Chepy

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Cet article concerne la commune de la Marne. Pour la commune de la Somme, voir Chépy.

Chepy
Chepy
La maison commune.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Châlons-en-Champagne
Intercommunalité Communauté de communes de la Moivre à la Coole
Maire
Mandat
Jérôme Roussinet
2020-2026
Code postal 51240
Code commune 51149
Démographie
Gentilé Chepiots, Chepiotes
Population
municipale
449 hab. (2021 en augmentation de 5,15 % par rapport à 2015)
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 57″ nord, 4° 26′ 09″ est
Superficie 8,68 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Châlons-en-Champagne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châlons-en-Champagne-3
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Chepy
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Chepy
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Chepy
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Chepy
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Chepy est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Géographie

Le Blaise qui fut réuni au Moivre (rivière) depuis le creusement du canal latéral à la Marne prend sa source sur le territoire de la commune qui est aussi traversée par la Marne (rivière). La route nationale 44 dessert le village.

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Marne, le canal latéral à la Marne, Moivre Derivee, la Blaise et le cours d'eau 01 de la Pagerie[1],[Carte 1].

La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Marne sont données par la station hydrologique située sur la commune de Chepy. Le débit moyen mensuel est de 73,5 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 453 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 456 m3/s, atteint le même jour[3].

Le canal latéral à la Marne est un canal, chenal navigable de 67 km reliant Vitry-le-françois à Mardeuil où il se jette dans la Marne[4].

La Moivre dérivée, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Vésigneul-sur-Marne et se jette dans le Mau à Châlons-en-Champagne, après avoir traversé six communes[5].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Chepy[Note 2].

Climat

Pour des articles plus généraux, voir Climat du Grand Est et Climat de la Marne.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 677 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fagnières-Inra », sur la commune de Fagnières à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 632,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 3],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme

Typologie

Au , Chepy est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones urbanisées (4,7 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), forêts (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

L'activité a toujours été l'agriculture. Situé en Champagne pouilleuse, le village était entouré de forêts de résineux. L'élevage de moutons y était prépondérant. Pour mémoire, citons le propos célèbre de Louis XIV, "Quatre-vingt dix neuf moutons et un Champenois, cela fait cent moutons!".

Des fertilisants industriels apparurent sur le marché au début du XXe siècle, permettant d'amender les sols. Ce sont les engrais azotés, les phosphates et la potasse. L'agriculture intensive peut ainsi se développer, le défrichage s'accélère. Le remembrement de 1948 permet de former de grandes propriétés d'exploitation agricole. La culture y est céréalière, le blé principalement. La luzerne, cultivée à Chepy, est déshydratée dans l'usine de déshydratation de Francheville. Elle est utilisée pour produire des aliments pour bétail.

Le village a principalement vécu de l'exploitation de la craie, calcaire dur. Pierre gélive, utilisée pour la construction de bâtiments, elle était stockée pendant plusieurs mois dans des hangars en bois, sans parois latérales afin de ventiler pour le séchage de la pierre. La carrière se situait en bordure d'un chemin, entre l'actuelle RN44 et la RD60, nommée rue Saint-Jean dans la commune. Les blocs de craie étaient chargés sur des charrettes, tractées par des chevaux. Les charretiers remontaient la rue Saint-Jean en traversant le village, pour rejoindre le canal latéral à la Marne. Les blocs de craie étaient chargés sur des barges ou des péniches, de type Freycinet. La destination principale était la région parisienne, pour la construction de maisons et d'immeubles à Paris. A mi-chemin, à l'intersection des rues Hubert Boullez Saint-Jean, il y avait une forge et un café. La forge était tenue par Fernand Royer, fils de forgeron installé à Moncetz-Longevas. Le café était tenu par son épouse, Joséphine Royer. Pendant que Monsieur Royer referrait les chevaux, Les charretiers et les ouvriers de la carrière faisaient une pose au café. Ce café était très fréquenté à l'époque. Il a fermé dans les années 1960, à la fin de l'exploitation de la carrière. La carrière a été reconvertie en décharge publique et communale. Cette décharge a été fermée dans les années 1970.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Capeium (1107) ; Chapei (1171) ; Chepeium (1164-1191) ; Chapis (1234-1243) ; Chapi (vers 1252) ; Chapeium, Chappi (vers 1252) ; Chapey (1263) ; Chappeium (1263) ; Chappey (1296) ; Chapy (1338) ; Chepey (1349) ; Cheppy (1369) ; Cheppey (1383) ; Chaipi de lez Saint-Germain (XIVe siècle) ; Chepeyum (1405) ; Cheppeyum (1542) ; Chepeia (1775)[18].

Histoire

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Les hommes du village ont payé un lourd tribut au cours de la Première guerre mondiale. Ils ont été mobilisés en 1914, et ont participé en particulier à la bataille de la Marne, à la guerre de tranchées, à la bataille de Verdun, au Chemin des Dames, et aussi dans la Somme. Chepy a été occupé par la Wehrmacht de 1939 à 1944.

Politique et administration

Intercommunalité

La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Vallée de la Craie, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la Communauté de communes de la Moivre à la Coole.

En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[19], cette Communauté de communes de la Moivre à la Coole est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de la Communauté de communes de la Vallée de la Coole, de la Communauté de communes de la Guenelle, de la Communauté de communes du Mont de Noix et de la Communauté de communes de la Vallée de la Craie[20].

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1876 après 1877 Valleré[21]    
mars 2001 2008 Alain Braillon    
mars 2008[22] En cours
(au 4 juillet 2014)
Jérôme Roussinet   Réélu pour le mandat 2020-2026[23]

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 449 habitants[Note 5], en augmentation de 5,15 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
236247262252286313316326318
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
300288295291301260255234232
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
229238255235227234240264255
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
243248296348351337374384426
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2018 2021 - - - - - - -
430449-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • Gentilhommière de la Vaubercerie, célébrée par le poète Paul Fort.
  • Mairie en briques rouges, soubassement en pierre de taille, toiture en ardoise.
  • Eglise Saint-Jean-Baptiste au centre de la rue Saint-Jean.
  • Cimetière situé devant, sur le côté gauche et sur l'arrière de l'église
  • Nouveau cimetière.
  • pont sur le canal latéral à la Marne.
  • Pont sur la Marne.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Chepy, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Lien externe

  • Chepy sur le site de l'Institut géographique national

Sources

Notes

  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:03 TU à partir des 88 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/2017 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Chepy » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. « Fiche communale de Chepy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  2. Sandre, « la Marne »
  3. « Station hydrométrique La Marne à Sogny-aux-Moulins », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  4. Sandre, « le canal latéral à la Marne »
  5. Sandre, « la Moivre dérivée »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Chepy et Fagnières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Fagnières-Inra », sur la commune de Fagnières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Fagnières-Inra », sur la commune de Fagnières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chepy ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 65.
  19. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
  20. « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes de la Guenelle, de la Communauté de communes du Mont de Noix, de la Communauté de communes de la Vallée de la Coole et de la Communauté de communes de la Vallée de la Craie », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter,‎ , p. 21-24 (lire en ligne [PDF]).
  21. Almanach économique, historique & administratif la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1877, p163.
  22. Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
  23. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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