du Haut des Bluches" (camping-caravaneige, chalets, gîtes…)[105] qui s’est substitué, avec le camping du "Domaine de Belle-Hutte"[106], au Camp Gabriel-Henri Ferry, du nom du principal promoteur et réalisateur du « Camp des Écorces », créé à l'origine par le syndicat d'initiative de La Bresse, dont les premiers présidents ont été successivement[Note 5], en 1935, Jean Clovis (pharmacien) puis en 1944, jusqu'en 1958 date de son décès, Gabriel Henri Ferry[107].

Le centre Odcvl au Pont du Metty.

L'Odcvl, société coopérative française créée en 1939, commercialise principalement des séjours de vacances en France et à travers le monde pour groupes et familles. Elle dispose d'un centre permanent dans la commune.

L'agritourisme. Les marcairies et les fermes-auberges du massif vosgien, dans les chaume (montagne), notamment sur la route des crêtes, l'auberge "Le Couchetat" (La montagne des lamas[108]), la chèvrerie du Brabant[109] témoignent encore aujourd'hui de l'activité agricole des vallées des Hautes-Vosges qui a su adapter l'activité rurale aux apports du tourisme[110].

Les barrages de production électrique sont également propices aux activités de loisirs[111] : pêche, baignade, nautisme…

Le domaine skiable

La commune de La Bresse compte trois domaines skiables qui sont :

Pisciculture

Hommage à Joseph Rémy et Antoine Géhin.

Dans la Moselotte comme dans toutes les rivières des Vosges granitiques, l’eau est abondante, fraîche, aérée et légèrement acide ; c’est le biotope idéal de la truite fario et du saumon de fontaine. C’est ainsi qu'en observant attentivement le mode de reproduction de ces salmonidés en milieu naturel qu’en 1843, deux Bressauds, Joseph Remy[112] et Antoine Géhin, mirent au point la fécondation artificielle et l’incubation de ces poissons, permettant dès lors l’élevage en nombre et le repeuplement des rivières déjà menacé à cette époque.

Bien que certains documents[113] attestent que cent ans plus tôt en Allemagne et en Autriche, plusieurs biologistes, dont Stephan Ludwig Jacobi (1711-1784)[114], aient décrit le mode de reproduction de la truite, la paternité de la réactualisation et de la mise en pratique de la fécondation artificielle a été attribuée aux deux Bressauds[115] (Le Chasseur français no 651 de page 76[116]) et la FAO[117].

Le rôle et le mérite de chacun dans la mise au point et dans la divulgation de la méthode est difficile à départager[118],[119], d’autant plus qu’entre temps, un embryologiste, Victor Coste, informé des travaux des deux Bressauds, a publié et s’est vu attribuer cette découverte par le Collège de France où il était professeur.

C’est donc conjointement que les deux Bressauds furent honorés par la municipalité en 1957 par une stèle devant la mairie puis, en 2006, lors de la réhabilitation de la place du Champtel, par une plaque commémorative à proximité d’une fontaine en granit ornée d’une truite crachant de l’eau (voir photo dans la galerie) et par l'apposition d'une truite d'azur sur le blason de la ville (voir ci-dessous).

Parcs de loisirs

La Bresse est un haut lieu touristique et propose de nombreuses activités en lien avec la riche nature à disposition. Parmi les différentes possibilités, le parc d'aventure Bol d'air propose des idées de week-end à La Bresse[120].

Culture locale et patrimoine

  • La mairie.
    La mairie.
  • L'église Saint-Laurent.
    L'église Saint-Laurent.
  • Chapelle du Brabant.
    Chapelle du Brabant.
  • La pierre de justice de la place du Champtel.
    La pierre de justice de la place du Champtel.

Lieux et monuments

  • La mairie.
Église Saint-Laurent.
  • L'église Saint-Laurent :
    • les vitraux, supervisés par l'architecte E. Deschler, ont été réalisés en 1952 par les Ateliers Loire[Note 6] ;
    • l'orgue de 1822 est de Callinet. Il sera ensuite transformé en 1842, réparé en 1877, puis remanié en 1905 et en 1929-1930[122],[123],[124] ;
    • le chemin de croix en pierre a également été réalisé par les Ateliers Loire, en 1956.
  • Le monument aux morts[125],[126].
  • La chapelle du Brabant.
  • La vierge du Chastelat[127].
  • Les croix sur la commune[128].

