École militaire des aspirants de Coëtquidan

École militaire des aspirants de Coëtquidan (EMAC)
Image illustrative de l’article École militaire des aspirants de Coëtquidan
Logo de l'école militaire des aspirants de Coëtquidan.

Création 6 juillet 2021.
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Rôle École militaire
Fait partie de Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan
Garnison Coëtquidan
Ancienne dénomination 4e Bataillon de l'ESM St Cyr
Devise « L'audace de servir »
Anniversaire bataille d'Austerlitz
Décorations Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre des TOE
Commandant Lieutenant-colonel François Renoul
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L'École militaire des aspirants de Coëtquidan (EMAC), anciennement 4e bataillon de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (E.S.M. 4), est l'une des trois écoles de formation des officiers français de l'Armée de terre.

Elle fait partie de l'Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, implantée dans le camp militaire de même nom situé sur le territoire de la commune de Guer, dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Destinée historiquement à la formation des seuls officiers de réserve du contingent, l'école a évolué consécutivement à la fin de la conscription avec la redéfinition de ses missions en 2001. Étroitement associée jusqu'ici à l'ESM Saint-Cyr, cette formation va devenir une école autonome et changer de nom pour devenir l'« École militaire des aspirants de Coëtquidan » (BOA/BOC 2 avril 2021)[1].

Cette formation se caractérise par la diversité de ses recrutements, comme celle des profils de carrière. Elle propose essentiellement des stages courts, sous diverses variantes, en fonction des filières d'élèves-officiers concernés, notamment sous contrat, ou ceux destinés à la réserve opérationnelle, des ingénieurs et certains élèves civils ou militaires de grandes écoles. Elle forme environ 1200 stagiaires chaque année[2].

Histoire

Le 4e bataillon est intimement lié, à son origine, à la création et au développement des officiers de réserve de l'Armée de terre, décidé en 1875 (loi du , sur le cadre juridique des officiers de réserve), marquant les débuts de la réserve militaire contemporaine[3].

Avec la persistance des conflits et des engagements armés continus de la France, la nécessité des officiers de réserve s'est imposée, à plusieurs titres : entretien du lien entre la nation et son armée, renforts quantitatifs et qualitatifs, desseins de carrière plus riches et plus variés, alternant activités civiles et activités militaires.

L'armée de conscription et le service militaire en France nécessitaient, également, des renforts d'encadrement militaire.

PC du 4e bataillon à Coëtquidan vu du marchfeld Turenne.
Bâtiments des compagnies du 4e bataillon à Coëtquidan.
Autre vue des bâtiments des compagnies du 4e bataillon à Coëtquidan.
Baptême de la promotion Barek-Deligny (2011-2012).

Ayant fait preuve d’un excellent comportement lors de la Première Guerre mondiale, ces officiers de réserve furent bien acceptés des officiers d’active et leur instruction se fait ainsi dès 1919 dans les deux grandes écoles d'officiers d'active de l'Armée de terre, Saint-Maixent (Deux-Sèvres) et Saint-Cyr (Yvelines) ; intégrés à partir de 1931 au sein du 3e bataillon de Saint-Cyr créé à cet effet[4] (pour une durée de formation variant au fil du temps entre 24 et 16 semaines)[5]. Pour parfaire cette intégration, leur encadrement et certains d'entre eux portent le Grand uniforme lors des cérémonies communes[6] et l'un d'eux est incorporé à la garde au drapeau[4].

La Seconde Guerre mondiale a encore montré le bien-fondé de leur nécessité, au cours de laquelle 4500 officiers de réserve furent mobilisés[6] ; 35 promotions sortant des deux écoles (soit 1400 EOR). Beaucoup firent le sacrifice de leur vie[4].

La formation des élèves officiers de réserve (EOR en abrégé) restait donc indispensable ; celles des EOR de l'Armée de terre a continué d'être confiée à plusieurs écoles d'officiers ; en France, toujours celles de Saint-Cyr (jusqu'à l'occupation allemande qui voit sa destruction) et Saint-Maixent (ces deux écoles déménageant en zone libre à Aix-en-Provence jusqu'à leur dissolution par l'occupant) ; puis hors de métropole pendant la guerre, temporairement d'une part dans le Worcestershire au Royaume-Uni avec l'École militaire des cadets jusqu'en 1944, qui en se structurant reprend la tradition de Saint-Cyr[7], d'où se détachent les EOR formés à Camberley (Royaume-Uni), mais aussi à Brazzaville (Congo)[8],[9] et à Damas (Syrie) pour la France Libre ; et surtout l'École militaire de Cherchell, en Algérie française, à partir de (École des élèves aspirants) avec un bref détachement à Médiouna (Maroc). Cependant, l'EMAC n'est héritière que de l'école crée en 1947, qui formait tous les EOR affectés en Afrique du Nord (ceux de la métropole restant d'abord tous à Saint-Maixent, puis seulement une partie à partir de 1949). Jusqu’à la fin de la guerre, cette école assume sa fonction d'amalgame, selon le vœu du général De Lattre de Tassigny, en réunissant, au profit parfois de différentes armes, à la fois des « maixentais » (élèves-officiers d'active), des « cyrards » et les EOR qui prirent numériquement de plus en plus d'importance ensuite compte tenu des besoins d'engagements en Indochine et en Algérie (400 EOR seront ainsi engagés sur ces deux théâtres d'opération)[4] ; sans compter une filière sous-officiers (à partir de 1946)[10].

En 1958, l'École de Cherchell devient « l'École militaire d'infanterie » (EMI) ; initialement en son sein, l'École des élèves aspirants reprend le nom de « l'École militaire interarmes » (EMIA en abrégé) et part — pour l'essentiel — pour le camp de Coëtquidan (Morbihan) rejoindre les saint-cyriens qui s'y sont déjà établis depuis la Libération. Une promotion d'EOR (« Drapeau de Saint-Cyr ») y sera exceptionnellement formée (en 28 semaines) cette année là (1958)[11] mais la première promotion de Saint-Cyr à Coëtquidan (promotion « Victoire ») avait déjà réuni en 1945 des élèves d'origine diverse, y compris des résistants et combattants issus des EOR[12],[10].

