François Goiran
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Ministre de la Guerre |
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Naissance | Nice |
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Décès | (à 79 ans) Johannesbourg |
Nationalité | française |
Formation | École polytechnique |
Activités | Homme politique, militaire |
Taille | 1,67 m |
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Cheveux | |
Yeux | |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre du Nichan Iftikhar |
Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 9 YD 433)[1] |
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François Goiran, né le 27 avril 1847 à Nice (alors province de Nice du royaume de Sardaigne) et mort le 4 avril 1927 à Johannesbourg, est un militaire, homme politique français. Il est ministre de la Guerre en 1911 et maire de Nice de 1912 à 1919.
Biographie
Élève au lycée Masséna[2], il devient le premier Niçois à intégrer l'École polytechnique[3]. En 1870, lors de la bataille de Sedan à laquelle il participe en tant que lieutenant, il est fait prisonnier. Après sa libération, il poursuit sa carrière militaire : il est ainsi général de brigade à partir de 1902 puis général de division en 1906. En 1911, il est nommé ministre de la Guerre après le décès accidentel de Maurice Berteaux, mais il occupera cette fonction moins d'un mois.
Il devint maire de Nice en 1912. Apprécié pour son honnêteté et son travail acharné, il réforma les services publics et mit au point un statut pour les fonctionnaires municipaux. Lorsque la Première Guerre mondiale fut déclenchée, il réintègre l'armée, sans pour autant abandonner son mandat de maire. La ville de Nice est alors ruinée à cause de l'effondrement du tourisme, principale activité économique. À la fin de son mandat, en 1919, la dette municipale s'élève à 61 millions de francs. Il fait néanmoins adopter le projet de construction d'un monument en hommage aux Niçois morts lors de la guerre 14-18. Ce monument aux morts verra le jour en 1928, quai Rauba Capèu. Il ne se représentera pas aux élections municipales de 1919. Il est enterré au cimetière de Cimiez à Nice.
Distinctions
Grand officier de la Légion d'honneur (décret du )[4]
Commandeur de l'ordre du Nichan Iftikhar (1897)
Grand Croix de l'Ordre du mérite militaire d'Espagne
Notes et références
- ↑ « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- ↑ « Un creuset d'hommes de l'art... et d'hommes politiques », Nice mag', le magazine d’infos de la Ville de Nice, septembre 2006, p. 27.
- ↑ Alain Ruggiero (sous la direction de), Nouvelle histoire de Nice, Toulouse, Privat, 2006 (ISBN 978-2708983359)
- ↑ « Cote LH/1164/53 », base Léonore, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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