Johann Christian Ehrmann
Cet article est une ébauche concernant le Saint-Empire romain germanique et l'Alsace.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Pour les articles homonymes, voir Ehrmann.
Naissance | Strasbourg |
---|---|
Décès | (à 78 ans) Spire |
Pseudonyme | Christian Pantolphi |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Membre de | Académie Léopoldine Illuminés de Bavière Senckenbergische Naturforschende Gesellschaft |
---|
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Johann Christian Ehrmann, né le à Strasbourg en Alsace et mort le à Spire dans le royaume de Bavière, est un médecin, essayiste et satiriste germanophone.
Biographie
Johann Christian Ehrmann est le fils d’un professeur en médecine de Strasbourg. Il étudie lui-même la médecine à l’université de Bâle où il passe un doctorat en 1772. Il exerce à partir de 1779 à Francfort-sur-le-Main, et devient médecin de garnison en 1796. De 1804 à 1817 il est médecin épidémiologiste au Rochushospital. Il prend sa retraite en 1821 à Spire où il meurt en 1827.
En 1780, il devient membre de l'Académie allemande des sciences Leopoldina. En 1784, il devient membre de la loge maçonnique « Zur Einigkeit », puis des Illuminés de Bavière, avec le nom d'Ordre de Hierophilus. Il a fondé avec Friedrich Christian Matthiä en 1809 l’Orden der verrückten Hofräthe, à but satirique.
Louis-Claude de Saint-Martin lui a adressée une lettre, plusieurs fois publiée[1].
Thèse
En 1816 Ehrmann publie en Allemagne anonymement une théorie du complot par un livre et l'adressant comme un avertissement aux allemands[2] appuyant la thèse d'un complot judéo-maçonnique[3] affirmant que les juifs francs-maçons de Francfort voulaient une république mondiale fondée sur l'humanisme[4].
Travaux
- Sous le pseudonyme de Jean Paul
- Das Buch Glaube, Liebe, Hoffnung. Oder die nothgedrungene Auswanderung des Oberförsters Joseph Wolf nebst seinem Weib, und seinen neun Kindern, im Jahr 1807. Frankfurt, Andreäische Buchhandlung, 1809. ; 1. Ed.
- Zweites Buch Glaube, Liebe, Hoffnung. Frankfurt, Andreäische Buchhandlung,1810.
- Sous son nom propre
- Schriften über Darmgicht, Maulsperre und den Dampf der Pferde, (1778, 1779)
- Psychologische Fragmente zur Makrobiotik. 1794.
- Geheime Instruction für Wundärzte bei Leichen, Leichenöffnungen, Sterbfällen etc. 1799.
- Anonymement
- Das Judenthum in der Maurerey, eine Warnung an alle deutsche Logen, 1816. Lire en ligne
Bibliographie
- (de)Kurt Baumann: Johann Christian Ehrmann. Ein wunderlicher Goethefreund. In: Die Rheinpfalz (Ausgabe Speyer) 11, 1955, Nr. 86 vom 14. April 1955.
- (de) Emil Rödiger (de), « Ehrmann, Johann Christian », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 48, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 292
- Théodore Vetter, « Jean Chrétien Ehrmann », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 9, p. 772
- (de)Voelcker: Johann Christian Ehrmann aus Straßburg (1749–1827), der Gründer des Ordens der verrückten Hofräte, in: Elsaß-LothrJb 7, 1928, S. 88–105
Notes et références
- ↑ Lettre de Saint-Martin à Johann-Christian Ehrmann, 2 juillet 1787, publiée par Papus dans la revue L’Initiation, janvier 1903, p. 56-61 ; publiée dans la revue Psyché, octobre 1920, p. 19-20 ; publiée et introduite par Robert Amadou dans Trésor martiniste, Villain et Belhomme-Éditions traditionnelles, Paris, 1969, p. 135-144.
- ↑ (de) Johann Christian Ehrmann, « Das Judenthum in der Maurerey, eine Warnung an alle deutsche Logen », 1816.
- ↑ (de) Johannes Rogalla von Bieberstein, « Die These von der freimaurerischen Verschwörung ».
- ↑ (de) Flensburger Hefte Verlag, « Die Rolle der Juden im Rahmen der Verschwörungsthese ».
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Deutsche Biographie
- Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- GND
- NUKAT
- Tchéquie
- Portail du Saint-Empire romain germanique
- Portail de la littérature
- Portail du royaume de Bavière