À partir de 1959, l’accroissement du nombre des EOR, désormais tous formés à l'EMI de Cherchell[13], représentait en permanence un effectif oscillant entre 1100 et 1 500 élèves. Le Groupement d’instruction EOR de Cherchell passa ainsi de 2 à 3 Bataillons comportant chacun 4 Compagnies soit 12 Compagnies et un total de 40 à 46 sections. Le nombre annuel des promotions passa en 1960 à 6, la durée de la formation étant de 23 semaines[13]. L'indépendance de l'Algérie, en , apporte la fin de la formation des EOR à Cherchell et, subsidiairement, celle des sous-officiers. La formation des EOR (uniquement pour l'infanterie) et l'école elle-même sont ainsi transférées à Montpellier.

En 1967, tandis qu'une partie de la formation, en l'espèce l'infanterie mécanisée, continue à Montpellier, à l'école de l'infanterie nouvellement fusionnée, la formation du « peloton EOR » de l'infanterie motorisée se concentre au camp de Coëtquidan, toujours sous l'égide du 3e bataillon de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, au moment où les deux autres bataillons saint-cyriens investissent définitivement leurs nouveaux locaux (nouvelle école) ; puis la formation est unifiée dans les années 1970 au sein du « bataillon EOR »[14] et s'effectue en totalité à Coëtquidan, toujours dans les bâtiments délaissés par les saint-cyriens. À l'époque, la scolarité au sein du bataillon EOR a été réduite à quatre mois en plus de la préparation militaire supérieure (PMS) ou du peloton préparatoire (dit PPEOR). Les mieux classés accèdent toujours directement au grade de sous-lieutenant à l'issue de leur formation (en moyenne, du tiers à presque la moitié de la promotion)[15]. La majorité devient aspirant et le demeure jusqu'à la fin de leur service militaire. Ceux qui échouent à l'examen de classement sont généralement nommés maréchaux des logis (sergents). La formation accueille des stagiaires de l'ENA. Les EOR participent à la garde d'honneur devant l'hôtel de commandement cour Rivoli.

En 1982, le bataillon EOR perd son assimilation au 3e bataillon et prend plus simplement le nom de « bataillon EOR de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr », à la suite de l'allongement de la scolarité de l'E.S.M. portée à trois ans ; le 3e bataillon constituant désormais la première année du cycle saint-cyrien de l'ESM[3],[16]. On institue l'amalgame lors des premiers mois de formation suivis en commun notamment avec les EOA (élèves officiers d'active) saint-cyriens du 3e bataillon, les EOX (élèves polytechniciens), etc[16],[4]..

En 1985, sont créées quatre filières : la filière F1 formant durant 4 ou 5 mois des EOR en écoles d'armes (Montpellier pour l'infanterie, Saumur pour l'ABC, Tours pour le train, etc.), destinés à servir prioritairement en unité de combat et ayant souscrit un contrat "volontaire service long" (VSL) de 16 mois minimum ; la filière F2 / Armes formant durant 4 mois des EOR en écoles d'armes, destinés à servir principalement en unité d'instruction mais pouvant aussi éventuellement servir en unité de combat ; la filière F2 / TTA formant durant 4 mois, au sein du bataillon EOR de l'ESM de Saint-Cyr, des EOR recevant une formation toutes armes, et destinés à servir ensuite en unité d'instruction ou dans des postes à caractère administratifs ; et enfin la filière F3 formant durant 2 mois, en écoles d'armes ou à Coëtquidan, des EOR destinés à occuper ensuite des postes de spécialistes (linguistes, psychologues, informaticiens, etc.).

En 1991, le bataillon EOR est rebaptisé « 4e bataillon de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr » (E.S.M.4 en abrégé)[3],[16].

En 1998, les filières sont réorganisées. F1 et F2 devient « Voie de commandement » ; la formation des EOR dure deux mois sur place plus l'instruction complémentaire dans leurs affectations. Cinq promotions sont ainsi formées sous un insigne standardisé[16],[4]. Nouveau changement en où l'on ne distingue plus que la voie « Encadrement » (EOR-/E) et la voie « Spécialistes » (EOR/S), le stage pour cette dernière ne durant qu'un mois sur place. Désormais toutes les filières sont rattachées à un cycle annuel avec un seul parrain[4].

En 2001, la professionnalisation progressive des armées entraîne la disparition des stages d'officiers du contingent (EOR). La même année, les premiers officiers sous contrat (OSC) du 4e bataillon reçoivent leur galon spécifique d'élève-officier (surnommé « la crevette ») et sont baptisés avec sabres[16]. La promotion « Campagne de Norvège » réunit ainsi les derniers EOR et les premiers OSC.

Depuis 2001, le 4e bataillon forme désormais les différents officiers sous contrat (EOSC) de l'Armée de terre, relevant de différentes filières, ce qui n'exclut pas des stages pour officiers de réserve. À titre principal on distingue les O.S.C./S, spécialistes formés en quatre mois et les O.S.C./E, encadrement formés en quatre mois, portés à huit mois à partir de 2007. Les stages, variés, ont une durée de quinze jours à presque neuf mois. Les élèves-officiers sont d'origines et de vocations très diverses. Par exemple, parmi les élèves de l'École polytechnique (EOX), ceux qui choisissent l'Armée de terre pour stage de première année suivent leur formation militaire d'officiers auprès du 4e bataillon[3]. Le bataillon forme également les V.A.D.A.T. (volontaires aspirants de l’Armée de terre), les E.O.C. (élèves-officiers commissaires), les B.S.T.A.T. (élèves-officiers venant des corps de troupe), les E.O.G.N. (élèves-officiers de la Gendarmerie nationale) et les E.O.P. (élèves-officiers pilotes de l’A.L.A.T.).