Patrimoine naturel

C'est une des 189 communes[129] du parc naturel régional des Ballons des Vosges. La cité est labellisée Station Verte.

Gastronomie

Un des plats traditionnels les plus fréquents des Hautes-Vosges est les tofôlles, un plat de pommes de terre à l'étouffée accompagné de palette de porc fumée appelée dehpeuille (de dépouille) en patois de la Bresse.

Le dessert le plus fréquent est la tarte aux myrtilles (appelée tarte aux brimbelles selon l'usage vosgien), grâce à la présence de grands champs de myrtilliers sauvages dans les hauts de la Bresse.

La Bresse et ses environs des Hautes-Vosges — ainsi que les proches vallées alsaciennes — sont le berceau de la fabrication du munster, un fromage au lait de vache très crémeux.

Personnalités liées à la commune

Plaque commémorative Remy-Géhin.
  • Joseph-Melchior Perrin (né le à La Bresse[132]), curé de Beaufremont et administrateur de Lemmecourt en 1735.
  • Joseph Perrin (1754-1800), général de brigade de la Révolution française né à La Bresse et mort de ses blessures reçues au siège de Gênes durant la campagne d'Italie[133].
  • Georges Perrin, manufacturier (1811-1873)[134].
  • Eugène Philippe, industriel (1980-1955)[135].
  • Joseph Remy (1804-1854)[136], inventeur de la reproduction artificielle des truites au XIXe siècle. Sa méthode a été divulguée avec l’aide d’Antoine Géhin, né à Ventron (1805-1859), cafetier et pêcheur de la Bresse.
  • Jean Nicolas Truchelut (né le à la Bresse et mort le à Neuilly-sur-Seine), est un horloger, inventeur puis photographe.
  • Louis-Prosper Claudel (1826-1913), père de la sculptrice Camille Claudel et de l'écrivain Paul Claudel.
  • Charles Mougel dit Charles Mougel-Bey (1832-1918), directeur de l’École normale du Caire[137].
  • Paul Didierlaurent (né le [138] à La Bresse et mort le dans la même ville)[139], ouvrier du textile, historien régionaliste, auteur de pièces de théâtre sur les traditions des Hautes-Vosges, chef de musique de l'harmonie municipale de la Bresse. Après que les alliés aient bombardé la ville en 1944 pour la libérer de l'occupation allemande, il a sauvé des décombres de la mairie une partie des archives de La Bresse, endommagées par la destruction et l'eau des pompiers[140].
  • Albert Lapierre (1896-1945), médecin résistant. Arrivé à la Bresse en 1926, il est le seul médecin pour 5000 habitants, résistant après l’invasion de l’Allemagne, il sera arrêté le 11 avril 1944 puis déporté au camp de concentration de Mauthausen en Autriche où il mourra le 15 avril 1945, 3 semaines avant la libération du camp. Son nom donnera le nom de la rue du Docteur Lapierre à la Bresse[141].
  • Georges Savouret (1909-1988), professeur, résistant, ethnologue[142].
  • Pierre Humbertclaude (1899-1984), procureur général des marianistes[143].
  • Jean Mougel (1919-2004), maire de la Bresse (1959-1965) et auteur de La petite Nèratte, roman historique (1985).
  • Raymond Perrin (La Bresse, 1940), essayiste et historien des livres et journaux pour la jeunesse. Spécialiste de l'œuvre de Pierre Pelot et de celle d'Arthur Rimbaud
  • Gilbert Poirot (1944-2012), sauteur à ski né à La Bresse.
  • Jean-Marie Poirot (1945-2015), sauteur à ski né à La Bresse.
Guy Vaxelaire.
  • Guy Vaxelaire (né en 1949 à La Bresse), maire pendant 37 ans, de 1977 à 2014. Membre du Parti socialiste, il a également été conseiller général du canton de Saulxures-sur-Moselotte, président de la communauté de communes de la Haute Moselotte, président du SIVU Tourisme des Hautes-Vosges, vice-président de l'Association nationale des élus de la montagne et secrétaire de l'Association nationale des maires des stations de montagne. Il fut le suppléant de Jean Valroff, député socialiste de 1981 à 1988 de la 3e circonscription des Vosges.
  • Jean-Pierre Géhin (né en 1953), écrivain régionaliste[144].
  • Gérard Colin (né en 1958), sauteur à ski.
  • Véronique Claudel (née en 1966), médaillée d'or olympique à Albertville en relais de biathlon et de bronze à Lillehammer (Norvège) en 1994.
  • Éric Humbertclaude (né en 1961), musicien, organiste, compositeur contemporain, écrivain et essayiste, musicologue, chercheur et archiviste spécialisé dans la musique contemporaine et la musique pour orgue. Il a passé sa jeunesse à la Bresse.
  • Jean-Paul Didierlaurent (né en 1962-), écrivain, nouvelliste et romancier, habitant de La Bresse, auteur notamment de Le liseur du 6 h 27.
  • Nicolas Holweck, Directeur Général de l'AS Monaco[145].
  • Olivier Claudon (né au XXe siècle), artiste peintre et illustrateur, originaire de La Bresse et résidant à Cornimont[146].
  • Annick Vaxelaire-Pierrel (née en 1974), skieuse de fond professionnelle, elle participa aux Jeux olympiques de Nagano (Japon) en 1998 et à ceux de Salt-Lake-City (États-Unis) en 2002. Son club actuel est le ski-club Vagney-Rochesson.
  • Igor Cuny (né en 1982), patineur sur route.
  • Titouan Perrin-Ganier (né en 1991), vététiste.
  • Neïlo Perrin-Ganier (né en 1996), vététiste.

