Attentat de Westminster

Attentat du 22 mars 2017 à Westminster
Image illustrative de l’article Attentat de Westminster
Le Parlement du Royaume-Uni et le pont de Westminster, lieux des attaques, en 2016.

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Première attaque
Localisation pont de Westminster, Londres, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Cible Civils
Coordonnées 51° 30′ 03″ nord, 0° 07′ 18″ ouest
Deuxième attaque
Localisation Parlement du Royaume-Uni, Londres, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Cible policiers
Coordonnées 51° 30′ 00″ nord, 0° 07′ 30″ ouest

Date
14 h 40
Type Attaque à la voiture-bélier, tuerie de masse
Armes Voiture, couteau
Morts 6 (dont le terroriste)
Blessés 49
Auteurs Khalid Masood[1]
Organisations Drapeau de l'État islamique État islamique (revendiqué)[2]
Mouvance Terrorisme islamiste
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L’attentat de Westminster est une double attaque terroriste à la voiture bélier et à l'arme blanche qui s'est déroulée dans le quartier de Westminster, à Londres au Royaume-Uni, le , et qui est revendiquée par l'État islamique[2]. Une première attaque a lieu sur le pont de Westminster vers 14 h 40, où une voiture renverse plusieurs passants, et la deuxième a lieu une minute après devant le Parlement, où le conducteur, descendu de sa voiture, poignarde mortellement un policier. Par la suite, l'assaillant est abattu par la police britannique.

Contexte

Le Royaume-Uni fait partie de la coalition internationale qui combat l'État islamique depuis le 8 août 2014. En raison de cet engagement, le MI5 évalue à partir du 29 août 2014 la menace terroriste comme « grave » (échelon 4 sur une échelle de 5)[3].

Depuis le 24 mai 2014, quatre pays européens — la Belgique, la France, le Danemark et l'Allemagne — ont été touchés par des attentats commandités ou inspirés par l'État islamique. Chacun est, comme le Royaume-Uni, un membre de la coalition. L'attaque de Westminster intervient exactement un an après les attentats de Bruxelles.

La coalition prend le contrôle en janvier 2017 de la partie Est de Mossoul, bastion de l'État islamique en Irak. Depuis février, la coalition mène une offensive dans la partie Ouest de la ville, dont elle contrôle un tiers en mars 2017[4].

Le 13 mars 2017, le Parlement britannique autorise la Première ministre britannique Theresa May à invoquer l'article 50 du traité de Lisbonne pour lancer la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Dans un contexte de tensions politiques entre l'Écosse et l'Angleterre sur le Brexit, le Parlement écossais doit voter le 22 mars 2017 l'autorisation pour la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon de réclamer un référendum pour l'indépendance du pays[5],[6].

L'attaque se produit pendant une session parlementaire britannique sur le système des retraites[7]. Theresa May venait d'achever son intervention pour la séance des questions au gouvernement et a quitté la Chambre des communes. À 14 h 40, elle se trouve dans le lobby central du Parlement, à 100 mètres du lieu de l'attaque[7].

Déroulement des faits

Parcours de l'assaillant.

Le vers 14 h 40, une Hyundai Tucson[8] (ou, selon les médias, une Hyundai i40[9]) grise s'engage sur le pont de Westminster. Le véhicule double un bus à impériale par la gauche et roule sur le trottoir, fauchant une vingtaine de passants sur le pont lui-même[10]. Andreea Cristea, une touriste roumaine de 31 ans qui visite la ville avec son compagnon, tombe dans la Tamise où elle est repêchée vivante mais grièvement blessée[11] (elle mourra à l'hôpital au début du mois d'avril)[12]. L'assaillant passe le pont et finit sa course juste après Big Ben en s'encastrant dans la grille Nord du palais de Westminster, siège du Parlement[13]. En s'encastrant dans la grille, il fauche 3 lycéens français venus en voyage scolaire à Londres.

Le conducteur descend de son SUV, armé d'un couteau, et court jusqu'à l'entrée ouest du palais de Westminster, entrée principale du Parlement, le New Palace Yard. Il poignarde Keith Palmer, membre de la garde de Protection Diplomatique et Parlementaire, en faction et non armé, et pénètre dans la Cour du Palais avant d'être abattu par deux coéquipiers de Palmer, officiers en civil qui, eux[14], sont armés[15],[16]. Cet acte terroriste « low cost » est commis en 82 secondes avec une voiture et un couteau[17].