Le 7 septembre 2020, à l'occasion d'un déplacement aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, la ministre des Armées Florence Parly annonce la transformation du 4e bataillon en une nouvelle école à part entière[1]. Cette évolution est officialisée le 18 février 2021 par une instruction publiée au BOA/BOC le 4 avril 2021 qui la baptise « École militaire des aspirants de Coëtquidan »[17]. Inaugurée le 6 juillet 2021[18], cette nouvelle école, héritière d'une double filiation (le Bataillon EOR et l'École des élèves aspirants de Cherchell) adopte un nouvel uniforme de couleur bleu horizon rappelant celle des soldats et officiers de réserve mobilisés lors de la Première Guerre mondiale.

L'école a la capacité de former, chaque année, entre cinq cents et mille élèves-officiers[3].

Formation

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Galon d'aspirant de l'infanterie qu'obtenaient les EOR, désormais les OSC, à la fin de leur formation.

Les élèves suivent une formation initiale militaire complète. Initialement, celle-ci est d'une durée de 14 semaines pour les futurs OSC-Spécialistes, de presque 24 semaines pour les futurs OSC-Encadrement (futurs chefs de section des différents armes de l'Armée de terre)[2],[19].

Les formations complémentaires diffèrent selon les spécialités. Par exemple, à l'issue de la formation initiale militaire et d'une première affectation en unité, les jeunes officiers sous contrat encadrement suivent un stage en école d'application, selon leur arme d'affectation. De même, les officiers sous contrat de la filière pilotes suivent un stage de formation au pilotage d'une durée de douze à quinze mois, puis un stage de spécialisation de trente-et-une ou de cinquante-deux semaines, selon leur orientation.

Les engagements contractuels sont de cinq années ou de dix années, selon les filières, renouvelables jusqu'à quinze années, voire vingt années, au maximum.

Les élèves-officiers ingénieurs militaires d'infrastructure de la Défense (EOIMI), les élèves-officiers de l'École polytechnique (EOX), les élèves-officiers ingénieurs des études et techniques de l'armement et les élèves-officiers sur titre de grandes écoles partenaires (partenariat grandes écoles - PGE), suivent une formation d'une douzaine de semaines, entre octobre et décembre de chaque année. Nommés au grade d'aspirant à l'issue de ce premier stage, ils poursuivent alors leur formation militaire directement dans leurs unités d'affectation.

Avec la promotion 2017-2018, pour les futurs OSC-E, un allongement de la durée de formation à 35 semaines à Saint-Cyr Coëtquidan est mis en place, avec quatre semaines au Centre national d'entraînement commando (à la clef le monitorat commando pour les meilleurs d'entre eux). Cette formation est suivie de trois mois de stage en régiment, et enfin un an d'école d'application.[réf. nécessaire]

Depuis la promotion 2020-2021, la scolarité des OSC-E est passé à un an à l'EMAC. Le stage en régiment passe de trois mois à trois semaines. Un mastère spécialisé de « commandement et leadership »[20] est délivré à la fin de la scolarité à l'EMAC avant que les OSC-E poursuivent leur formation en école d'application pendant un an.

Recrutement

Les élèves-officiers du 4e bataillon viendront principalement renforcer le corps des officiers sous contrat (OSC). Ils sont sélectionnés sur titres, constitués de diplômes d'enseignement supérieur.

Depuis 2001 le 4e bataillon puis l'EMAC assure notamment la formation militaire initiale[2],[19],[21] :

  • des élèves officiers sous contrat encadrement ;
  • des élèves officiers sous contrat spécialistes ;
  • des élèves officiers sous contrat pilotes.

Les conditions d'admissions pour ces filières sont :

  • être admis sur titre avec un diplôme de niveau II bac+3, après avis d'une commission de recrutement nationale ou admis sur concours de niveau bac pour les officiers sous contrats pilotes ;
  • être âgé de 32 ans au plus ;
  • être de nationalité française.

En outre, d'autres élèves suivent la formation de cette école :

Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan regroupent trois formations d'élèves, toutes destinées à la formation des officiers de l'Armée de terre.

Outre l'«École militaire des aspirants de Coëtquidan» (EMAC)[1], au recrutement indiqué ci-dessus, se trouvent à Saint-Cyr Coëtquidan deux autres filières de formation initiale d'officiers :

  • l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (l'ESM) elle-même, avec ses trois premiers bataillons (ESM 3, 2, 1) pour les élèves officiers de carrière, appelés « saint-cyriens », qui passent successivement du 3e au 1er bataillon ; jusqu'ici le 4e bataillon (ESM 4) faisait partie de l'ESM mais constituait néanmoins une filière distincte.
  • l'École militaire interarmes (l'EMIA) principalement pour les sous-officiers appelés à devenir officiers de carrière.

Traditions

Stèle dédiée à La Crevette devant le PC du 4e bataillon.
Plaquette de la promotion EOR « Capitaine Danjou » - 1971 (cf. pages intérieures ici et là).

Elles se sont établies peu à peu et ont varié dans le temps en fonction de l'évolution des formations et de leur localisation. Historiquement, le 4e bataillon de l’ESM de Saint-Cyr est lié à la formation des officiers de réserve qui au lendemain de la Première Guerre mondiale étaient encore autorisés à porter le grand uniforme des saint-cyriens, sabre compris[22]. Ce n'est plus le cas depuis longtemps, en raison notamment de l'élargissement et la diversification du recrutement, la scolarité des OSC et EOR étant par ailleurs trop courtes pour qu'ils soient "bahutés"[23]. Héritier dans la période contemporaine du peloton puis bataillon E.O.R. (élèves officiers de réserve) du 3e bataillon de l'ESM St-Cyr, puis du bataillon EOR de l'ESM de St-Cyr, le 4e bataillon est à la fois le détenteur des traditions des E.O.R. ainsi que des O.R.S.A. (officiers de réserve en situation d'activité) mais ce n'est que dans les années 1980-1990, et surtout depuis 2001, qu'elles ont été revitalisées et adaptées au développement de la professionnalisation de cette filière. Avec la nouvelle école, désormais distincte de celle de Saint-Cyr, il est prévu de définir un « socle de traditions propre », probablement avec ses propres uniformes, insigne et drapeau[24]. Une association consacrée à cette fonction a d'ailleurs été créée dès la fin 2020[25].