Héraldique

Blason Blasonnement :
D'argent au pairle de gueules accompagné en chef d'un banc de pierre « pierre de justice » de sable à dextre d'une truite d'azur allumée de gueules et à senestre d'une roue à aubes de sable.
Commentaires : Le pairle symbolise la forme des vallées et sa couleur rouge rappelle les sacrifices de la population lors des guerres. Le champ blanc rappelle la neige, le banc de pierre du Champtel était un lieu de jugement, l'élevage artificiel de la truite est né au village et la commune produit sa propre électricité[147].

Pour approfondir

Bibliographie

  • La Bresse et ses vallées : Mémoire et histoire de la montagne, Fédération des sociétés savantes des Vosges - Les Racines bressaudes M.L.C., .
  • Archives départementales des Vosges, série H, Clergé régulier avant 1790, Répertoire numérique détaillé établi par André Philippe, archiviste départemental (1905-1937), présenté par Raymonde Florence, Épinal 1924 / 2004 : p. 137 à 181 : 7 H 'Prieuré du Saint-Mont' - Archives riches et importantes notamment pour quelques localités dont La Bresse.
  • Les villes et villages des Vosges: La Bresse : Extrait de l'important ouvrage écrit par Paul Didierlaurent, spécialiste d'histoire locale.
  • Jean-Claude Flageollet, Sur les traces des glaciers vosgiens, vol. 212 pages, CNRS éditions, , 212 p. (ISBN 978-2-271-05960-4 et 2-271-05960-7).
  • Collection de documents inédits dans l'histoire économique de la révolution française, publiés par les soins du ministre de l'instruction civique : La Bresse : pages 159 à 166.
  • Cartes Postales Anciennes des Vosges : Le Pays de Remiremont : La Bresse.
  • La conquête des Hautes-Chaumes par les marcaires de la vallée de Munster : la redevance versée pour Woll (La Bresse) et Gertsee (Gérardmer) sous forme de fromages fabriqués un des jours précédant la Saint-Jean.
  • Gabriel Remy, Histoire de La Bresse et des Bressauds, vol. 399 pages, édition à compte d'auteur (1987)
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune.
  • La Seconde Reconstruction dans l’est des Vosges, par Jean-Yves Henry : L'exemple de La Bresse.

Articles connexes

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  • La Bresse, sur le Wiktionnaire

Liens externes

  • (fr + en) Site de la mairie.
  • (fr + en) Site de l'office de tourisme.
  • La Bresse : chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet.
  • La Bresse sur le site de l'Institut géographique national (IGN).
  • Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Jean-Yves Henry, Georges Louis Arlaud, archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région Lorraine.

