François Ristori

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François Ristori
François Ristori en 1995.
Naissance
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EuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
PuteauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de La Celle-Saint-Cloud (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
François Jean Marie RistoriVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata

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François Ristori est un peintre français né le à Eu en Seine-Maritime et mort le à Puteaux[1].

Biographie

Il intègre d'abord l'École des Beaux-Arts d'Amiens, qu'il fréquente pendant deux ans, de 1954 à 1956. Au retour de son service militaire effectué en Algérie, il fait trois années d'études supplémentaires aux Beaux-Arts de Paris (1959-1962). Il devient ensuite pensionnaire à la Casa de Velázquez, où il réside jusqu'en 1964.

En 1968, il part pour le Canada en tant que boursier du Conseil des Arts. Son séjour dure six mois.

À l'époque du groupe BMPT (Daniel Buren, Olivier Mosset, Michel Parmentier, Niele Toroni), François Ristori contribue, par ses recherches personnelles, au questionnement radical sur la peinture avec la mise au point d'une méthode de travail qui fonde, aujourd'hui encore, son travail.

En mars 1971, il publie son premier texte-manifeste à compte d'auteur, intitulé Peinture possible.

Voici comment il décrit son travail de 1970-71 :

« Traces-/formes hexagonales s'engendrant les unes les autres, alternativement en bleu, en rouge, en blanc, jusqu'à occuper la totalité d'une surface, obtenues l'une après l'autre, à partir d'un hexagone d'une trame préalablement établie, en intervenant systématiquement sur chacun des côtés, selon une méthode qui consiste à réitérer un même acte-tracé qui s'effectue toujours selon un même processus et suivant des principes déterminés, entre deux points de repère situés près de chaque extrémité de ces côtés, tantôt à l'extérieur tantôt à l'intérieur de l'hexagone. Le système comporte des combinaisons permettant aux traces-/formes de se montrer de temps à autre à travers des répliques différentielles. »

(ref:Publication à compte d’auteur d’un texte/manifeste Peinture possible, mars 1971)

Expositions personnelles

  • 1971 : Galerie Yvon Lambert, Paris
  • 1976 : Galerie Yvon Lambert, Paris - Galerie D, Bruxelles
  • 1979 : Le Consortium, « Traces-formes »[2], Dijon
  • 1979 : Galerie Yvon Lambert, Paris - Le Coin du Miroir, Dijon
  • 1982-1985 : Galerie Yvon Lambert, Paris
  • 2000, 2001, 2006 : Galerie Arnaud Lefebvre

Expositions collectives

  • 1969 : Biennale de Paris
  • 1972 : Galerie Yvon Lambert : Actualité d'un Bilan
  • 1976 : Palais des Beaux-Arts Bruxelles : Installation d'un travail à l'extérieur sur la rotonde
  • 1976 : Galerie Yvon Lambert at the Fine Arts Building Gallery, New York
  • 1977 : Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, ARC 2 : Le Dessin au travail
  • 1979 : Journées d'Art Actuel, Limoges
  • 1983-1995 : FRAC Poitou-Charentes, Poitiers, Collection in XXe : Confort Moderne (1995) et 12 ans d'acquisitions d'art contemporain en Poitou-Charentes
  • 1988 : Institut Supérieur pour l'Étude du Langage Plastique, Bruxelles (avec la revue :1:0)
  • 1993-1994 : FRAC Picardie, Amiens : Acquisitions
  • 1997 : FRAC Picardie, Amiens : Au Pied du mur
  • 2000 :
    • FRAC Limousin, Limoges : Une Suite décorative, Deuxième Mouvement
    • Galerie Arnaud Lefèbvre
  • 2001 :
    • Musée de Cognac
    • FRAC Poitou-Charentes, Extra-ball
  • 2019 : Collection Lambert en Avignon : Un art de notre temps !

Références bibliographiques

  • L'Express, 22 décembre 1968, Le zéro et le minimum par Otto Hahn
  • Les Lettres Françaises, 1969, La Biennale de Paris par Michel Claura
  • Artitudes, mai 1972, Cézanne, on s'en fout!… par François Pluchard
  • Data, Italie, no 21 de mai-juin 1976, p. 82-88 : Peinture et théorie en France par Jean-Marc Poinsot
  • Combat, no 8511 du 29 novembre 1977, p. 8 & 9 : Critique picturale de Ristori par François Pluchard
  • Parachute, Montréal, 1977, Catalogue 032303 p. 99 : texte de F. Ristori avec illustrations
  • Eco d'Arte Moderna, Florence, no 20 du 20 avri1 1976 par Rino Tacchella
  • Flash Art, no 88/89 de mars-avril 1979, p. 61 : Lucio Pozzi - François Ristori - Yvon Lambert par Bernard Blistène, avec illustrations
  • NDLR, no 5/6 de septembre 1979, p. 74 & 75 : un appartement, un terrain vague et la rue par Jacques Bonnaval, avec illustrations
  • François Ristori par Éric Decelle
  • Catalogue-compilation Le Consortium - Une expérience de l'exposition, éd. Les Presses du Réel, 1998, p. 62-66 avec entretien inédit de 1979 par Jean-Luc Allexant, avec illustrations

Références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Traces-formes | Le Consortium », sur www.leconsortium.fr (consulté le )

Liens externes

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