Auparavant, au moins depuis leur installation à Coëtquidan, les promotions d'EOR rédigeaient déjà leur plaquette de promotion, laissant libre cours à leurs facéties, en sus des photos des cadres et de chaque section d'élèves (photo) ; un exemplaire de chaque plaquette de promotion est aujourd'hui conservé au PC du 4e bataillon. Depuis 1984, chaque promotion écrit son chant[26],[16]. Depuis la promotion « Capitaine Marc Bloch » (1995), le chant de tradition du bataillon s'intitule « Pour l'audace de servir » qui est aussi la devise des EOR et, aujourd'hui celle du 4e Bataillon[27],[3]. À l'égal de l'ESM et donc des saint-cyriens, l'anniversaire du 4e bataillon est le , date anniversaire de la bataille d'Austerlitz (cérémonie des 2S)[28]. Les deux filières partagent d'ailleurs depuis 1931 le même drapeau, celui de l'ESM[29].

Honneurs rendus aux EOR et au 4e bataillon à l'intérieur de l'actuel Musée des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.

La présentation au drapeau se fait avec les 1er et 3e bataillon réunis devant le drapeau de l'ESM, cour Rivoli. Sur la même esplanade (Marchfeld), le baptême au sabre, réintroduit en 2001 (promotion « Maréchal Bertier »)[16],[4], avec la remise de leurs galons, a lieu en décembre, en nocturne, selon le rituel du Triomphe des écoles de Coëtquidan, avec le modèle F1 (version 1974) inspiré du modèle An IX de la Cavalerie Légère, qui est aussi celui de l'EMIA, et non avec le modèle propre aux saint-cyriens ; ce dernier a une garde 3 branches, une lame droite dans un fourreau clair, alors que le modèle F1 a une garde 2 branches et une lame légèrement courbée dans un fourreau noir. Le sabre est un symbole d'autorité : celle qui permet « d'être à la hauteur d'une tâche plus grande que soi ». Il symbolise également la prise de responsabilités. En contrepartie de l'autorité et de la responsabilité, sont attendues l'exemplarité et l'esprit de discipline de l'officier.

La tenue des élèves a varié dans le temps. Aujourd'hui, seuls les cadres du 4e bataillon portent encore le Grand uniforme. Dans les années 1970, les seuls signes distinctifs par rapport à un simple soldat était la « crevette » (v. infra) en accent bordant l'insigne tissus de l'infanterie sur le côté de l'épaule, ainsi qu'un képi également bleu, avec au-dessus un nœud hongrois simple sur fond rouge, bordé d'un large liseré doré à la place du grade. La garde d'honneur devant l'hôtel de commandement s'opérait en treillis. De nos jours, lors des cérémonies, les élèves portent la tenue 21, majoritairement la TDF (couleur kaki clair dite "Terre De France"), le même képi bleu clair de l'école que par le passé, avec ceinturon identique aux élèves saint-cyriens et bélière, gants blancs, sauf origines spécifiques comme les polytechniciens par exemple qui portent l'uniforme de leur école, etc.

Dès qu'ils seront formés à Saint-Cyr les élèves porteront rapidement l'insigne de l'ESM Saint-Cyr surmonté des initiales « EOR » jusqu'en 1974. À cette date (promotion Lt Tom Morel) - bien que l'insigne de promotion apparaît dès la promotion Charles Péguy en 1973 - chaque promotion a son propre insigne, comportant le nom de son parrain[30]. Au début, certains de ces insignes portent eux aussi la mention « EOR » (par exemple, les promotions « Saint-Exupéry », « Maréchal Lyautey », « Jeanne d'Arc », « Montluc », etc.), Parmi eux, ceux des promotions « Tom Morel » jusqu'à « Lieutenant Jordy » inclus précisent même le millésime de la formation. Ces pratiques n'ont plus cours. Par exception, de 1998 à 1999, l'insigne de cinq promotions de la filière "Voie de commandement" est standardisé (un seul fond d'insigne évoquant le sacrifice des EOR lors de la Grande Guerre ; seul le nom de promotion change)[30],[16]. Le choix des personnalités comme parrains est souvent lié dans la période contemporaine à d'illustres anciens réservistes ou volontaires civils ; il est logiquement indépendant de celui fait par les saint-cyriens. Toutefois, par le passé, en 1934 les EOR choisissent le nom d'« Albert 1er », déjà adopté par les saint-cyriens pour la promotion 1933/35 et en 1971 le nom du « Capitaine Danjou » est choisi par les deux filières. Durant le cycle de formation désormais annuel (fédérant toutes les filières de l'ESM4 sous un seul nom de baptême)[4], l'insigne de la promotion en cours est édifié en grand format devant le PC du 4e bataillon et une exposition biographique sur le parrain est présentée au Musée du Souvenir des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.

Un grand ancien : Jacques Chaban-Delmas, major de la promo EOR de 1939, général de la France libre à 29 ans en 1944.