Le député Tobias Ellwood, ancien soldat, qui a lui-même perdu un frère lors d'un attentat à Bali en 2002, porte les premiers secours au policier poignardé alors qu'il se trouvait à quelques mètres de ce dernier[18]. Une photographie le montrant en train de pratiquer une réanimation cardiopulmonaire avec du sang sur le visage et les vêtements, après qu'il a essayé d'arrêter l'hémorragie, fait le tour du monde[18]. Une autre photographie montre les secours qui tentent de réanimer le terroriste[19].

La séance parlementaire est suspendue et les députés sont confinés à l'intérieur de la Chambre du palais de Westminster. La Première ministre Theresa May est évacuée vers le 10 Downing Street[20]. Un peu plus tard, Mme May annonce que la séance du Parlement sera reconduite au lendemain.

L'attaque présente des similitudes avec la fusillade du 22 octobre 2014 à Ottawa contre le Parlement canadien par un sympathisant de l’État islamique. L’assaillant Michael Zehaf-Bibeau avait d'abord tiré sur le caporal Nathan Cirillo en faction devant le Monument commémoratif de guerre, avant de pénétrer à l’intérieur du bâtiment où il est abattu après un échange de coups de feu[21].

Victimes

Cinq personnes sont tuées par l'assaillant, lui-même abattu. Les cinq personnes tuées par le terroriste sont trois Britanniques, un Américain et une Roumaine : Aysha Frade, professeure britannique d'origine espagnole et chypriote de 43 ans ; un touriste américain, Kurt Cochran, ingénieur et musicien, 54 ans ; Leslie Rhodes, un ancien laveur de vitres de 75 ans qui meurt de ses blessures à l'hôpital ; et Andreea Cristea, Roumaine de 31 ans qui meurt à l'hôpital le 6 avril, sont tous les quatre fauchés par le véhicule ; et le policier Keith Palmer, 48 ans, est poignardé dans l'enceinte du Parlement[22],[23].

Au moins 50 blessés sont à déplorer dont plusieurs se trouvent dans un état grave. Par ailleurs, trois lycéens français de Concarneau figurent parmi les blessés[24],[25].

Facebook active son dispositif de contrôle d'absence de danger (Safety Check)[26].

Bilan au 23 mars 2017
Victimes (hors terroriste)
Nationalité Morts Blessés Total
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 3[27] 12[28] 15
Drapeau des États-Unis États-Unis 1[29] 1[30] 2
Drapeau de la Roumanie Roumanie 1 1[31] 2
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 0 5[32] 5
Drapeau de la France France 0 4[33] 4
Drapeau de la Grèce Grèce 0 2[30] 2
Drapeau de l'Italie Italie 0 2[34] 2
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 0 1[30] 1
Drapeau de l'Irlande Irlande 0 1[30] 1
Drapeau de la Pologne Pologne 0 1[30] 1
Drapeau de l'Australie Australie 0 1[35] 1
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 0 1[30] 1
Drapeau du Portugal Portugal 0 1[36] 1
Inconnus 0 16 16
Toutes nationalités confondues 5[27] 50 54

Enquête

Khalid Masood
Terroriste islamiste
Information
Naissance
Dartford, Kent (Angleterre)
Décès (à 52 ans)
Londres (Angleterre)
Cause du décès Abattu par la police
Nationalité Britannique
Allégeance Drapeau de l'État islamique État islamique
Idéologie Salafisme djihadiste
Affaires Attentat de Westminster
Victimes 5 morts et 44 blessés
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Le terroriste, Khalid Masood, est un Britannique né le à Dartford, dans le Kent. Sa mère Janet Elms l'élève seule avant d'épouser deux ans plus tard Phillip Ajao, qui lui donne deux demi-frères, Paul et Alex[37]. Selon les médias britanniques, Khalid Masood, habitué aux petits délits, s’est converti à l’islam[38]. Père de famille de trois enfants, il n'était pas connu pour des faits de terrorisme mais, selon un communiqué de la Metropolitan Police Service, il est inculpé à plusieurs reprises, notamment pour agressions (dont blessures graves), « possession d’armes » et atteinte à l’ordre public, des faits commis entre 1983 et 2003[38],[39]. Sa radicalisation est attribuée selon un de ses amis à un séjour en prison en 2000[40] ou à des séjours en Arabie saoudite[41] (entre novembre 2005 et novembre 2006, puis entre avril 2008 et avril 2009 et enfin pour un pèlerinage à La Mecque en 2015[42]). D'après la BBC, Masood s'est présenté comme « enseignant » lorsqu'il a loué une Hyundai Tucson une semaine avant l'attaque, à l'agence de location Enterprise Rent-A-Car de Birmingham[43].

