Cheikh Abdelkrim El Maghili

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec ‘Abd al-Karīm b. Ibrāhīm al-Jīlī.

Cet article est une ébauche concernant l’Algérie.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().

Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.

Cheikh Abdelkrim El Maghili
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
TlemcenVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Zaouiet KountaVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Théologien, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Cheikh Abdelkrim El Maghîlî ou aussi Cheikh Abdelkrim El Mer'ili (en arabe: الشيخ عبد الكريم المغيلي) est un érudit musulman algérien, né à Tlemcen en 1425 et mort à Zaouiet Kounta en 1505.

Il a poursuivi ses études à Alger et à Béjaïa où il a été successivement l'élève de Abderrahmane at-Taalibi et Cheikh Ben Yahia Yadir.

Critique des juifs et du judaïsme

Abou Abdellah Mohammed Ibn Abdelkarim Al M’Ghili, grand défenseur de la sunna, émigra à Tamantit, dans le Touat, où il était connu par sa lutte contre les Juifs de la région qui contrôlaient le commerce transsaharien, et cela surtout après l’assassinat de son fils. Il est l'instigateur d'une controverse avec ses pairs tels que Abdellah al-Asnoni, juge du Touat, au sujet des Juifs qui voulaient déstabiliser les Musulmans dans la région[réf. nécessaire]. Ce combat contre les Juifs de Touat lui valut des appuis comme celui de Cheikh Mouhamed et-Tenssi et de Mohammed as-Senouci.

Al-Maghîlî est connu pour ses écrits incendiaires et ses fatwas contre les Juifs de Touat et d’autres villes du Sahara[1]. Il y remet en cause le « statut de ahl al-Dhimma dont bénéficiaient les Gens du livre en terre d’islam. Ses prises de position contre la présence des Juifs dans l’espace saharien ont fait l’objet des controverses théologiques dans le  milieu des fuqaha »[2],[1]. Des historiens comme Fenton et Littman portent un regard critique[3] sur l'oeuvre de Maghîlî à l'égard des Juifs, qui les persécuta particulièrement, alors qu'avant son intervention, ils vivaient depuis longtemps en toute liberté dans la région et y assuraient le développement du commerce par le crédit et l’échange[1] :

« La prospérité matérielle des Juifs maghrébins et la reconnaissance de leurs capacités administratives furent à l'origine d'un des chapitres les plus sombres de l'histoire juive de l'Afrique du Nord. 'Abd al-Karîm al-Maghîlî, un docteur tlemcénien d'une intransigeance implacable à l'égard des infidèles et des Juifs, désireux de propager l'Islam parmi les Noirs africains, se rendit à l'intérieur du pays (...), il incita la population à se distancier des Juifs, à détruire leurs synagogues et à les massacrer. Ses prédications sulfureuses déclenchèrent l'élimination totale des populations juives qui s'étaient probablement repliées vers le sud à l'époque des persécutions almohades. [...][3] »

Voyages et décès

Cheikh El Maghili fut aussi un grand voyageur : il séjourna au Touat, visita le territoire du Soudan, Kano, la ville de Kagho, le pays de Takrour (Afrique de l'Ouest), avant de revenir à Touat, où il mourut le 17 février 1505 ; son darih (mausolée) se trouve à Zaouiet Echeikh, localité administrativement liée à Zaouiet Kounta.

Références

  1. a b et c Jean-Pierre Allali, « La douloureuse histoire des juifs en terre d'islam. », sur JForum, (consulté le )
  2. Seyni MOUMOUNI, « Aspects de la pensée du Cheikh Abdelkarim Al-Maghîlî dans », sur studylibfr.com (consulté le ), p. 305
  3. a et b Paul B. Fenton et David G. Littman, L’exil au Maghreb, la condition juive sous l’islam 1148-1912, Presses de l'université Paris-Sorbonne, 2010, réédition 2012, 800 pp. Présentation en ligne

Sources

  • Les oasis du Gourara (Sahara algérien): Le temps des saints Par Rachid Bellil
  • Overblog Littérature et pensée algériennes: Abdoulkarim al Maghili


v · m
Wilaya de Béchar, wilaya d'Adrar et wilaya de Tindouf.
Géographie
Vallées :
Sebkha :
Hamada :
Montagnes :
Tribus
Sédentaires :
Sites touristiques
Personnalités
  • icône décorative Portail de l’islam
  • icône décorative Portail de l’Algérie