En 1984, la promotion EOR « Sous-lieutenant de Saint Salvy » a inauguré une stèle dédiée à « Notre Dame des EOR », un ancien pylône facilement repérable de loin par les élèves (initialement les saint-cyriens) de retour d'exercice, avec le clin d'œil que l'on devine[31], non loin du PC du 4e bataillon. En 1991 la promotion EOR « Colonel Zahm » a inauguré, avec le même humour, une stèle dédiée à « La Crevette » (photo), surnom donné au galon d'élève officier (actuellement fin liseré droit chevronné de rouge sur fond argenté), qui se trouve désormais devant le dit PC (elle était auparavant sur la pelouse au nord de ce bâtiment[32]). L'actuel PC se situe depuis l'arrivée des EOR en 1967 dans les locaux primitivement occupés par le Musée du Souvenir des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, lorsque celui-ci s'installe plus à son aise la même année dans la nouvelle école (accueillant désormais les bataillons 1-2-3) cour Rivoli à Coëtquidan ; le PC fait face à l'ancien marchfeld (place d'armes) des saint-cyriens où la statue de Kléber, désormais installée sur le nouveau marchfeld Rivoli, a laissé la place à celle de Turenne, parrain de la seconde promotion EOR de 1967[33] (la première porte le nom d'« Armor », pour marquer l'implantation en Bretagne). Au sein du dit musée, une grande plaque murale en marbre et une vitrine rendent hommage aux EOR et au 4e bataillon (photo) tandis qu'au sein de l'actuel PC figurent aussi sur des plaques murales en marbre (photo) toutes les promotions d'EOR puis celles des EOSC (années, nom de baptême, effectifs promus, major de promo). On remarque ainsi le nom de Jacques Delmas (major de la « promotion Joffe » en 1939)[5],[34], promu général pendant la guerre par le Général de Gaulle (photo), futur Premier ministre et président de l'Assemblée Nationale sous la Ve République.

Une course dite "à la crevette" faisant partie du cursus d'entrainement traditionnel est organisée lors de chaque promotion. Elle précède celle dite "du képi" qui est une étape importante dans la formation des jeunes officiers.

Promotions

L'un des marbres muraux listant les promotions d'EOR (1967 à 1974) au PC du 4e Bat.

Dans la lignée historique des différentes formations d'EOR qui depuis 1991 se perpétue avec le 4e bataillon de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, les premières promotions identifiées d'élèves-officiers de réserve formées à Saint-Cyr remontent à l'année 1932 (le rattachement au 3e bataillon date de 1931), bien que cette filière débute en 1919[35] et que, ni le site de Coëtquidan, ni l'école de Saint-Cyr, ne sont les seuls concernés s'agissant de la formation des officiers d'infanterie.

Depuis 1932, cette formation aurait produit plus de deux cents promotions (classées ci-dessous selon la date d'entrée)[5],[16],[30]. Jusqu'en 1974, les élèves officiers portent l'insigne de l'ESM Saint-Cyr surmonté des initiales « EOR ». Aujourd'hui, malgré la diversité des filières, les élèves officiers s'inscrivent dans un même cycle annuel avec un nom de promotion, un millésime et un insigne de promotion communs.

Liste des promotions :

À SAINT-CYR

Insigne de la promotion « Saint-Exupéry », EOR en 1922, portant encore la mention "EOR" et le millésime de promotion (février 1974).

