Georges Pigassou

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Georges Pigassou
Biographie
Naissance
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QuaranteVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
QuaranteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ClarinettisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
Clarinette basseVoir et modifier les données sur Wikidata

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Georges Jean Pigassou, né à Quarante (Hérault) le et mort dans la même ville le [1], est un clarinettiste classique français, spécialiste de la clarinette basse.

Biographie

Pigassou obtient un accessit au concours de clarinette qui se tient le au Conservatoire de Toulouse[2]. Dans les années 1920, il joue de la clarinette basse pour les Concerts Koussevitzky au Théâtre National de l’Opéra[3],[4], notamment les œuvres innovantes pour les bois de Stravinsky.

Il a été clarinette à l'orchestre symphonique de Boston sous la direction de Toscanini puis à l'Opéra-Comique à Paris et aux Concerts-Lamoureux. Il a eu l'occasion de participer à la clarinette basse à la création de pièces contemporaines telles que Pacific 231 de Honegger, qui comprend des parties de vents et de cuivres pour une partition dramatique imitant un train, Sept, ils sont sept de Prokofiev et l'orchestration par Ravel des Tableaux d'une exposition de Moussorgski.

Il a été essayeur de clarinette basse pour la maison Buffet-Crampon.

Georges Pigassou a souvent participé à des créations de musique contemporaine, notamment pour Erik Satie[5].

Des chercheurs lui ont fait écrire une lettre fictive sur le départ de Paris de Serge Koussevitzky et sur son rapport entre clarinette basse et musique nouvelle[6].

Notes et références

  1. Archives départementales de l'Hérault Acte de naissance no 33 dressé à Quarante le 28/07/1882, avec mention marginale du décès, vue 115 / 121
  2. Gallica Bulletin municipal de la ville de Toulouse no 9 du 15 août 1899, vue 80
  3. « Artistes de l’Orchestre des Concerts Koussevitzky / Saison 1923 » [jpg], sur classical.net, (consulté le ).
  4. « Concerts Koussevitzky, Paris », sur dezede.org (consulté le ).
  5. (en) Caroline Potter, « Erik Satie’s musique d’ameublement and Max Jacob’s Ruffian toujours, truand jamais* », Revue de musicologie, no 101,‎ , p. 345-366 (ISSN 0035-1601, lire en ligne [PDF]).
  6. (en) Serge Pigassou, « Fictional Letter on Serge Kousseviztky’s Departure from Paris », sur musicalgeography.org, (consulté le ).

Liens externes

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