Dans un premier temps, la chaîne britannique Channel 4 puis certains réseaux sociaux avaient accusé le prêcheur islamiste Abu Izzadeen d'être l'assaillant, à tort puisque celui-ci se trouvait en prison depuis 2015 au moment des faits[44],[45].

Le lendemain de l'attaque, la police britannique annonce avoir arrêté « huit personnes à six endroits différents, sept à Birmingham (centre de l'Angleterre) et une à Londres, toutes soupçonnées de préparer des actes terroristes. Elle a également mené des opérations à Brighton (sud) et dans le Carmarthenshire, un comté du sud du pays de Galles »[46]. Birmingham est un foyer jihadiste notoire en Angleterre[45]. Theresa May révèle que le terroriste islamiste est un citoyen britannique qui était cité dans une enquête du MI5 pour extrémisme violent menée plusieurs années avant l'attentat[28], mais il en était selon la première ministre « un personnage périphérique[38] ». La police procède à deux nouvelles arrestations « importantes » dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 mars[41]. Dix des onze personnes arrêtées sont rapidement relâchées[47].

Revendication

Le groupe terroriste État islamique revendique l'attaque le lendemain, via son agence de presse et organe de propagande Amaq[2]. Il s'agit de la première attaque sur le sol britannique revendiquée par l'État islamique[45]. Toutefois, l'enquête ne permet de mettre en évidence la moindre communication entre l'organisation et le terroriste, ce qui peut laisser penser à une revendication opportuniste[42].

Conséquences

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Le Parlement écossais interrompt sa séance parlementaire et reporte le vote sur l'autorisation pour Nicola Sturgeon de réclamer un nouveau référendum pour l'indépendance du pays. Le vote est ajourné au , la veille du jour où Theresa May doit officiellement invoquer l'article 50 du traité de Lisbonne[48].

Le 16 juin 2017, le policier Keith Palmer reçut à titre posthume la Médaille de George pour sa bravoure dans l'attaque[49].