À COETQUIDAN

Insigne de la promotion « Centenaire des officiers de réserve » (1975); hommage aux officiers sortis des EOR.
Insigne de la promotion « Souvenir de Cherchell » (1977), l'école militaire d'où sont issues quelques générations de saint-cyriens et surtout d'EOR.
  • 1976 (1) : Général Rollet
  • 1976 (2) : Capitaine Marienne
  • 1976 (3) : Sous-lieutenant François Seité
  • 1976 (4) : Lieutenant Pierre Cousin (Élève Aspirant de réserve (EAR), mort en juin 1940)
  • 1976 (5) : Lieutenant François (Pseudo de Roger Gerbaud, membre du groupe Estienne d'Orves, lieutenant FTP, exécuté en 1944)
  • 1976 (6) : Aspirant Germain Foch (Ancien sous-officier, fils unique du Maréchal, tombé lors de la bataille de la Marne en 1914)
  • 1977 (1) : Les Diables bleus
  • 1977 (2) : Lieutenant Georges Taylor (École des cadets de la France libre (GB) 1941, tombe en Hollande en 1945. Compagnon de la Libération)[37]
  • 1977 (3) : Souvenir de Cherchell
  • 1977 (4) : Serment de Koufra
  • 1977 (5) : Île de Sein
  • 1977 (6) : Verdun
  • 1978 (1) : Narvik
  • 1978 (2) : Jean Moulin
  • 1978 (3) : Aspirant Pierre Lafon (EOR Camberley en 1940, il tombe lors de la campagne de Libye en 1942.
  • 1978 (4) : Lieutenant Alain de Stabenrath (EOA, mort à Dien Bien Phu des suites de ses blessures en 1954)[38]
  • 1978 (5) : Capitaine Lambert
  • 1978 (6) : Lieutenant Roger de La Grandière
  • 1979 (1) : Aspirant Revel
  • 1979 (2) : Aspirant Jacques Chatenay (École des cadets de la France libre (GB), tué dans le Morbihan en 1944)[39]
  • 1979 (3) : Philippe de Crevecoeur
  • 1979 (4) : Bataillon de Corée
  • 1979 (5) : Lieutenant Michel Huard de Verneuil (Saint-cyrien 1934, tombé en 1943 lors de la bataille de Tunis)
Insigne de la promotion « Le vieil-Armand » (1985).
  • 1979 (6) : Capitaine Michel Vincent Louis Popis (tombe lors de l'offensive en Champagne en 1917)
  • 1980 (1) : Sous-lieutenants Paul Maquet et Gérard Baduel-d'Oustrac (Baduel est séminariste, deux EOR parmi les quatre chefs de section tombés le même jour à Blaregnies en Belgique en 1940)
  • 1980 (2) : Lieutenant Durrmeyer
  • 1980 (3) : Lieutenant Frank des Essarts (Saint-cyrien 1918, tombé en Indochine en 1951)
  • 1980 (4) : Maurice Genevoix
  • 1980 (5) : Aspirant Besançon
  • 1980 (6) : Lieutenant Real del Sarte
  • 1981 (1) : Sous-lieutenant Peters (Affecté à la 2e DB, tombe en 1945 prés du Berghof, la tanière d'Hitler)
  • 1981 (2) : Sous-lieutenant Jean François Joseph Chassin (Saint-Cyrien 1950, tombe en 1959 en Algérie)
  • 1981 (3) : Douaumont
  • 1981 (4) : Roc Noir
  • 1981 (5) : Lieutenant Bernard Charles Louis Bedaux (Mort des suites de ses blessures à Dien Bien Phu en 1954)
  • 1981 (6) : Libération de Colmar
  • 1982 (1) : Cherchell
  • 1982 (2) : Lieutenant François Martin, compagnon de la Libération, exécuté en Bretagne en 1944)
  • 1982 (3) : Belleface
  • 1982 (4) : Montluc
  • 1982 (5) : Lieutenant Robert Le Notre (Saint-Cyrien, résistant, tombe en 1944 à la libération)
  • 1982 (6) : Du Guesclin
  • 1983 (1) : Sous-lieutenant Raymond Levy-Finger
  • 1983 (2) : Comte de Rochambeau (Participe notamment à la guerre d'indépendance des États-Unis, Maréchal de France en 1791)
  • 1983 (3) : Lieutenant Charles Priolet (Responsable FFI pour la Bretagne, mort en déportation à Mauthausen en 1945)
  • 1983 (4) : Capitaine Blanche
Insigne de la promotion « Victoire de Verdun » (1986).
Insigne de la promotion « Voie sacrée » (1998), le second d'une série standardisée de cinq, pour la filière Voie de commandement
  • 1988 (1) : Lieutenant Paul Demarne (promu par ses activités de réserve, résistant militaire réseau Bir Hakeim, tombé en 1944)[40]
  • 1988 (2) : Capitaine Stéphane
  • 1988 (3) : Sous-lieutenant Alain Calloc’h (de Kerillis) (FFL Ringway 1942, parachuté sur le Morbihan, exécuté en 1944)[41]
  • 1988 (4) : Bataille de Jebsheim
  • 1988 (5) : Kolwezi
  • 1988 (6) : Lieutenant Arnoux[42]
  • 1989 (1) : Lieutenant-colonel Saint Jacques
  • 1989 (2) : Aspirant Louis (Chevrier) de Corcelles (engagé volontaire 1914, Saint-Cyr 1916, tombé à Hem la même année)
  • 1989 (3) : Sous-lieutenant Joseph Armand Louis Rimbert (tombé an 1918 au Bois d'Haumont à 31ans)
  • 1989 (4) : Sous-lieutenant Serge Dutey-Harispe (EOR Saint-Maixent 1956, tombé en Algérie en 1958)
  • 1989 (5) : Vieille Garde
  • 1989 (6) : Lieutenant d’Oilliamson (Aspirant FFI, mort de ses blessures à Bien-Hoa en Indochine en 1947)
