Crue de la Garonne en 1875

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La crue de la Garonne du 23 juin 1875 est une crue historique de la Garonne, à Toulouse. Elle détruit environ 1 400 maisons^[1],[2] et la totalité des ponts de la ville, à l'exception du Pont-Neuf.

La légende rapporte que le président Mac-Mahon, notoire pour son manque de panache et de faconde, venu constater les dégâts de l'inondation le 26 juin 1875, se serait exclamé : « Que d'eau, que d'eau ! »^[3]. Et le préfet de répondre : « Et encore, Monsieur le Président, vous n’en voyez que le dessus… ! »^[4].

Contexte

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Conséquences

À la suite de cette crue, il a été décidé que les autorisations de construction ou reconstruction ne seront délivrées qu'à condition de suivre les prescriptions suivantes^[5]:

• les fondations sont descendues jusqu'à un terrain suffisamment ferme,
• les fondations sont faites en maçonnerie avec mortier de chaux,
• les murs sont construits en matériaux solides et mortier de chaux, sans brique verte et sans mortier de terre,
• les murs atteignent 3m50 au dessus du sol,
• les murs dépassent de deux mètres le plan d'eau du 23 juin 1875.

D'importantes digues ont depuis été construites à Toulouse.

Galerie

Les principaux dégâts de la crue ont été photographiés par Eugène Trutat :

• 
  Piles du pont Saint-Michel.
• 
  Ruines du pont suspendu Saint-Michel et de la passerelle de l'île du Ramier.
• 
  Ruines au niveau de l'Avenue de Muret.
• 
  Ruines du pont (ferroviaire) d'Empalot.
• 
  Place du château d'eau.
• 
  Place Olivier.
• 
  Lavoirs échoués sur la rive gauche de la Garonne.
• 
  Cimetière de Rapas inondé.
• 
  Maisons détruites dans le quartier Saint-Cyprien.
• 
  Gravure illustrant la crue de 1875.

Liens externes

• Album photographique sur les inondations de juin 1875 à Toulouse et à Fenouillet. Lecture en ligne sur Tolosana.

Références

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