Réactions

  • Drapeau de l'Allemagne Allemagne : la chancelière Angela Merkel a évoqué son soutien aux « amis britanniques et à tous les habitants de Londres ». Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a réagi dans un communiqué : « En ces heures graves, nous les Allemands nous sentons particulièrement liés au peuple britannique ».
  • Drapeau de l'Autriche Autriche : condamnation de l'attaque par le président autrichien Alexander Van der Bellen qui adresse sa sympathie aux familles de victimes.
  • Drapeau de la Belgique Belgique : le Premier ministre Charles Michel fait part de ses condoléances au peuple britannique.
  • Drapeau du Canada Canada : condamnation de l'attaque, qualifiée de « lâche » par le Premier ministre Justin Trudeau.
  • Drapeau de l'Espagne Espagne : le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a réagi sur Twitter : « L'Espagne est aux côtés du peuple britannique. Je condamne l'attaque près de Westminster, à Londres. Solidarité avec les victimes ».
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : condamnation de l'attaque terroriste et félicitations à la police anglaise pour sa réaction immédiate.
  • Drapeau de la Finlande Finlande : condamnation sur Twitter du Premier ministre finlandais Juha Sipilä : « Je condamne vivement la terrible attaque au Parlement de Londres. Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles ».
  • Drapeau de la France France : le président de la République François Hollande exprime sa solidarité et son soutien au peuple britannique.
  • Drapeau de la Grèce Grèce : le Premier ministre Aléxis Tsípras exprime sa solidarité pour cette « attaque aveugle ».
  • Drapeau de l'Italie Italie : le président du Conseil Paolo Gentiloni exprime ses condoléances au peuple anglais et déclare que « l'Italie et le Royaume-Uni se tiennent côte à côte dans la condamnation et dans la riposte ferme à l'encontre de toute forme de terrorisme ».
  • Drapeau de la Norvège Norvège : la Première ministre norvégienne Erna Solberg a réagi sur Twitter : « Terrible de voir une attaque au cœur de la démocratie britannique. Mes pensées vont aux victimes ».
  • Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas : le Premier ministre Mark Rutte s'est dit choqué de l'attaque.
  • Drapeau de la Pologne Pologne : le président polonais Andrzej Duda exprime ses « sincères condoléances aux familles des victimes ».
  • Drapeau du Qatar Qatar : soutien du Qatar au Royaume-Uni dans « les mesures qu'il prend pour maintenir la sécurité du pays ».
  • Drapeau de la Roumanie Roumanie : solidarité et soutien exprimés par le ministère des Affaires étrangères au Royaume-Uni.
  • Drapeau de la Russie Russie : le ministère russe des Affaires étrangères s'est exprimé sur la chaîne Rossiya 24 : « Nous présentons évidemment nos condoléances et notre compassion à tous ceux qui sont morts. Nous ne soutenons et ne soutiendrons jamais le terrorisme. Nous considérons cela comme un mal auquel il est nécessaire de résister collectivement. Et en ce moment, comme toujours, nos cœurs sont avec les Britanniques et nous partageons leur douleur. ».
  • Drapeau de la Tunisie Tunisie : le président de la République tunisienne Béji Caïd Essebsi a adressé une lettre de condoléances à la reine Élisabeth II, condamnant l'attaque terroriste[50]. Une erreur s’est glissée dans la photographie de la reine diffusée dans le communiqué de la présidence sur Facebook, où elle est coiffée d’une couronne provenant de la célèbre série Game of Thrones. Elle a été vite retirée[50].
  • Drapeau de la Turquie Turquie : le Premier ministre turc Binali Yıldırım déclare que « la Turquie et le peuple turc partagent la douleur du Royaume-Uni et de son peuple ».