  • 1990 (1) : Sous-lieutenant Gaultier de Carville (École des cadets de la France Libre (GB) 1940, Ringway 1943, tombe en Bretagne en 1944)[43]
  • 1990 (2) : Capitaine Henri Vandamberg (EOR Saint-Cyr 1938, tombé au Cambodge en 1948)
  • 1990 (3) : La Horgne
  • 1990 (4) : Chef de Bataillon Savey
  • 1990 (5) : Lieutenant Roger Verwaerde (Saint-cyrien, tombé en 1961 à Lacroix en Algérie, à l'âge de 31ans)
  • 1990 (6) : Capitaine Van Vollenhoven
  • 1991 (1) : Maréchal Kœnig
  • 1991 (2) : Sous-lieutenant Jamet
  • 1991 (3) : Colonel Jacques Zahm (1925-1988) (FFL 1942, résistance réseau Navarre)
  • 1991 (4) : Aspirant Jean-Louis Jeanneney (Cherchell, tombé en 1945 à Pforzheim en Allemagne)
  • 1991 (5) : Armée d’’Afrique
  • 1991 (6) : Lieutenant Louis Leroux (École des cadets de la France Libre (GB) 1940, tombe lors de la campagne de Corée en 1951)[44]
  • 1992 (1) : Lieutenant Wallet (EOR Saint-Maixent 1954, ORSA tombé en 1958 en Algérie)
  • 1992 (2) : Général Lucien Béal (1930-1987) (EOR 1950, campagne d'Indochine, Commandant supérieur aux Antilles)
  • 1992 (3) : Lieutenant de Saint Pierre
  • 1992 (4) : Sous-lieutenant Frédéric Torquebiau (Tombé à Colmar en 1945)
  • 1992 (5) : Bataille des Alpes
  • 1992 (6) : Lieutenant Edgard Thomé
  • 1993 (1) : Capitaine Yves Jullian (Ingénieur, FFL Yaoundé en 1940, EOR Damas 1941, Compagnon de la Libération)
  • 1993 (2) : Lieutenant Georges Darliguie (Engagé volontaire, EMI Saint-Cyr 1945, tombé en 1945 dans la Meuse)
  • 1993 (3) : Lieutenant Giard
  • 1993 (4) : Sous-lieutenant Caraguel
  • 1993 (5) : Cadets de Saumur
  • 1993 (6) : Chef d’escadrons Mouquin
Insigne de la promotion « Campagne de Norvège » (2000), cycle annuel réunissant les derniers EOR et les premiers EOSC.
  • 1994 (1) : Chef de Bataillon Maze-Sencier de Brouville
  • 1994 (2) : Capitaine Guy de Combaud-Roquebrune (EOR Saint-Cyr, FFL Londres 1943, tombé à Sennecey-le-Grand en 1944)
  • 1994 (3) : Chef d’escadrons Girard
  • 1994 (4) : Colonel Brunschwig (Héros des deux guerres mondiales, membre éminent des « Gueules cassées »)
  • 1994 (5) : Commandos d'Afrique
  • 1994 (6) : Colonel Roux (Sergent de réserve en 1914, école de Guerre 1926, tombé en 1944 lors des combats de Monte Cassino-Belvédère)
  • 1995 (1) : Capitaine Marc Bloch
  • 1995 (2) : Aspirant Treizenem
  • 1995 (3) : Sous-lieutenant Carado (sous-officier FFL, EMI Saint-Cyr 1945, tombé à 1946 à Tây Ninh, en Cochinchine)
  • 1995 (4) : Colonel de Marenche (Directeur du SDECE de 1970 à 1981)
  • 1995 (5) : Colonne Leclerc
  • 1995 (6) : Lieutenant Bernard
  • 1996 (1) : Sous-lieutenant Hervé Artur (EOR 1949, égorgé par des villageois après l’embuscade de Palestro par l’ALN en Algérie en 1956)
  • 1996 (2) : Colonel Le Lorrain
  • 1996 (3) : Chef d’escadrons Gabriel Lieutier (issu du rang, s'illustre lors de la première guerre mondiale)
  • 1996 (4) : Capitaine Jean-Pierre Llinarès (L'un des deux casques bleus de la Forpronu tombés en Croatie en 1992)
  • 1996 (5) : Arcole (en référence à la Bataille du Pont d'Arcole menée par Napoléon Bonaparte). La promotion Arcole est une promotion amalgamée (Saint-Cyr en active, Polytechnique, Commissariat de l'armée de terre, Commissariat de Police, Ingénieurs de l'armement, Élèves Officiers de Réserve)
  • 1996 (6) : Lieutenant Costille (EOR Cherchell, tombé au Laos en 1954)
  • 1997 (1) : Lieutenant-colonel Boillot
  • 1997 (2) : Capitaine Claude Mantel (EOR Brazzaville en 1941, se distingue en Italie et en Provence. Compagnon de la Libération)
  • 1997 (3) : Capitaine Robert Dubarle (EOR en 1902, avocat et député, volontaire en 1914, il tombe en Alsace en 1915)
  • 1997 (4) : Aspirant François Comiti (EOR Cherchell, tombé en Haute-Savoie en 1944)
  • 1997 (5) : Capitaine Caire
  • 1997 (6) : Sous-lieutenant Pierre Mérel (EOR Cherchell, tombé en Indochine en 1947)
  • 1998 (1) : Aspirant Stetskewitch (EOR, tombé en 1944 lors de libération de Toulon)
  • 1998 (2) : Capitaine Jean Alfred François Estévenon (Tombé en Algérie en 1958 à l'âge de 40 ans)
  • 1998 (3) : Chef de Bataillon Pierre de Cours Saint Gervasy[45] (EOR en 1940, se distingue dans les FFI, puis en Indochine, au Laos - honoré par le roi - et en Algérie)
  • 1998 (4) : Montagne de Reims (filière Voie de commandement)
  • 1998 (5) : Voie sacrée (filière Voie de commandement)
  • 1998 (6) : Fort de Vaux (filière Voie de commandement)
  • 1999 (1) : Fort de Souville (filière Voie de commandement)
  • 1999 (2) : La Malmaison (filière Voie de commandement)

