Compagnie de Saint-Domingue

Compagnie de Saint-Domingue
Histoire
Fondation
Voir et modifier les données sur Wikidata
Dissolution
Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Type
Compagnie colonialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique
Siège
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Fondateur

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

La Compagnie royale de Saint-Domingue est créée en 1698 par Louis XIV, à la suite du traité de Ryswick de 1697 par lequel l’Espagne reconnaît l'occupation par la France de l’ouest de Saint-Domingue, pour y développer la culture du sucre[1]. C'est la plus grande réussite française parmi les Compagnies européennes fondées au XVIIe siècle.

Historique

L'un de ses directeur fut Legendre Armini, beau-frère d'Antoine Crozat, qui s'était fait construire en 1726 un hôtel particulier, l'« hôtel Legendre Armini », qui serait situé aux nos 37 à 43 du boulevard des Capucines.

La même année est passée une convention entre la Compagnie de Saint-Domingue et la Compagnie de Guinée pour activer la traite et apporter davantage de Noirs à Saint-Domingue. Grâce à ses liens étroits avec le ministre de la Marine Pontchartrain, la Compagnie de Saint-Domingue fut autorisée à commercer avec le Mexique espagnol. Les colons de Saint-Domingue réglaient leurs comptes en escudos et en reales.

Sa création a débouché sur une forte augmentation de la population noire à Saint-Domingue, où le nombre d'esclaves est passé de 9 000 en 1700 à 24 000 en 1713, l'année où l'administration de l'île est séparée de celle des autres îles à sucre françaises.

À Saint-Domingue, la Compagnie installe ses bâtiments et entrepôts à Saint-Louis-du-Sud et à Jacmel.

Une partie des esclaves importés est revendue directement aux Espagnols qui occupent la partie orientale de l'île.

EN 1720, la Compagnie de Saint-Domingue perd son privilège au profit de la Compagnie des Indes. Le commerce sur l'île est déclaré libre quatre ans plus tard.

Notes et références

  1. « outremer44.org/repereschronolo… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).

Voir aussi

Articles connexes

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • Israël
    • WorldCat
  • Philip P. Boucher, Les Nouvelles-Frances
v · m
Drapeau des Provinces-Unies Provinces-Unies
Drapeau de l'Angleterre Royaume d'Angleterre et Drapeau du Royaume d'Écosse Royaume d'Écosse puis Drapeau de la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne puis Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
Compagnies coloniales françaises (Drapeau du royaume de France Drapeau du royaume de France Royaume de France)
Drapeau de Danemark-Norvège Danemark-Norvège
 Royaume de Suède
Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire, Drapeau des Pays-Bas autrichiens Pays-Bas autrichiens, puis Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Drapeau du Royaume du Portugal Royaume de Portugal
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Voir aussi : Compagnie des Indes
  • icône décorative Portail de l’esclavage
  • icône décorative Portail d’Haïti
  • icône décorative Portail du monde colonial
  • icône décorative Portail du commerce