Notes et références

  1. « DIRECT. Attaque à Londres : l'assaillant identifié comme Khalid Masood, 52 ans », sur Franceinfo, (consulté le )
  2. a b et c « L’organisation État islamique revendique l’attentat de Londres », sur lemonde.fr, (consulté le )
  3. « Le Royaume-Uni relève son niveau d'alerte face au terrorisme », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Pourquoi la bataille de Mossoul est si longue alors que Daech ne cesse de s'affaiblir? », sur Le Huffington Post (consulté le ).
  5. « Le Parlement britannique valide le déclenchement du Brexit », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  6. « Londres déclenchera le Brexit le 29 mars », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Philippe Bernard (Londres correspondant), « A Londres, une attaque touche un symbole de la démocratie britannique », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) « Westminster attacker was driving a £28,000 year-old 4x4 Hyundai », Mail Online,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) « London attack: Four dead in Westminster terror attack », sur BBC News (consulté le ).
  10. Philippe Bernard, « A Londres, une attaque touche un symbole de la démocratie britannique », sur lemonde.fr, .
  11. « Vidéo. Attentat de Londres : une femme "grièvement blessée" repêchée dans la Tamise », sur lci.fr, .
  12. « Mort d’une cinquième personne après l’attentat de Londres », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  13. « London attack: How events unfolded », sur BBC News (consulté le ).
  14. L'équipe de protection des parlementaires est en effet composé d'agents armés et non-armés, qui jouent des rôles différents[Lesquels ?].
  15. Attentat de Londres: qui est Keith Palmer, l'officier décédé à qui l'Angleterre rend hommage, Le Huffington Post, 23 mars 2017
  16. (en) Danny Boyle et Martin Evans, « Parliament shooting: Knifeman shot by police after charging through Westminster gates and stabbing officer », sur The Telegraph (consulté le ).
  17. Philippe Bernard, « Khalid Masood, auteur de l’attaque de Westminster, était sur les radars du MI5 depuis 2010 », sur lemonde.fr, .
  18. a et b Jade Toussay, « Attentat à Londres: Le député britannique Tobias Ellwood a essayé de sauver le policier poignardé », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  19. Photographie Euro News
  20. (en) Brian Murphy, « British Parliament on lockdown after shooting incident outside », sur The Washington Post (consulté le ).
  21. Laurent Lagneau, « L’État islamique revendique l’attentat de Westminster », opex360.com, (consulté le )
  22. (en) Sophie Jameson, Chiara Palazzo, Helena Horton, « Who are victims of London terror attack ? The unarmed Pc, the mother of two, the US tourist and retired window cleaner », sur The Telegraph, .
  23. (en) « Westminster Bridge attack victim Andreea Cristea dies », sur BBC News, (consulté le )
  24. Ces trois élèves faisaient partie d'un groupe de 92 jeunes du lycée Saint-Joseph de Concarneau en voyage scolaire à Londres. Au moment de l'attentat, les trois classes de lycéens étaient scindées en trois groupes pour leur visite, un groupe de 36 était sur le pont.
  25. « Concarneau. Trois lycéens de St-Jo blessés dans l’attaque de Londres », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  26. « Attentat à Londres: Facebook déclenche son outil d'alerte "Safety check" », FranceSoir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. a et b Anne-Laure Frémont et A. F. P. agence, « Qui sont les victimes de l'attentat de Londres ? », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  28. a et b (en) « London attack: Theresa May reveals 'Islamist' terrorist was British citizen who had been investigated by MI5 over extremism », sur Telegraph, .
  29. Attaque au Parlement britannique : qui sont les victimes?, sur francetvinfo.fr.
  30. a b c d e et f (en) London attack : injuries to Irish person caught up in terror are not lifethreatening, The Independant.
  31. « EN DIRECT - Raid de la police à Birmingham après l'attentat de Londres », sur lefigaro.fr,
  32. « EN DIRECT - Attaque terroriste à Londres : le bilan monte à 4 morts et 40 blessés », sur Le Figaro, (consulté le ).
  33. Prisma Media, « Attentat à Londres : des lycéens Français blessés, un assaillant neutralisé au Parlement », sur Capital.fr (consulté le ).
  34. (it) « Giovane bolognese lievemente ferita nell'attentato di Londra », sur bologna.repubblica.it,
  35. (en) « Westminster attack: PC Keith Palmer named as police officer killed – as it happened », sur theguardian.com,
  36. (pt) « Há um português entre os feridos. “Já teve alta e está bem de saúde”, diz Governo », sur expresso.sapo.pt,
  37. Sonia Delesalle-Stolper, « Londres : du délinquant Adrian Elms au terroriste Khalid Masood », sur liberation.fr, .
  38. a b et c Philippe Bernard, « Une union nationale de courte durée au lendemain de l’attentat de Londres », lemonde.fr, (consulté le )
  39. « Attentat de Londres : le terroriste, Khalid Masood, était un Britannique de 52 ans », sur lemonde.fr, .
  40. « Attentat de Londres: la police veut plus d’informations », sur liberation.fr, .
  41. a et b « Attentat de Londres : deux nouvelles arrestations « importantes » », sur lemonde.fr, .
  42. a et b « Attentat de Londres : la police n’a trouvé aucun lien entre l’assaillant et des groupes djihadistes », lemonde.fr, (consulté le )
  43. (en) « London attack: Khalid Masood identified as killer », sur bbc.com, .
  44. « Attaque à Londres : Abou Izzadeen, l'homme accusé à tort des attentats », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. a b et c Claire Gaveau, « Attaque à Londres : ce que l'on sait sur l'assaillant, Khalid Masood », rtl.fr, (consulté le )
  46. « Londres identifie l'auteur de l'attaque de Westminster », sur ladepeche.fr, .
  47. Vincent Collen, « Londres : le terroriste aurait agi seul », sur lesechos.fr, .
  48. « L’Ecosse reporte le vote sur le référendum d’indépendance », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  49. (en) « George Medal », The London Gazette,‎ (lire en ligne, consulté le )
  50. a et b La présidence de la République présente ses condoléances à la reine de Game Of Thrones, Business.com.tn, 23 mars 2017.