Cycles de formation annuels, dont la date de sortie a lieu l'année suivante (sauf promo 2001) :

Insigne de la promotion « CBA Joseph Perceval » (2012).
 

Commandants

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Liste des commandants :

(.../...)

  • ...1970,1971 : Lieutenant-colonel de La Morinière

(.../...)

  • 2001-2003 : lieutenant-colonel Richard Pau (infanterie)
  • 2003-2005 : lieutenant-colonel, puis colonel, Jérôme Gardey de Soos (infanterie-parachutiste)
  • 2005-2008 : lieutenant-colonel Jean-Paul Tissier (gendarmerie)
  • 2008-2011 :
  • 2011-2013 : lieutenant-colonel Olivier Le Segretain du Patis (infanterie/Légion étrangère)
  • 2013-2016 : lieutenant-colonel Jean-Michel Antoine (infanterie)
  • 2016-2019 : lieutenant-colonel Frédéric Duprez (infanterie/Légion étrangère)
  • 2019-2021 : lieutenant-colonel Charles-Henri Mathot (cavalerie)
  • 2021-2023 : lieutenant-colonel Louis-Marie Levacher (infanterie)
  • 2023 : lieutenant-colonel François Renoul (troupes de marine)
 

Notes et références

  1. a b et c Philippe CHAPLEAU, « Saint-Cyr Coëtquidan aura sa troisième école », sur www.ouest-france.fr/, (consulté le )
  2. a b et c Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan - Le 4e bataillon de l’ESM sur (consulté le 20 septembre 2019)
  3. a b c d e et f « Historique et traditions du 4e bataillon de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr », sur le site des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (consulté le ).
  4. a b c d e f g h et i L'histoire du 4e bataillon in Lettre aux Amisde Saint-Cyr Coëtquidan - Avril 2018, p. 7 et s.
  5. a b et c Les Promotions d’Élèves Officiers de Réserve à Saint-Cyr et plaque de marbre des premières promotions E.O.R
  6. a et b « Hommage rendu au Chef de bataillon Christophe Barek-Deligny par les Écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan », sur www.clan-r.org, (consulté le )
  7. Pierre Lefranc, L'École militaire des cadets de la France libre, Espoir no 135, juin 2003 Extrait en ligne
  8. Inaugurée le en présence du général de Larminat, alors Haut-commissaire de l'Afrique française libre, l'école portait le nom de « camp Colonna d'Ornano » et avait pour devise : « Action, sacrifice, espérance ». Voir France d'abord, , 4e éd..
  9. « Les élèves officiers de la France Libre », sur Fondation de la France Libre -, (consulté le ).
  10. a et b Eric Labayle «De la Revanche à la Libération, l'École des Elèves-Aspirants de Cherchell-Médiouna (1942-1945)», Anovi, juin 1996
  11. Inauguration de la plaque EOR, rectifiée. Promotion E.O.R. No 804 “ Drapeau de Saint-Cyr ” février à août 1958
  12. Promotion Victoire Coëtquidan 1945
  13. a et b École militaire de Cherchell 1942-1962 (site de l'« Association Nationale des Cadres de Cherchell, Officiers de Réserve et Élève »)
  14. Témoigne de cette appellation la plaquette de la promotion Capitaine Danjou de 1971 Cf. aperçu des pages intérieures de la plaquette sur commons.wikimedia.org
  15. Après avoir été semble t-il la règle jusqu'en 1939 pour la totalité de la promotion, ensuite seuls les mieux classés sortent sous-lieutenants après cette date, d'abord très peu en proportion au nombre d'aspirants, puis la proportion augmente très nettement, pour cesser brutalement fin 1972 avec la promotion « Asp. Zirnheld » qui n'en compte aucun. Huit promotions plus tard on retrouve un S-Lt pour 110 Asp. dans la promotion « Lt Jordy » en 1974 (voir l'illustration ci-dessous représentant une plaque murale listant des promotions d'EOR au PC du 4e Bat.)
  16. a b c d e f g h et i Les promotions du 4e bataillon de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (élèves officiers de réserve et élèves-officiers sous contrat) sur le site guer-coetquidan-broceliande.fr (consulté le 20 août 2015).
  17. Instruction n° 504158/ARM/EMAT/PS/B.GPS relative aux missions et à l’organisation de l’académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan du 18 février 2021 (1.3.3.) publiée au BOC n°24 du 02/04/2021
  18. https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/creation-de-l-ecole-militaire-des-aspirants-de-coetquidan
  19. a et b BOA - INSTRUCTION No 504158/ARM/EMAT/PS/BAJ relative aux missions et à l’organisation des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan du 17 avril 2019 sur Legifrance (consulté le 20 septembre 2019)
  20. Création de l'Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan pour mieux former les officiers de l'armée de terre (consulté le 2 juillet 2023)
  21. Les principales filières de formation in Lettre aux Amis de Saint-Cyr Coëtquidan, avril 2018
  22. Histoire et traditions du 4e bataillon de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr
  23. Le bahutage est une période de transmission de valeurs et des traditions du parfait officier par les élèves du bataillon supérieur, se terminant avec la remise du Casoar en passant par la remise de l'épaulette, etc.
  24. Armée de Terre : Une école de formation initiale des officiers sous contrat va voir le jour à Coëtquidan (consulté le 19 avril 2021)
  25. ASSOCIATION DES ÉLÈVES OFFICIERS DE L'ECOLE MILITAIRE DES ASPIRANTS DE COËTQUIDAN (consulté le 19 avril 2021)
  26. Les chants de promotion du 4e bataillon de l’ESM Saint-Cyr
  27. Chant de l’ESM 4 Pour l’audace de servir
  28. 2S = 2 décembre, le « S » de AuSterlitz représentant « décembre » (en 3e position) suivant la tradition du calendrier scolaire de Saint-Cyr ; le « A » représentant « octobre » date de la rentrée scolaire des cyrards
  29. Le drapeau de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr sur www.st-cyr.terre.defense.gouv.fr
  30. a b et c Insignes du 4e bataillon de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr sur ltn-tom-morel.fr
  31. Stèle “A LA DAME DES E.O.R.” sur www.guer-coetquidan-broceliande.fr
  32. Stèle “LA CREVETTE” sur www.guer-coetquidan-broceliande.fr
  33. Statue du Maréchal de TURENNE sur www.guer-coetquidan-broceliande.fr
  34. La promotion « Joffre » semble être la première où seuls les mieux classés étaient promus sous-lieutenants, les autres étant désormais nommés aspirants, dans une proportion de 38/200 en 1939
  35. Comme en témoigne la plaque présente au sein du Musée du souvenir des écoles de Saint-Cyr à Coëtquidan (rappel)
  36. GROUT de BEAUFORT sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr
  37. Georges Taylor sur www.ordredelaliberation.fr
  38. Lieutenant Alain de STABENRATH (29 ans) sur soldatsdefrance.fr
  39. CHATENAY Jacques, Douglas, Georges sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr
  40. DEMARNE Paul, Georges, Fernand
  41. CALLOC’H DE KERILLIS Alain
  42. ARNOUX DE MAISON ROUGE
  43. [1]
  44. Lieutenant Louis Le Roux (ou Leroux)
  45. 149e PROMOTION EOR 98/06 CHEF DE BATAILLON de COURS SAINT GERVASY sur www.alat.fr

Bibliographie

  • Christophe Carichon, « Jean Deuve, le seigneur de l'ombre » (bio sur la carrière d'un anc. EOR d'infanterie), Artège Editions, Collection Art. Christiani, , 304 p. (ISBN 978-2360401031)
  • Nicolas De Lemos (ESM4 Maquis de Bretagne), « De l'art du commandement : Réflexions d'un officier de réserve », L'Esprit du Livre Editions, Collection Stratégie & défense, (ISBN 978-2915960952) ;
  • Colonel Groussard, « Programme de l'instruction militaire des E. O. R. - 1939-1940 », Imprimerie de l'École Spéciale Militaire, Saint-Cyr, , 38p. ;
  • Eric Labayle « De la Revanche à la Libération, l'École des Elèves-Aspirants de Cherchell-Médiouna (1942-1945) », Anovi, , 716p. (ISBN 978-2950265623).
  • Capitaine Guillaume Malkani, « L'Audace de servir, des officiers appelés de la Grande Guerre aux officiers sous contrat d'aujourd'hui », préface du Général Patrick Collet (commandant l'Académie Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan de 2019 à 2021), BoD éditions, , 296p. (ISBN 978-2322273942). Prix littéraire "Raymond Poincaré" de l'UNOR (Union Nationale des Officiers de Réserve) 2021, l'ouvrage a été réédité dans une version augmentée intégrant pleinement l'EMAC en mai 2023. Préface du Général Hervé de Courrèges (commandant l'Académie Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan depuis l'été 2021), 424p. (ISBN 978-2322438259)

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • École militaire des aspirants de Coëtquidan, sur Wikimedia Commons

Liens externes

  • Le 4e bataillon de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr
  • Les quatre écoles de formation initiale d'officiers de l’Armée de terre
  • Anneaux des promotions
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