Notes et références

Notes

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Le receveur général et les receveurs particuliers étaient chargés de recevoir, donc d'encaisser, les recettes, les « exploits et profits », du secteur dont ils étaient responsables.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Historique des Présidents de l'O.T. / S.I. : 1936 : Paul Clovis ; 1944 : Gabriel Ferry ; 1951 : Jean Clovis ; 1960 : Robert Philippe ; 1963 : Christian Guyonnet ; 1964 : Marcel Claude ; 1967 : Michel Larue ; 1973 : Hubert Cherrey ; 1980 : Jean-Claude Vallée ; 1994 : Jean Mougel ; 1995 : Pierre Bastien ; 1997 : Daniel Curien (dernier président de l'association) ; 1999 : Guy Vaxelaire, Maire de la Bresse ; 2002 : Alain Lemaire, adjoint au Maire. Historique des Directeurs : 1987 : Jean-Luc Guerrier ; 1995 : Frédéric Chausson ; 1998 : Jean Eynius ; 2003 : Philippe Poirot.
  6. Les ateliers Loire ont réalisé les vitraux des 28 baies (environ 157 m2) de l'église (voir l'inventaire complet des réalisations de la société).

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  11. Ressources en eau souterraine dans les Vosges et vulnérabilité au changement climatique.
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  14. Liste détaillée : 03771X0004/S - 03771X0010/C - 03771X0032/C - 03771X0058/HY - 03771X0065/HY - 03771X0066/HY - 03771X0067/HY - 03771X0069/T- 03771X0085/CAPT - 03771X0086/CAPT - 03771X0087/CAPT - 03771X0093/SCE - 03771X0106/S - 03771X0107/S - 03771X0108/S - 03771X0109/S - 03772X0003/HY - 03772X0004/HY - 03772X0005/HY - 03772X0006/HY - 03772X0013/HY - 03772X0014/HY - 03772X0015/HY - 03772X0016/HY - 03772X0023/HY - 03772X0026/HY - 03772X0028/SCE - 03772X0029/SCE.
  15. Référentiel des points d'eau BSS eau et points d'eau BSS avec des mesures de niveau d'eau (piézomètres).
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  50. Coutume particulière à la Bresse 1603, Art. 2.
  51. Coutume particulière à la Bresse 1603, Art. 4.
  52. Officier de justice local assistant le maire.
  53. a et b Coutume particulière à la Bresse 1603, Art. 5.
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  55. Coutume particulière à la Bresse 1603, Art. 9.
  56. Également attesté comme patronyme régional en Lorraine et en Alsace, le terme "Bannwart" est utilisé dans l'aire alémanique du bassin germanophone, dans le Bade-Wurtemberg, l'Alsace et la Suisse (Bannwart (de)).
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  107. Jean Mougel (maire de la Bresse (1959-1965) et auteur de La petite Nèratte, roman historique (1985), a rappelé que Gabriel Henri Ferry a été le principal promoteur et réalisateur du Camp des Écorces, devenu par la suite « Camp Gabriel Henri Ferry » (Sources : Plan-guide de La Bresse (Vosges), l’Alpe des Vosges (Vade-mecum du promeneur bressaud), 64 pages, édité par le Syndicat d’initiative de La Bresse (Permanence au bureau de tourisme quai des Iranées), 2e édition, pages 16 et 17.
  108. L'auberge le Couchetat
  109. La chèvrerie du Brabant.
  110. Les fermes et marcairies.
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  115. La Pisciculture, son histoire et ses progrès dans les pays étrangers et en France, La pisciculture, Jules Haime, Naturaliste et géologue français (1824 – 1856), Revue des Deux Mondes T.6, 1854.
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  118. La fécondation artificielle fut créée à La Bresse par Joseph Remy (1804-1854).
  119. Joseph Remy 1804-1854, inventeur des procédés pratiques de la pisciculture.
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  121. Tourbière de Machais.
  122. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, (ISBN 2-87692-093-X)
    Présentation de l’orgue de l’église Saint-Laurent à La Bresse : pages 133 à 137.
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  125. Le Monument aux morts, placé au fond du cimetière.
  126. Le Monument aux morts.
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