Isaac Israel Hayes

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Isaac Israel Hayes
Isaac Israel Hayes.
Fonction
Membre de l’assemblée de l’État de New York
Biographie
Naissance
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Comté de ChesterVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Oakland Friends Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École de médecine Perelman à l'université de Pennsylvanie (en)
Westtown School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Explorateur, chercheur, médecin, homme politique, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Parti républicainVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
signature d'Isaac Israel Hayes
Signature

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Isaac Israel Hayes (né le dans le Comté de Chester, en Pennsylvanie et décédé le ) est un explorateur et médecin américain.

Biographie

Docteur en médecine, diplômé de l'université de Philadelphie, il sert de 1853 à 1855 comme médecin sur l'Advance de l'expédition d'Elisha Kane à la recherche de sir John Franklin dans l'Arctique et y est chargé des relevés géographiques et des sciences naturelles. Il découvre durant cette expédition la Terre de Grinnell (1854)[1] et en revient mutilé d'un pied. Mais, il s'oppose dès le départ à Kane et organise une mutinerie. Avec huit hommes, il abandonne le navire et essaie de rejoindre le cap York. Épuisé, il tente de voler les traineaux d'Inuits rencontrés et est capturé par eux. Il les supplie alors de les ramener au navire ce que ceux-ci, humainement, acceptent de faire.

Du 10 juillet 1860 au 23 octobre 1861, parti de Boston qui sera aussi son point de retour, il dirige un nouveau voyage en Arctique sur l''United States et atteint le cap Lieber ce qui en fait pour longtemps l'explorateur américain à être arrivé le plus près du pôle nord. Durant ce voyage, il affirme avoir découvert une mer libre au pôle[2]. Si Jules Verne évoque dans de nombreux romans la mer libre du pôle, tel dans Vingt mille lieues sous les mers, Les Aventures du capitaine Hatteras ou Le Sphinx des glaces, il ne mentionne Isaac Hayes que dans le chapitre II de Sans dessus dessous[3].

La théorie de la mer libre du pôle sera à l'origine de nombreux débats dans les sociétés de géographie du monde entier et à l'origine de l'organisation de nombre d'expéditions, jusqu'à la démonstration de la fausseté de l'affirmation.

Durant la guerre de Sécession, il est engagé volontaire et sert comme chirurgien dans l'armée fédérale.

En 1863, il part pour une nouvelle expédition arctique durant laquelle il effectue de nombreux travaux de glaciologie. Il hiverne sur les rivages du détroit de Smith, à Port-Foulke, et fin novembre, avec cinq hommes, gravit un glacier et pénètre pendant 100 km dans l'intérieur du Groenland[4].

Il organise encore en 1868 une croisière au Groenland et, en 1870, par des manœuvres malhonnêtes voulut supplanter Charles Francis Hall pour le voyage que ce dernier planifiait en Arctique mais obtient un refus du gouvernement américain[3].

Si Hayes est un modèle dans l'organisation des expéditions, il est aussi l'explorateur réputé le plus raciste et malhonnête de l'histoire des voyages en Arctique[3].

En 1875, il est élu au Conseil municipal de New York.

Il meurt en 1881, à l'âge de 49 ans, des suites d'une crise cardiaque à son domicile de New York.

Œuvres

  • Physical Observations in the Arctic Seas, 1867
  • An Arctic Boat Journey: In the Autumn of 1854, 1867
  • La Mer libre du Pôle, 1868
  • Cast away in the cold, 1869
  • The land of desolation, 1871

Notes et références

  1. Paul-Émile Victor, Les Explorations polaires, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 247
  2. Clements Markham, Les Abords de la région inconnue, 1876, p. 170
  3. a b et c Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 116
  4. Jules Rouch, Le Pôle Nord, Flammarion, 1923, p. 160

Article connexe

Liens externes

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    • Internet Speculative Fiction Database
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