Voir aussi

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  • Attentat de Westminster, sur Wikimedia Commons
  • Royaume-Uni : bilan de l'attaque terroriste au parlement de Londres, sur Wikinews

Articles connexes

Liens externes

  • Infographie sur le parcours de l'assaillant
  • (en) Infographie des lieux
v · m
Attentats djihadistes en Europe
Années 1980
  • France (décembre 1985-septembre 1986)
    • Paris (17 septembre 1986)
Années 1990
  • Marseille (24-26 décembre 1994)
  • France (25 juillet-17 octobre 1995)
    • Paris (25 juillet 1995)
  • Roubaix (20 janvier-28 mars 1996)
  • Paris (3 décembre 1996)
Années 2000
  • Istanbul (15 et 20 novembre 2003)
  • Madrid (11 mars 2004)
  • Amsterdam (2 novembre 2004)
  • Londres (7 juillet 2005)
  • Londres (21 juillet 2005)
  • Londres (29 juin 2007)
  • Glasgow (30 juin 2007)
Années 2010
2010 Stockholm (11 décembre 2010)
2011
  • Francfort-sur-le-Main (2 mars 2011)
2012
  • Toulouse et Montauban (11-22 mars 2012)
  • Bourgas (18 juillet 2012)
  • Sarcelles (19 septembre 2012)
2013
  • Londres (22 mai 2013)
  • La Défense (25 mai 2013)
2014
  • Bruxelles (24 mai 2014)
  • Joué-lès-Tours (20 décembre 2014)
2015
  • France (7-9 janvier 2015)
  • Verviers (15 janvier 2015)
  • Nice (3 février 2015)
  • Copenhague (14-15 février 2015)
  • Villejuif (19 avril 2015)
  • Saint-Quentin-Fallavier (26 juin 2015)
  • Train Thalys (21 août 2015)
  • Paris et Saint-Denis (13 novembre 2015)
  • Saint-Denis (18 novembre 2015)
  • Sarajevo (18 novembre 2015)
2016
  • Paris (7 janvier 2016)
  • Istanbul (12 janvier 2016)
  • Istanbul (19 mars 2016)
  • Bruxelles (22 mars 2016)
  • France (mars 2016)
  • Magnanville (13 juin 2016)
  • Istanbul (28 juin 2016)
  • Nice (14 juillet 2016)
  • Wurtzbourg (18 juillet 2016)
  • Ansbach (24 juillet 2016)
  • Saint-Étienne-du-Rouvray (26 juillet 2016)
  • Charleroi (6 août 2016)
  • Paris (4 septembre 2016)
  • Bruxelles (5 octobre 2016)
  • Berlin (19 décembre 2016)
2017
  • Istanbul (1 janvier 2017)
  • Paris (3 février 2017)
  • Orly (18 mars 2017)
  • Londres (22 mars 2017)
  • Saint-Pétersbourg (3 avril 2017)
  • Stockholm (7 avril 2017)
  • Paris (20 avril 2017)
  • Manchester (22 mai 2017)
  • Londres (3 juin 2017)
  • Paris (6 juin 2017)
  • Paris (19 juin 2017)
  • Bruxelles (20 juin 2017)
  • Hambourg (28 juillet 2017)
  • Levallois-Perret (9 août 2017)
  • Barcelone et Cambrils (17-18 août 2017)
  • Turku (18 août 2017)
  • Bruxelles (25 août 2017)
  • Londres (15 septembre 2017)
  • Paris (30 septembre 2017)
  • Marseille (1er octobre 2017)
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  • Trèbes et Carcassonne (23 mars 2018)
  • Paris (12 mai 2018)
  • Liège (29 mai 2018)
  • Amsterdam (31 août 2018)
  • Strasbourg (11 décembre 2018)
2019
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  • Utrecht (18 mars 2019)
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Années 2020
2020
  • Villejuif (3 janvier 2020)
  • Londres (2 février 2020)
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  • Colombes (27 avril 2020)
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  • Berlin (18 août 2020)
  • Paris (25 septembre 2020)
  • Éragny (16 octobre 2020)
  • Nice (29 octobre 2020)
  • Vienne (2 novembre 2020)
2021
  • Rambouillet (23 avril 2021)
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